Défendre les retraites, c’est défendre l’avenir et l’emploi

mercredi 6 février 2013

Face au MEDEF, à certaines forces syndicalistes et à bien des officines sociales-libérales qui veulent dégrader la protection sociale (retraites par points et financement de la Sécurité sociale par la CSG) et détruire les droits sociaux, il va falloir amplifier les luttes.

Les retraités ne cessent de rappeler que leur situation s’aggrave et qu’ils ne veulent pas devenir une génération précaire.

1 300 000 retraités perçoivent une pension inférieure au seuil de pauvreté de 948 euros.

A Aubervilliers 10 000 personnes ont plus de 60 ans, c’est près de 15 % de la population. Un grand nombre de ces personnes âgées ne parvient plus à se soigner correctement du fait d’une baisse de leur pouvoir d’achat. Les retraités sont de plus en plus nombreux à renoncer à leur mutuelle parce que les cotisations sont trop élevées.

Le projet de réforme du Medef n’annonce rien de positif.
Les retraités et leurs syndicats pointent depuis longtemps un ensemble de réformes antisociales. Notamment celles de l’ancien gouvernement Fillon sur l’allongement de la durée de cotisation avec l’application d’une décote qui ne permet pas aux retraités de disposer d’une retraite pérenne. Est-ce un progrès social de voir des gens arrivés à la retraite et ne pouvant pas en profiter par manque d’argent ? Est-ce acceptable de voir des personnes âgées tentant de se remettre au travail par obligation ?
Malgré cela, le Medef persiste dans les mesures régressives. Il veut imposer :

• Une évolution des pensions pour 2013 qui soit inférieur de 1,5 % par rapport au niveau de l’inflation. De 2014 à 2017, il fixe la réduction à 1 %.

• Une baisse du taux de réversion de 60 à 56 % dès le 1er janvier 2014, et un âge minimum qui passerait de 55 à 60ans à l’ARRCO.

Il réclame aussi une réduction de 30 % des droits des chômeurs et propose le recul de l’âge d’accès à une retraite sans abattement (de 62 à 64 ans d’ici 2027), plus un abattement de 10% sur les pensions des salariés prenant leur retraite avant 65 ans.

Cinq années de recul du pouvoir d’achat, voilà ce qui attend les retraités si le Medef obtient gain de cause.

Il ne s’agit pas de nier les besoins de financement. Le nombre de retraités augmente, et si l’on veut maintenir le niveau des pensions, il faudra augmenter en proportion les moyens alloués au financement des retraites. Une réforme des retraites est indispensable pour assurer l’avenir sur la base d’un autre partage des richesses. La part des ressources consacrée au financement des retraites dans la richesse nationale est de 12 %, il conviendrait de la faire passer à plus de 18 %. C’est possible.

Dans ses déclarations, le gouvernement souffle le chaud et le froid.
Quand Laurence Parisot annonce vouloir un recul supplémentaire de l’âge de départ à la retraite, le ministre de l’économie, Pierre Moscovici lui emboîte le pas pour confirmer la nécessité d’une nouvelle réforme des retraites sans exclure une augmentation du nombre d’années de cotisations. Quant à Jérôme Cahuzac, le ministre du budget, il envisage de céder à l’exigence patronale d’une désindexation des pensions et de les dévaloriser de 1 % par rapport à l’inflation, en ajoutant que si le projet concernant les retraites complémentaires aboutit, il pourrait faire jurisprudence pour les retraites de base. Il y a là de quoi s’inquiéter.
Alors, pour rassurer, la porte parole du gouvernement Najat Vallaud Belkacem vient de déclarer : « Le gouvernement français ne prévoit ni baisse des pensions, ni hausse des cotisations, ni augmentation de la durée de cotisation dans le cadre de la prochaine réforme des retraites »... En ajoutant : « N’est à l’ordre du jour ni le fait de travailler plus longtemps, ni le fait de réduire les pensions, ni le fait d’augmenter les cotisations »,
Alors qui croire ?

Si la protestation ne se fait pas entendre plus fortement, les retraites seront en péril.
En reportant de deux ans l’âge légal du départ en retraite (de 60 à 62 ans), le gouvernement Sarkozy/Fillon a détruit un acquis de 1981. Les nombreux retraités et futurs retraités qui ont porté leurs espoirs sur l’échéance présidentielle de 2012 attendent beaucoup du gouvernement. Aujourd’hui l’attente et les incertitudes se prolongent, le doute et la déception s’installent, tout cela peut être propice à l’action.

Silvère Rozenberg

63 Messages

  • Je me permets de rectifier la fin de cet article.

    En effet, la porte-parole du gouvernement a corrigé hier ses propos en déclarant que la durée, le montant des pensions et la hausse de cotisations seraient "bien sûr" sur la table mais pas "de façon aveugle".

    On croyait être rassuré, en fait il faut continuer de s’inquiéter.

    Répondre à ce message

  • Défendre les retraites, c’est défendre l’avenir et l’emploi Le 11 février 2013 à 10:20, par Maurice F

    Lors de la réunion de négociation du 6 février sur les retraites complémentaires ARRCO et AGIRC, la partie patronale a présenté ses nouvelles propositions. Préalablement, elle a indiqué que le projet de la CGT était très éloigné de ses propres positions.
    Rappelons que le projet CGT est basé sur une augmentation des ressources, sur le maintien, à minima, du pouvoir d’achat des retraités et sur la préservation des intérêts des futurs retraités.
    Au cours de la négociation les 5 organisations syndicales de salariés ont fait front ensemble. Elles ont demandé que la discussion porte d’abord sur le principe d’une augmentation des ressources.
    La prochaine réunion se tiendra le 14 février prochain.

    Répondre à ce message

  • Didier Migaud propose de taxer les prestations familiales

    Le premier président de la Cour des comptes, Didier Migaud, a suggéré dimanche 17 février que fiscaliser les prestations familiales pouvait être une piste pour augmenter les recettes de l’Etat.

    D’après le "Journal du Dimanche", c’est un des scénarios sur lequel travaille le gouvernement.

    "Les prestations familiales, les allocations familiales, le fait qu’elle soient fiscalisées ou pas, c’est un sujet qui peut être mis sur la table", a estimé Didier Migaud sur les ondes de la radio Europe 1. "On peut considérer que c’est une prestation qui rentre dans les revenus et qui peut d’une certaine façon être fiscalisée", a-t-il expliqué lors de l’émission Le Grand Rendez-vous.

    Le premier président de la Cour des comptes a également estimé que fiscaliser la majoration des retraites pour les parents de trois enfants pourrait rapporter 800 millions d’euros à l’Etat. Ces majorations "lorsque vous avez trois enfants elles ne sont pas fiscalisées. Le fait de les fiscaliser, c’est 800 millions d’euros supplémentaires", a-t-il déclaré.
    Vers une baisse des allocations familiales ?

    Le "Journal du Dimanche" écrit que le gouvernement pourrait soumettre les allocations familiales à l’impôt ou bien encore les baisser "d’un milliard l’an prochain puis de 1,5 milliard supplémentaire l’année suivante". Dans ce cas, "les allocations seraient plafonnées ou accordées sous conditions de ressources comme cela est déjà le cas pour la prestation d’accueil du jeune enfant (paje) ou les allocations", ajoute l’hebdomadaire.

    Autres mesures d’économies, selon le "JDD", le gel des retraites et la réduction des aides aux entreprises.

    Le gouvernement chercherait à ce que les pensions du régime général progressent moins vite que l’inflation. "S’agissant du régime général l’objectif de Bercy est d’économiser environ 1 milliard d’euros dès 2014" puis de 6 à 7 milliards à horizon 2020, écrit le journal.

    Dans son rapport annuel publié mardi, la Cour recommande que l’effort de redressement budgétaire de la France porte désormais plus sur des réductions de dépenses, après l’augmentation des recettes, mais estime que le travail de réduction de "niches fiscales" n’est pas achevé, a ajouté Didier Migaud.

    Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20130217.OBS9192/didier-migaud-propose-de-taxer-les-prestations-familiales.html

    Répondre à ce message

  • Enfin un peu d’espoir pour un changement dès maintenant ?

    Cécile Duflot réclame moins d’austérité

    PARIS (Reuters) - La ministre de l’Egalité des territoires et du Logement prend la tête de la contestation au sein du gouvernement et réclame moins de rigueur pour mener sa politique, à la veille d’un comité interministériel sur la politique de la ville.

    "La réponse à la situation financière de la France ne peut se réduire uniquement à tailler dans les dépenses", déclare Cécile Duflot dans le Journal du dimanche (JDD).

    Pour l’ancienne secrétaire nationale d’Europe-Ecologie-Les Verts (EELV), "personne ne peut croire que de l’austérité naîtra le retour des temps meilleurs." "Il y a aussi une nécessité d’investissements. Les deux doivent aller de pair", dit-elle.

    Cécile Duflot plaide pour des investissements "justes et de longue durée", dans le logement, dans les services publics et dans les transports, comme le Grand Paris Express.

    "Il serait dangereux que la puissance publique abandonne ses responsabilités", prévient-elle.

    Selon le JDD, l’ancienne patronne des Verts dit tout haut ce que beaucoup de ministres pensent tout bas, et le gouvernement est "traversé par un profond débat sur la politique économique".

    Gérard Bon

    Pour en savoir plus : http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Interview-Cecile-Duflot-L-austerite-ne-doit-pas-accabler-les-territoires-591860

    Répondre à ce message

  • @ Gigi

    En formulant, à destination du gouvernement, telle piste de réflexion ou telle proposition, Monsieur MIGAUD n’outrepasse-t-il pas ses prérogatives si l’on se réfère aux missions de la Cour des Comptes ?

    Sur le site internet de cette institution, celles-ci sont définies comme suit :

    L’Article 47-2 de la Constitution définit les missions de la Cour.
    « La Cour des comptes assiste le Parlement dans le contrôle de l’action du Gouvernement. Elle assiste le Parlement et le Gouvernement dans le contrôle de l’exécution des lois de finances et de l’application des lois de financement de la sécurité sociale ainsi que l’évaluation des politiques publiques. Par ses rapports publics, elle contribue à l’information du citoyen ».

    Répondre à ce message

  • Déclaration à l’AFP le 23 mai 2013 de Michel Issindou, du Parti Socialiste :

    « C’est une réforme d’ampleur. Nous aurions tort de faire une réforme au rabais » a déclaré le député PS Michel Issindou, probable rapporteur du projet de loi sur les retraites, précisant que le gouvernement envisageait de le déposer « dans la deuxième quinzaine de septembre », pour qu’il soit débattu dans l’hémicycle « en septembre-octobre ». « Il y aura des tensions, je pense que ce sera dur, il y aura des mouvements dans la rue, mais par rapport à 2010 (précédente réforme des retraites), l’opinion publique est plus prête à entendre les choses » a expliqué le probable futur rapporteur. « De toute façon, nous allons être impopulaires avec cette réforme, et tant qu’à l’être, autant faire des choses utiles pour l’avenir (...), qu’au moins nous allions au fond des choses » a-t-il ajouté. Ainsi « nous n’échapperons pas à un allongement de la durée de cotisation, car c’est la mesure qui produit le plus d’effets à terme », a souligné le député de l’Isère. Mais « en maintenant l’âge légal (de départ) à 62 ans, nous laissons une porte de sortie » a-t-il précisé. Par ailleurs, « il y a un autre sujet qui fera débat, c’est celui du rapprochement public-privé. Il faut crever l’abcès et nous ne réussirons pas si nous ne passons pas par cette phase-là », a-t-il affirmé.

    Répondre à ce message

    • Défendre les retraites, c’est défendre l’avenir et l’emploi Le 3 juin 2013 à 16:21, par les vaches à lait sont-elles de gauche ?

      les choses sont claires, le PS a choisi son camp. Après les déclarations d’amour de Gataze, futur chef du Medef, à François Hollande et réciproquement, c’est une nouvelle attaque en règle contre les acquis sociaux qui se prépare et toujours rien pour ceux qui spéculent et exportent illégalement 1000 milliards d’euros pour échapper à l’impôt...

      Répondre à ce message

    • Il ne faut pas compter sur le gouvernement pour préserver la retraite à 60 ans. Comme la droite hier, le gouvernement annonce un déficit de l’ordre de 20 à 25 milliards d’euros d’ici 2018. Bien sûr qu’il faut une vraie réforme du financement des retraites. La droite la refusée depuis 1993, mais le parti socialiste n’envisage pas de faire différemment.
      Il faut cesser d’ asseoir le financement des retraites sur la seule masse salariale. Il faudrait prendre en compte dans le calcul la part que représentent les salaires dans la plus-value et donc intégrer les revenus financiers des entreprises. Cela représenterait 20 milliards d’euros de revenus annuels pour l’ensemble des régimes de retraite. Il est possible de ne pas reculer l’âge de départ à la retraite, les moyens existent pour une vraie réforme des retraites mais elle dépend d’une autre orientation politique de la part du gouvernement. Il faut réagir et poser la question du partage des richesses. Il n’est pas trop tard, mais il faut faire vite...

      Répondre à ce message

      • 20 milliards pour les retraites ? Ces 20 milliards sont déjà partis pour "soutenir les entreprises" ou plutôt les actionnaires : c’est l’exact montant de ce que le gouvernement à refilé aux patrons !

        Quant au financement de retraites, il ne pose question qu’à cause du chômage : 5 millions de chomeurs totaux (3,2 millions) et de chômeurs partiels. Chomeurs = pas ou moins de cotisations, donc trou dans les caisses.
        La plaie de tout cela, c’est le chômage de masse, rien d’autre.

        Répondre à ce message

        • Défendre les retraites, c’est défendre l’avenir et l’emploi Le 10 juin 2013 à 09:54, par On lâche tout ?

          Allonger la durée de cotisation jusqu’à 44 annuités, revaloriser les pensions en dessous de l’inflation, aligner le taux de Contribution sociale généralisée (CSG) des retraités imposables sur celui appliqué aux actifs et durcir le mode de calcul des pensions des fonctionnaires, etc... Voilà ce qui nous attend avec ce gouvernement libéral. On attend quoi de plus pour se bouger ?

          Répondre à ce message

      • Les socialistes oublient la défense de la retraite à 60 ans Le 30 juin 2013 à 19:09, par Alzheimer

        Ils ont la mémoire courte les socialistes. Ils ont déjà oublié que le PS était sur le bord des rues pour soutenir les manifs contre l’affaiblissement des retraites Fillon. Aujourd’hui ils tournent le dos à la gauche pour trahir les progrès réalisés sous Mitterrand. Puisque c’est ça les effets du "Changement maintenant", je n’aurais aucun regret de ne pas voter pour eux en mars 2014 puisque la défense de la retraite à 60 ans n’est plus une préoccupation pour eux.

        Répondre à ce message

        • Les socialistes oublient la défense de la retraite à 60 ans Le 1er juillet 2013 à 09:57, par Bruno Marin

          Travailler plus, plus longtemps, pour… toucher moins avec une baisse des pensions, une augmentation des années de cotisation et un recul de l’âge de départ en retraite à taux plein. Les différentes réformes mises en œuvre depuis celle de 1993, celle de 2003 puis celle de 2010 ont amené un allongement de la durée de cotisation, une perte de pouvoir d’achat des pensions et des difficultés accrues pour des millions de retraités.
          Le chômage, la précarité font qu’il est de plus en plus difficile d’espérer partir avec une retraite à taux plein. Jamais le patronat n’a bénéficié d’autant d’exonérations. Le recul de l’âge de départ et l’allongement du nombre d’années de cotisations ne feront qu’aggraver la situation. C’est pourtant ce que va tenter d’imposer ce gouvernement qui n’a plus rien de gauche. Voter pour le ps en 2014 (et même après) est pour moi exclu.

          Répondre à ce message

        • Les socialistes oublient la défense de la retraite à 60 ans Le 1er juillet 2013 à 12:24, par Acquis sociaux

          En fait, faire travailler les personnées âgées, c’est un progrès social et une économie énorme pour tout le système.

          Les retraités s’ennuient, c’est connu. En étant obligés de travailler, ils arrêteront d’encombrer les médecins et les hôpitaux avec leurs maladies futiles (liées à l’ennui), et avec un peu de chance, ils mourront sans pouvoir faire valoir leurs droits à la retraite, donc en faisant faire des économies au système de retraite.

          C’est donc gagnant-gagnant : si tu meurs d’épuisement, tu fais pas chier à utiliser le système de santé et tu ne coûtes rien au système de retraite. Elle est pas belle, la vie ?

          C’est la vision socialiste du bien-être social pour tous (pour les pauvres, parce que pour les riches, c’est légèrement différent : eux, ils ont droit à une retraite).

          Répondre à ce message

      • C’est la première fois qu’un gouvernement dit de gauche tente de baisser le niveau des retraites et d’augmenter le nombre d’annuités.
        Le 10 septembre il faudra se retrouver nombreux dans la rue pour résister et faire reculer ce gouvernement. Il faut réussir cette mobilisation, c’est la seule arme dont nous disposons aujourd’hui. Nous devons travailler avec tout le mouvement social à une mobilisation maximale contre la politique néolibérale du gouvernement Hollande. Celui-ci a décidé de passer en force en donnant à la vraie gauche moins de temps pour mobiliser qu’il n’en a donné à la droite et à l’extrême droite pour s’opposer au mariage pour tous.

        Répondre à ce message

  • Sur tout le social, le mouvement engagé en France et en Europe vise tout simplement à revenir sur tous les progrès enregistrés depuis 1981 et même 1968. C’est une évolution à la grecque ou à l’espagnole qui se profile avec pour unique objectif de laisser de plus en plus de marge bénéficiaire aux actionnaires.
    En Allemagne, pays si souvent cité en exemple, la contre-réforme est faite : retraites repousssée au max, pas de salaire minimum, presque un quart des salariés transformés en "travailleurs pauvres" dont le salaire ne suffit pas pour vivre correctement, sécu passée à la moulinette, etc.
    Les travaillerus anglais ont été les premiers à subir ce traitement avec Thatcher. On nous fait la même mais à l’étouffée, cuisson vapeur lente. A la social-libéral, tout simplement.

    Combien d’entre nous sont déjà contraints de travailler sans contrat et sous le smic ? Combien de chomeurs non indemnisés, combien de sans travail même pas inscrits à Pôle emploi (et non comptés dans les stats), combien de découragés après des mois de recherche d’emploi ?
    Cette "comptabilité humaine", plus personne ne la fait ; les chiffres sont trop effrayants.

    Aujourd’hui, ce qu’on nous prépare avec les retraites c’est une diminution nette des pensions. Or déjà des millions de retraité (surtout les femmes) vivent sous ou au ras du seuil de pauvreté. Et plus nombreux encore sont ceux qui ne peuvent se soigner correctement au vu du prix des complémentaires santé.

    On attendait d’un gouvernement "de gauche" qu’il prenne au moins en compte la réalité. Mais l’enfumage continue. Pour moi c’est clair, ils habillent une politique de droite (du fric d’abord) avec des mots vides pour l’ouvrier.

    Répondre à ce message

    • Constat parfaitement lucide, sauf qu’il manque un élément majeur sans lequel on ne comprend pas le pourquoi de tout cela : le PS, comme Sarkozy, obéït aux diktats de la Commission européenne, de la BCE et du FMI.

      Ce sont eux qui exigent la casse du droit du travail, la mise en concurrence des salariés de l’Union européenne, la baisse des pensions, l’austérité généralisée. C’est à ça que le PS a accepté d’obéïr en signant le traité Merkell-Sarkozy.

      Répondre à ce message

      • tous les partis sociaux démocrates le font. Le PS français comme les autres partis "socialistes" en Europe. Pas moins pas plus.
        Ils sont prêts pour cela à tout. A passer sur la volonté du peuple exprimé lors du référendum de 2005 et, cette semaine, sur l’opinion de leurs propres adhérents en bidouillant les chiffres des votes internes sur l’Europe.

        Répondre à ce message

      • Défendre les retraites, c’est défendre l’avenir et l’emploi Le 11 juin 2013 à 09:22, par On lâche rien, mais on commence à douter

        Réforme des retraites : faut-il en rester au constat et attendre les décisions gouvernementales ou agir sans perdre de temps ? La dernière réforme a mis l’âge minimum de départ à 62 ans. Celle qui s’annonce veut imposer un allongement de la durée de cotisation. En clair nous sommes à la veille de voir reculer l’âge de départ de 62 à 65 ans voir davantage. Ces mauvais coups sont programmés pendant la période des congés, il serait peut-être bien de ne pas attendre pour manifester un rejet de ce qui est dans les projets du gouvernement. Il sera bientôt trop tard......

        Répondre à ce message

        • Beaucoup de salariés sont gagnés par cette idée très développée par les médias que les déficits doivent être résorbés. Il faudrait dans vos commentaires argumenter pour montrer qu’il est possible de faire autrement que de travailler plus longtemps.

          Répondre à ce message

          • Il n’est pas fatal de devoir travailler plus longtemps. L’espérance de vie augmente, mais la productivité augmente aussi. L’argent existe pour financer une réforme des retraites sans reculer encore l’âge de départ. Un exemple : le déficit de nos régimes de retraites est estimé à 20 milliards d’euros alors que la fraude fiscale en France est comprise entre 60 et 80 milliards par an.

            Répondre à ce message

          • Les solutions existent pour péréniser un système de retraite par répartition. Mais sans réaction des salariés le gouvernement, qui n’a plus rien de gauche, passera en force. Les syndicats comme les partis et organisations de gauche ne sont pas à la hauteur. Il faut arrêter d’être résigné et descendre dans la rue comme en 95.

            Répondre à ce message

            • L’allongement de la durée de cotisation ne fera qu’augmenter le chômage et réduira les pensions, car la majorité des salariés de plus de 55 ans sont déjà sans emploi,

              Répondre à ce message

              • Plus de retraités pour moins de chômeurs Le 20 juin 2013 à 16:51, par Jacques

                En ouverture de la conférence sociale, François Hollande a estimé que « l’allongement de la durée de cotisation était la mesure la plus juste » pour résorber le déficit des caisses retraite. Il a ajouté que si on ne parvenait pas à « retenir les seniors dans l’emploi » nous n’aurons fait qu’augmenter la durée du chômage. Or, tout le monde sait que c’est exactement ce qui va se produire. Avec une autre conséquence : les salariés désireux de partir avant d’avoir leur pension à taux plein, seront contraints d’avoir recours aux assurances privées. Un bon coup pour les fonds de pension !

                Répondre à ce message

                • Réforme des retraites, le mécontentement grandit Le 20 juin 2013 à 18:49, par Georges

                  Sur l’allongement de la durée de cotisation, présentée par Hollande dans son discours comme la mesure la « plus juste », Jean-Claude Mailly, secrétaire de FO a évoqué « un désaccord de fond ». « Nous n’avons pas envie que les jeunes générations travaillent jusqu’à 70 ans », a-t-il déclaré. Sur l’atmosphère de la conférence, M. Mailly a relevé que le climat n’était « pas le même » que l’an dernier : « il y a plus de chômeurs que l’an dernier, le Smic n’a pas augmenté, il y a le gel du pouvoir d’achat des fonctionnaires, une contre-réforme des retraites en préparation. Ça fait quand même beaucoup ».

                  Répondre à ce message

                  • Réforme des retraites, le mécontentement grandit Le 20 juin 2013 à 19:09, par Tous ensemble, tous ensemble....

                    Pascal Cherki, député socialiste de Paris, comme de nombreux membres de l’aile gauche du parti, met en garde le gouvernement : "On ne revient pas sur une réforme de la droite qu’on avait combattue, non, on va même aller plus loin. On va donner le sentiment, nous gauche, de faire ce que la droite n’a pas osé faire."

                    Répondre à ce message

                  • Réforme des retraites, le mécontentement grandit Le 8 juillet 2013 à 18:46, par Enfin !

                    FO a confirmé vendredi sa participation à une journée de grèves et de manifestations contre la réforme des retraites à la rentrée, aux côtés de la CGT, SUD et la FSU. La date retenue est le mardi 10 septembre, ont annoncé les syndicats, soit quelques jours avant la présentation attendue du projet de loi gouvernemental.

                    Répondre à ce message

                    • Réforme des retraites, le mécontentement grandit Le 9 juillet 2013 à 09:00, par Electeur de gauche

                      François Hollande est affaibli par une cote de popularité lilliputienne, il faut frapper très fort pour obtenir le retour de la retraite à 60 ans. Il faut prévenir les élus socialistes que le vote pour les prochaines élections municipales et européennes tiendra compte de leur choix pour la réforme des retraites qui est actuellement en discussion.

                      Répondre à ce message

                      • Réforme des retraites, le mécontentement grandit Le 9 juillet 2013 à 09:32, par Tous ensemble, tous ensemble....

                        Au ps ça bouge sur la réforme des retraites. Le mouvement « Maintenant la gauche », animé par la sénatrice ps Marie-Noëlle Lienemann, le député Jérôme Guedj et le conseiller régional d’Île-de-France Emmanuel Maurel juge que cette réforme, grand chantier gouvernemental de la rentrée, n’est « ni urgente ni opportune ». « Les retraités et les salariés de notre pays n’ont pas à payer une deuxième fois le prix de la crise économique », écrivent-ils en mettant en garde contre de nouvelles « mesures d’austérité » qui « risquent d’aggraver les difficultés économiques au plus mauvais moment ».

                        Répondre à ce message

                        • Réforme des retraites : le rassemblement doit grandir avec le mécontentement Le 9 juillet 2013 à 10:13, par L’union est un combat

                          Le mouvement "Maintenant la gauche" défend l’unité de la gauche et recherche des convergences avec d’autres partenaires de gauche. Sur la réforme des retraites, la position des élus qui animent ce mouvement est très proche de celle du mouvement social, des syndicats, et aussi du front de gauche. A Aubervilliers, il devrait être possible de faire des actions communes dans la mesure où des élus ps d’Aubervilliers (Soumia Zahir et Ugo Lanternier) sont dans le collectif d’animation de ce mouvement.

                          Répondre à ce message

                          • Soumia Zahir et Ugo Lanternier sont peut être dans un courant de gauche du Parti socialiste, mais il est bien difficile de les distinguer des autres socialistes dans leur action quotidienne au sein de l’équipe municipale !

                            Répondre à ce message

                            • Que les militants socialistes se bougent et commencent à réaliser qu’ils sont embarqués dans une sale affaire est une très bonne chose. Ils faut les féliciter de leur courage car ça ne doit pas être facile de voir mener de telles politiques en son nom et de se battre à l’intérieur quand on est minoritaire.
                              Pour en avoir parlé avec des adhérents PS, dedans c’est un peu "reste là et ferme ta g...", vote comme on te le dis et de "toute manière c’est la direction qui décide".
                              Le modèle suivi : le PCF des grandes années 1960.

                              Mai 68 en vue ?

                              Répondre à ce message

                            • Même s’il est difficile de les distinguer des autres socialistes qui ne sont plus trop à gauche, il ne faut pas pour autant s’interdire d’agir en commun quand il existe des convergences. Si demain Soumia Zahir et/ou Ugo Lanternier proposaient au pcf ou au fdg une rencontre pour une action en vue de défendre la retraite à 60 ans, ou pour s’opposer à la réforme qui se prépare, je ne vois pas pourquoi il faudrait refuser.

                              Répondre à ce message

                              • En avant ! Le 9 juillet 2013 à 23:34, par alex

                                Que Lanternier et Zahir se grouillent, on est dans le brouillard complet .

                                Répondre à ce message

                                • Tous ensemble ! Le 10 juillet 2013 à 10:38, par Marie Sol

                                  On avait vu des socialistes d’Auber dans les manifs contre la réforme Fillon. On les reverra donc sans doute bientôt dans la rue. On peut toujours rêver .

                                  Répondre à ce message

              • Défendre les retraites, c’est défendre l’avenir et l’emploi Le 24 juillet 2013 à 19:30, par ex retraité et futur chômeur

                Le nombre de demandeurs d’emploi sans activité a augmenté en juin de 0,5%, soit 14.900 personnes de plus qu’en mai, pour s’établir à 3 279 400 en France métropolitaine. Dans un communiqué, le ministère du Travail a estimé que la hausse était "restée contenue" en juin. Autrement dit, ça augmente moins vite qu’avant donc tout va bien, on garde le cap... vivement mars 2014 !

                Répondre à ce message

            • Le gouvernement socialiste/vert va organiser des palabres interminables avec les "partenaires" sociaux (pendant l’été). Tout cela ne vise qu’à endormir le bon peuple. Le débat est tranché d’avance et les décisions sont déjà dans les cartons ministériels. Hollande l’a dit : « il va falloir faire des efforts, et accepter un allongement des durées de cotisation. La durée de vie s’allonge, la durée de cotisation devra s’allonger aussi », a-t-il prévenu. Plusieurs ministres ont, dans le même temps, suggéré qu’une désindexation des retraites pourrait venir compléter la réforme. L’heure n’est plus aux palabres mais à l’action. Il faut faire passer le message aux élus socialistes et verts : "pour les élections à venir, notamment les municipales en 2014, on aura la mémoire de vos choix en matière de réforme des retraites".

              Répondre à ce message

              • Puisqu’on nous pompe avec l’exemple allemand, autant savoir ce que c’est. 7 millions de travailleurs en mini jobs à 450 euros par mois sans sécu ni cotisations retraites, ça vous tente ? Souvenons nous que Hollande s’est dit ok récemment sur les lois Hartz qui a organisé cela sous direction de Schroeder (Spd, ps allemand).
                A lire : http://www.bastamag.net/article3104.html

                Répondre à ce message

              • Pour vivre plus longtemps, il faut la retraite à 60 ans Le 15 juin 2013 à 18:40, par Nathalie

                Comme Sarkozy, Hollande veut qu’on travaille plus longtemps et veut baisser les pensions. Il est d’accord avec le MEDEF pour que les retraites complémentaires soient augmentées moins vite que les prix. Il veut étendre cette régression aux pensions de base. Pour vivre plus longtemps, il faut garder la retraite à 60 ans. Il ne faut pas accepter de recul sur la revendication du début : 37,5 annuités de cotisation pour une retraite à taux plein. Il faut dire à tous les élus socialistes et verts : "si vous nous volez notre retraite, aux élections municipales on ne votera pas pour vous" !

                Répondre à ce message

                • Retraite pour les morts ? Le 16 juin 2013 à 19:56, par Françoise

                  Le rapport sur la réforme des retraites préconise l’allongement de la durée de cotisation jusqu’à 44 ans pour une retraite à taux plein. Il propose aussi des économies de 7 milliards d’euros d’ici à 2020, effort qui serait réparti à parts égales entre actifs et retraités. En fait Hollande propose aux salariés tous les sacrifices pour avoir droit à la retraite des morts. Espérons qu’en 2014, pour les élections municipales, les retraités ne seront pas touchés par la maladie d’Alzheimer.

                  Répondre à ce message

                  • Pas touche à ma retraite ! Le 16 juin 2013 à 20:15, par Nez rouge

                    1.550 euros de retraite au bout de cinq années de cotisation : le régime de retraite des députés est particulièrement favorable. Un parlementaire peut ainsi toucher, après 5 ans, autant qu’un salarié du privé après 40 années de cotisations. A l’heure où les français sont frappés par l’austérité, au moment où les socialistes n’hésitent pas taxer les retraités et à allonger la durée du temps d’années de travail, personne ne parle de la retraite abusive des sénateurs et des députés. Pour eux, ça continue d’être le jackpot, ils cumulent les avantages et les privilèges.

                    Répondre à ce message

                    • Pas touche à ma retraite ! Le 16 juin 2013 à 20:29, par Albertivilliarien

                      Les députés et les sénateurs comme les élus en général profitent d’un statut privilégié. Pour un euro versé, un député en touchera 6 au moment de la retraite, contre 1 à 1,5 pour un Français lambda. La pension moyenne pour un député est de 2.700 euros nets par mois, celle d’un sénateur de 4.442 euros nets. Pourquoi ne pas aligner le régime des députés sur le régime général ?

                      Répondre à ce message

                      • Pas touche à ma retraite ! Le 17 juin 2013 à 07:57, par JC de la Mala

                        Et pourquoi pas l’inverse ? Aligner les retraites du régime général sur celles des députés ?
                        De l’argent il y en a dans les banques par exemple !!!

                        Répondre à ce message

                        • Pas touche à ma retraite ! Le 20 juin 2013 à 09:50, par Marianne

                          Un député n’ayant accompli qu’un seul mandat (6 années d’activité) est assuré d’une retraite minimale de 1 200 euros. Si ça c’est pas un privilège, ça s’appelle comment ?

                          Répondre à ce message

                      • Pas touche à ma retraite ! Le 19 juin 2013 à 11:46, par Réveillons nous

                        Qui paye la retraite des députés ?
                        La caisse de retraite des députés n’est financée qu’à 12 % par les cotisations des députés, le reste étant financé par une subvention votée par les parlementaires et payée par l’Etat.
                        Le régime de retraite des députés coûte 60 millions d’euros par an, dont 52 millions d’euros financés par les contribuables. Chaque député touche une retraite de 2700 euros par mois, dont 2 376 euros sont payés par les contribuables.

                        Répondre à ce message

                      • Pas touche à ma retraite, ni à mes indemnités Le 22 juin 2013 à 14:20, par Carton rouge

                        L’indemnité de fonction de 7000 € du président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone (PS), n’est pas imposable, dénonce le magazine satirique "Siné mensuel" du mercredi 5 juin.
                        Outre cette indemnité de fonction, le président de l’Assemblée perçoit, comme tous les députés, une indemnité de base, celle-ci imposable, de 5.514 euros brut et une indemnité représentative de frais de mandat net, non imposable d’un montant de 5.570 euros. Total = 7000 + 5514 + 5570 = 18084€ par mois. ça aide à supporter l’austérité...

                        Répondre à ce message

                  • Retraite pour les morts ? Le 17 juin 2013 à 09:27, par Yves

                    Les socialistes perdent toutes les élections partielles mais persistent dans leur politique de régression sociale.Concernant les retraites, "le gouvernement augmentera la durée de cotisation pour obtenir ses droits à la retraite, pour suivre l’évolution de l’espérance de vie", a déclaré François Hollande. "Dès lors que nous vivons plus longtemps, notre durée de cotisation doit suivre pour le moyen et long terme", a-t-il dit hier soir dans l’émission Capital sur M6. Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, dans ces conditions, il n’y a aucune raison de voter pour les socialistes ou leurs alliés aux municipales de mars 2014.

                    Répondre à ce message

                    • Retraite pour les morts ? Le 18 juin 2013 à 09:55, par Electeur abstentionniste de gauche

                      Alors que le candidat socialiste à l’élection législative à Villeneuve-sur-lot a perdu plus de 14 000 voix, les dirigeants du PS expliquent leur élimination pour le second tour par la "division à gauche" et la "dispersion" des candidatures. C’est un bon moyen d’éviter l’examen de leur propre responsabilité. Quand on perd plus de 20% en un an, on essaye, à minima, de se poser les vraies questions.
                      Quand les huit élections législatives partielles depuis l’élection de François Hollande ont toutes été perdues par la gauche, le PS devrait se questionner sur l’attente des électeurs de gauche. Le PS reste sourd à toutes les demandes de ses alliés habituels, au lieu d’envisager de changer de politique, le ps continue de s’enfoncer. Ce qui nous attend à propos de la réforme des retraites ne risque pas d’encourager un retour des électeurs vers les urnes.

                      Répondre à ce message

                    • Retraite pour les morts ? Le 19 juillet 2013 à 19:19, par Électeur de gauche

                      C’est au motif du financement des retraites et de la suppression des déficits que Hollande veut imposer un allongement des années de cotisation. En clair, un recul de l’âge du départ en retraite pour l’immense majorité des salariés. Pourtant l’argent existe et déborde même ! Pour le CAC 40, c’est l’apothéose du coffre-fort. La part salariale, perdue depuis trente ans au profit des dividendes, s’élève à 170 milliards d’euros par an ; en 2012, 230 milliards ont été distribués ! Les avoirs français dans les paradis fiscaux sont de 590 milliards. La fraude fiscale est de 60 à 80 milliards… La France n’a jamais été aussi riche et les richesses aussi mal distribuées. Pour les socialistes, la retraite, ce n’est plus du bonheur, ce n’est plus un bonheur gagné, ce n’est plus du temps libéré, ce n’est plus quelque chose que les salariés ont bien mérité. En fait, il ne mérite plus que l’on vote pour eux. J’attends avec impatience mars 2014.

                      Répondre à ce message

                      • Retraite pour les morts ? Le 19 juillet 2013 à 19:42

                        Ben oui, ça fait mal au c... hein ? Bouge pas, c’est pas fini, la reprise arrive.

                        Répondre à ce message

                      • Retraites : Pas un trimestre de plus, pas un euro de moins ! Le 20 juillet 2013 à 12:39, par Marthe

                        Pour financer les retraites, François Hollande veut encore allonger la durée de cotisation.
                        Depuis déjà 20 ans, les réformes prolongent cette durée avec diminution de la pension par année manquante.
                        Ces réformes appauvrissent l’ensemble des retraités actuels ou à venir, et en particulier les femmes aux carrières incomplètes, ainsi que les chômeurs et les précaires dont la grande majorité des jeunes qui en moyenne, décrochent leur premier emploi à 23 ans.
                        Allonger encore la durée de cotisation, C’est programmer la baisse des pensions des futurs retraités. c’est maintenir des salariés plus âgés en activité alors qu’1 jeune sur 4 est au chômage. Le 10 septembre il faut être dans la rue, après il sera trop tard....

                        Répondre à ce message

                      • Retraite pour les morts ? Le 21 juillet 2013 à 08:20, par Gigi

                        @ Électeur de gauche

                        « La France n’a jamais été aussi riche et les richesses aussi mal distribuées. » écrivez-vous :

                        Communiqué de presse commun du Ministère de l’Economie et des Finances et du Groupe Caisse des Dépôts :

                        Paris, le 19 juillet 2013
                        N°737

                        Le dernier volet de la réforme de l’épargne réglementée a été dévoilé ce jour

                        Pierre MOSCOVICI, ministre de l’Economie et des Finances, annonce le dernier volet de la réforme de l’épargne réglementée (livret A et livret de développement durable.) A cette occasion, le Ministre salue l’engagement de Jean-Pierre JOUYET, Directeur général de la Caisse des dépôts, pour l’aboutissement de cette réforme.

                        Cette réforme prévoit une mise à disposition des réseaux bancaires de 30 milliards d’euros de ressources centralisées au fonds d’épargne. Ces ressources permettront aux banques de prêter davantage pour le financement de l’économie, principalement au bénéfice des petites et moyennes entreprises. Les exigences de transparence en matière d’utilisation de ces ressources seront revues à cette occasion.

                        En outre, afin de réduire le coût de la ressource du fonds d’épargne, au profit notamment du financement du logement social, les établissements bancaires baisseront leur taux de commission de 0,5 à 0,4%.

                        Cette réforme a été examinée par la Commission de surveillance de la Caisse des dépôts qui a rendu un avis favorable. Elle doit entrer en vigueur le 31 juillet prochain. Un bilan de cette réforme sera réalisé à l’automne.

                        Après le relèvement des plafonds du Livret A et du Livret de développement durable puis la baisse des taux des prêts du Fonds d’épargne, ce dernier volet de la réforme de l’épargne réglementée contribuera significativement au bon financement de l’économie française, en particulier à la construction de logements sociaux et à l’investissement de s collectivités locales et des PME.

                        Source : http://proxy-pubminefi.diffusion.finances.gouv.fr/pub/document/18/15529.pdf

                        Répondre à ce message

                        • Retraite pour les morts ? Le 22 juillet 2013 à 09:33, par Électeur de gauche

                          A l’origine le programme du candidat socialiste François Hollande annonçait : « avec François Hollande, régulons la finance ». En vérité, au moment de l’édition de son programme il y a eu une regrettable faute de frappe, il fallait lire : « Avec François Hollande, régalons la finance » .

                          Répondre à ce message

                      • Retraite pour les morts ? Le 25 juillet 2013 à 09:45, par Vivement le changement

                        Ce matin le ministre du Travail Michel Sapin a déclaré qu’une "bonne réforme des retraites devait permettre solidarité et compétitivité et donner de la visibilité à vingt ou trente ans. Invité à définir ce que devait être la future réforme des retraites, attendue en septembre, Michel Sapin a estimé que "c’était d’abord une réforme qui permet, qui contribue, dans les deux ans qui viennent, à rééquilibrer les finances de la France". Nous voilà prévenu, l’objectif c’est la finance. Le 10 septembre il faudra vraiment être nombreux dans les manifestations. En tout cas, moi si on me vole mon droit à la retraite, plus jamais un socialiste n’aura mon vote.

                        Répondre à ce message

                  • Retraite pour les morts ? Le 14 juillet 2013 à 18:06, par Solange

                    Les mauvaises nouvelles du 14 juillet 2013.
                    François Hollande a réaffirmé que la réforme des retraites passerait par "un allongement de la durée de cotisation" pour une retraite à taux plein, en soulignant qu’on ne pouvait pas ne pas "tenir compte" de l’allongement de l’espérance de vie.
                    Il a confirmé l’allongement progressif de la durée de cotisation, de 41,5 ans pour la génération 1955.
                    On se demande bien à quoi sert la concertation engagée avec les syndicats ?
                    Conclusion : rdv dans la rue en septembre, et si ça ne suffit pas, rdv dans les urnes pour les élections municipales en mars 2014 : pas une seule voix de futurs retraités ne doit aller à un élu socialiste.

                    Répondre à ce message

                    • Retraite pour les morts ? Le 18 juillet 2013 à 10:04, par Pour une réforme, c’est une bonne réforme !

                      La réforme des retraites par l’allongement de la durèe de cotisatiom est triplement efficace car elle aborde le probléme par tous les ux bouts. En effet, elle retarde le début des versements, elle rend plus difficile le taux plein et elle réduit la durée de cotisation en faisant mourir plus tôt. L’allongement de la durée de vie est directement lié à la date de départ. Plus vous partez jeune, plus vous mourez tard ; plus vous partez tard, plus vous Mmourez jeune.
                      Le Medef en a révé, le PS le fait.

                      Répondre à ce message

                    • Retraite pour les morts ? Le 25 juillet 2013 à 15:06, par Colette

                      Le Medef propose 44 ans de cotisations retraite en 2020

                      PARIS (Reuters) - Le Medef est prêt à envisager une hausse "limitée" des cotisations retraite dans le cadre de la réforme en préparation si le gouvernement s’engage au préalable à baisser "fortement" les charges sociales des entreprises.

                      Présentant jeudi ses propositions, l’organisation patronale maintient d’autre part que seul un recul de l’âge légal de départ à la retraite couplé à un allongement de la durée de cotisation est de nature à redresser durablement les comptes du système tout en assurant "l’équité intergénérationnelle".

                      François Hollande ayant écarté toute modification de l’âge légal, elle prône 44 années de cotisation à l’horizon 2020.

                      Elle souhaite en outre qu’un rapprochement des différents régimes de retraite "soit engagé sans tarder".

                      Dans une interview publiée par les Echos, Jean-François Pilliard, le responsable du pôle social du Medef, déclare que, dans l’environnement économique actuel, marqué par des marges historiquement faibles pour les entreprises, "il est impensable d’augmenter les cotisations salariales ou patronales" sans porter atteinte à l’emploi et au pouvoir d’achat.

                      Mais "si le gouvernement décide, dans un premier temps, de baisser fortement l’ensemble des cotisations dans un délai rapide et selon un calendrier précis (...) alors nous pourrions envisager une hausse limitée de 0,1 point pour les retraites".

                      Selon Jean-François Pilliard, il s’agirait de transférer vers la solidarité nationale, via une hausse de la TVA ou de la CSG, l’ensemble des cotisations pour la branche famille de la sécurité sociale, soit plus de 30 milliards d’euros.


                      En attendant, le Medef formule 24 propositions pour réformer les retraites, à commencer par celle d’un relèvement de l’âge légal à 63 ans et une durée de cotisation de 43 ans à l’horizon 2020. En contrepartie, il indique qu’un système de "carrières longues" pourrait être conservé mais aménagé.

                      "A défaut d’agir sur l’âge légal, il conviendra que la durée de cotisation augmente très rapidement pour rétablir un équilibre financier, soit 44 annuités en 2020", ajoute-t-il en prenant en compte la position exprimée par le chef de l’Etat.

                      Pour résorber le déficit du système à court terme, le Medef estime que les retraites devraient pouvoir moins progresser que l’inflation pendant une période de trois ans.


                      Il ne s’oppose pas à des pistes envisagées comme l’alignement du taux de CSG des retraités sur celui des actifs ou la remise en cause de l’abattement de 10% dont ils bénéficient pour leurs déclarations de revenus.

                      Parmi les autres propositions soumises par le Medef au gouvernement figurent l’instauration d’un régime de base unique qui serait complété par des régimes complémentaires, et une convergence progressive des règles de chaque régime, avec le passage à un système de retraite à points pour tous à l’horizon 2020.

                      Répondre à ce message

                • Jean-Marc Ayrault veut aller très vite dans la réforme des retraites. Après la conférence sociale le gouvernement compte soumettre un projet de loi au Parlement à l’automne, pour une adoption en décembre, suivant ainsi les recommandations de la Commission européenne et des marchés financiers.
                  Un semblant de concertation aura lieu sur les pistes présentées dans le rapport Moreau qui s’inscrivent dans la continuité des projets de Sarkozy. La plupart des mesures proposées sont orientées de fait vers un recul de l’âge du départ et vers une baisse généralisée des pensions et poussent les salariés du privé et du public vers des systèmes par capitalisation gérés par des fonds de pension.
                  Le Medef, les assureurs privés, les banques et la Commission européenne milite pour une retraite par capitalisation car c’est un marché très profitable pour les groupes financiers et les grandes entreprises.
                  Le silence du gouvernement de Jean-Marc Ayrault sur les retraites par capitalisation indique qu’il n’a pas l’intention de défendre fortement un système par répartition à l’abri des marchés financiers.
                  Il est urgent de manifester une opposition à tous ces projets. Les vances approchent, il sera bientôt trop tard.

                  Répondre à ce message

                  • Pour revenir à la retraite à 60 ans il faut se battre... Le 4 septembre 2013 à 19:12, par Jacques

                    Malgré l’opposition de certains responsables socialistes qui ont signé un texte : "Pas un trimestre de plus, pas un euro de moins", la réforme des retraites est en passe de s’appliquer. Il faut une mobilisation sociale forte pour pour rejeter cette réforme à la Sarkozy. Mardi 10 septembre les syndicats appellent à manisfester. A Aubervilliers, rien ne se passe, aucune expression syndicale, peu d’expression politique, ce n’est pas en restant silencieux et inactif que le droit à la retraite à 60 ans sera de retour....

                    Répondre à ce message

                    • Pour revenir à la retraite à 60 ans il faut se battre et cesser de voter socialiste Le 4 septembre 2013 à 19:32, par Ex électeur socialiste

                      L’allongement de la durée de cotisations est la mesure-phare du projet patronal et gouvernemental qui va conduire à une retraite plus tardive et à des pensions plus faibles pour tous et toutes. Il est vrai que face à cette réforme les réactions demeurent très faibles. Il est vrai aussi que les salariés et les retraités sont fortement découragés par ce gouvernement qui semble oublier le monde du travail. En fait ces gens là ne méritent plus nos votes.

                      Répondre à ce message

Répondre à cet article