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Mercredi 16, jeudi 17 et vendredi 18 décembre, les communistes votent pour leurs têtes de liste aux régionales !

mercredi 16 décembre 2009, par Bernard Orantin, maitre toilier

Lundi 14 décembre s’est tenue la conférence régionale d’Ile de France pour finaliser les options qui seront soumises aux adhérents. C’est le nom de Pierre Laurent qui sera soumis au vote des communistes pour conduire la liste régionale, et Marie-Georges Buffet pour conduire la liste en Seine Saint Denis, sur proposition de la fédération. A noter que Patrick Braouzec a décidé de retirer la candidature qu’il avait avancé pour être tête de liste régionale.

Suite au vote des communistes des 19 au 21 novembre qui avait donné une dynamique nouvelle au Front de Gauche, les discussions se sont poursuivies avec le Parti de Gauche, la Gauche Unitaire du NPA auxquelles se sont joints la Fédération ainsi que Socialisme et République. Marie-George Buffet pouvait affirmer que sur les 17 régions, dans 5 d’entre elles et dans une vingtaine de départements, les têtes de liste seraient issues du Parti de Gauche, de la Gauche unitaire, ou de personnalités du monde syndical ou associatif. C’est un témoignage du souci d’ouverture qu’ont souhaité les militants déjà aux régionales 2004 en Ile de France sous le vocable gauche populaire et citoyenne, et renforcé à la fois par les européennes et l’expression des militants.

Pour l’heure, il convient de se lancer dans la campagne amorcée localement par Auber.Com et le site. Les adhérents sont donc invités à se rendre en section pour voter, mais aussi retirer le matériel militant afin de le diffuser dans leur entourage.

E.P.

Vote en section :
 mercredi 16 décembre : 17h00 à 19h00
 jeudi 17 décembre : 10h00 à 12h00 et 17h00 à 19h00
 vendredi 18 décembre : 17h00 à 19h30

9 Messages

  • Pourquoi Mélenchon qui est candidat n’est pas proposé au vote ? Je suis socialiste mais je ne me reconnais pas dans la gestion de la ville aujourd’hui, ni de la région. Et je me dis que la personnalité de Mélenchon serait un bon compromis et apporterait un plus pour l’Ile de France. par ailleurs je ne souhaite pas voter communiste et je me dis que dans le front de gauche, il y a de la place pour les autres forces.

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  • En proposant le futur secrétaire national du PCF comme candidat tête de liste en Île-de-France et l’actuelle secrétaire comme candidats tête de liste pour le département, le PCF casse une possible dynamique d’ouverture qui aurait pu s’instaurer. C’est donner une bien mauvaise image de la démarche du front de gauche. Le PC s’entête à vouloir construire un rassemblement autour de lui. C’est un échec programmé pour l’avenir.

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  • La sempiternelle discorde

    L’unité est un combat : la préparation des régionales ne déroge pas à la règle...

    Autour de la table sont réunis des partenaires qui ont en commun l’essentiel : la volonté de construire des régions solidaires,d’en faire des territoires en rupture avec les logiques libérales.

    Mais une nouvelle fois l’épreuve de la désignation des candidats s’avère redoutable.

    C’est le cas en région Ile-de-France. Certes, tout ne peut se lire avec les lunettes parisiennes. Mais chacun sait que dans notre pays de vieille centralisation, la région capitale sera emblématique pour les militants, pour les médias et en définitive pour les citoyens.
    Ici, le Parti communiste a de solides arguments pour revendiquer la tête de liste régionale. L’histoire sociale et politique, son maillage d’élus, son implantation militante peuvent le justifier. Seulement voilà, il y a deux candidats communistes.

    L’un se prévaut d’une légitimité partisane, Pierre Laurent est le dauphin désigné par Marie-George Buffet à sa succession de secrétaire national du PCF. L’autre se prévaut de son engagement dans la région, de son statut de député de banlieue. Il porte une conception du rassemblement et de la campagne au-delà d’un strict front partisan. Bref, deux candidats, deux histoires, deux possibilités.

    La pluralité des candidatures ne devrait pas être un drame si nous parvenions à déterminer des modes de désignation clairs, acceptés par tous les partenaires.

    Ce n’est hélas pas le cas. Et il y a fort à craindre que la détermination des dirigeants communistes vaille argument d’autorité. Comme en 2007.

    Alors, que faire ? Les réponses des militants étaient très diverses, vendredi soir à Saint-Ouen, lors de la réunion publique organisée par la Fédération et Alternative citoyenne. La tentation de se désengager a été fortement exprimée. On peut le comprendre.

    Pourquoi accepter l’élimination de Braouezec ? Quels sont les arguments de la direction du PCF pour le récuser en dehors d’un refus de principe d’un communiste en dehors des règles du parti ? La faiblesse des arguments anti-Braouezec est telle que de nombreux députés et élus communistes ont fait connaitre leur soutien à cette candidature.
    C’est rageant de constater l’entêtement de la direction du parti en ces périodes de déclaration solennelle sur les leçons tirées de l’histoire antidémocratique du communisme...

    Donc, on comprend le doute, la colère des militants. Mais nous pouvons faire un autre pari.
    Celui de profiter de cette campagne pour consolider la volonté unitaire, pour nourrir le désir de différence et celui d’innover. Le pari de faire entendre notre partition, de faire « notre campagne dans la campagne », en utilisant les atouts que représente la diversité des candidats, des têtes de listes départementales. Nous pouvons faire le pari d’une campagne qui tisse de nouveaux liens entre toute la gauche d’alternative, avec le mouvement social. Pour préparer un autre avenir politique qui s’écarte de cette histoire pathétique. Car il faudra bien en sortir, tous ensemble.

    ● CATHERINE TRICOT ET GILLES ALFONSI

    Lundi 14 décembre 2009

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  • Pour réagir aux propos de Fernande L qui "ne souhaite pas voter communiste" bel esprit d’unité à la veille des régionales quand on pense au nombre de fois où les communistes votent socialiste pour battre la droite !la réciproque ne devrait pas être si douloureuse surtout dans une ville où les socialistes ne se sont pas grandis aux dernières municipales...

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  • Rappelons à nos posteurs que le scrutin des régionales est un scrutin de liste, et que la diversité, l’ouverture à la société civile, la place des différentes composantes du front de gauche se mesure sur l’ensemble des listes, et pas seulement sur la tête de liste locale.

    Le fait qu’en Ile de France, 5 listes départementales sur 8 ne seront pas conduites par des non communistes, est révélateur de la stratégie du Front de Gauche dont Pierre Laurent est un artisan depuis le début.

    Quant au point de vue de Fernande L, je l’ai plutôt compris comme étant une volonté de voter Front de Gauche parce qu’elle ne se reconnait pas dans les options du parti socialiste, sans pour autant donner son blanc-seing au PCF. Elle devrait être rassurée quand elle aura sous les yeux le projet et l’ensemble des candidats.

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  • http://bellaciao.org/fr/spip.php?article95835

    Intéressant cet article dans Bellacio où il est écrit :

    "D’autant plus que, malgré le vote des communistes, dans plus d’une dizaine de départements, les élus PCF sortants iront sur les listes PS dès le 1er tour dans des régions où le vote en a décidé autrement."

    Ou encore que d’autres comme le maire de Sevran, Stéphane Gattignon ou le vice-président du Conseil général du Val de Marne, Jacques Perreux, rejoignent Bové et Europe-écologie"

    Question : Picquet est-il vraiment l’attaché parlementaire de Le Hyaric . J espère que non sinon le comble de la décision bureaucratique serait atteinte sans parler du ridicule ...

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  • Pour être plus complet, l’article de Bella Ciao cité dans le post précédent émane de militants peu favorables au front de gauche et apporte lui même la réponse à la question qu’il pose. Voter sert justement à valider une stratégie et la stratégie largement validée par le vote des militants est celle d’un Front de Gauche élargi avec les conséquences qui en résultent.

    On ne peut pas à la fois voter pour un Front de Gauche élargi et ne pas accepter que nos partenaires n’aient pas leur place. Quand on voit ce qui se passe au NPA où une forte minorité (majoritaire en Ile de France ?) souhaite rejoindre le rassemblement, on ne peut pas ne pas tenir compte de cette réalité, et refaire le coup des collectifs anti-libéraux.

    Oui, il y a une clarification de la stratégie du parti communiste. Confirmation en est que seuls dans 10 départements, le parti communiste partira avec les socialistes, ce qui veut dire que dans les 80 autres, il partira dans le cadre du Front de Gauche.

    Je comprends mal que ceux qui se faisaient les chantres de l’ouverture quittent le navire quand précisément cette ouverture se matérialise de façon concrète. Mais là n’est sans doute pas l’essentiel !

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  • Le Front de gauche sera une construction permanente Le 19 décembre 2009 à 18:42, par Léna

    Des éléments fondamentaux de réponse sur la question des têtes de listes aux régionales ont été donnés. Je n’y reviens pas. Pas plus que sur le fait qu’il s’agit d’une élection "à liste" et que la diversité du rassemblement s’exprime dans la direction et la composition des listes.

    Je pense, de surcroît, que la question des têtes de liste est vraiment secondaire. Les élections régionales se présentent déjà, d’évidence, comme portant un enjeu national. Elles seront donc très politiques.

    Le vote pour les listes Front de gauche sera un vote pour les orientations portées par la démarche Front de gauche et rien d’autre.

    Le fait que dans 80 départements au moins l’orientation Front de gauche soit portée par les communistes constitue un événement qui signifie un grand tournant stratégique.

    Certes, j’aurai préféré un grand chelem, mais le "centralisme démocratique" ne s’appliquant plus dans le Parti j’accepte ces différences et compte sur la dynamique politique de la stratégie de Front de Gauche pour qu’elles s’éliminent d’elles-mêmes dans un avenir très proche.

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  • Que la campagne commence ! Le 11 janvier 2010 à 16:27, par Martine

    Un peu long mais super le meeting de dimanche. Beaucoup d’enthousiasme et pas mal d’albertivillariens.
    Alors oui, c’est parti. L’unité est faite de bonne manière.
    Lire l’Huma de ce jour pour le compte rendu.

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