Il faut soutenir la Régie de quartier :

Les décisions de Karine Franclet sont lourdes de conséquences pour l’emploi, la vie associative et les quartiers populaires d’Aubervilliers. En effet, la Présidente-Maire de l’OPH a décidé de ne pas retenir la Régie de quartier pour le nettoyage des cages d’escalier.

Ce faisant, ce sont 12 femmes d’Aubervilliers dont les contrats vont devoir s’arrêter et qui vont être au chômage.

12 femmes d’Aubervilliers, précaires mais courageuses, qui avaient entrepris des démarches pour s’en sortir par le travail et la formation. La Régie de quartier leur permettait, comme à tant d’autres depuis des années, de se reconstruire.

En supprimant ce service, c’est aussi une tentative nouvelle de la Maire de tuer la via associative d’Aubervilliers. Après avoir expulsé la Pépinière de la Ferme Mazier, après avoir expulsé le café culturel Collective, voilà que la nouvelle municipalité tente de nuire à la Régie de quartier.

Les associations, la vie culturelle et sportive, font la force et l’attraction de notre ville. Au lieu de s’attacher mécaniquement à les affaiblir, il faudrait plutôt les aider et les soutenir.

D’autant que, d’après l’Etat, la Région, il n’y a pas assez d’insertion dans notre ville alors que le taux de chômage est très fort.

Pour l’emploi, pour les femmes d’Aubervilliers, pour la vie associative ; la responsabilité morale et politique de la Ville d’Aubervilliers, c’est de soutenir la vie associative et culturelle et donc la régie de quartier !

Anthony Daguet
conseiller municipal