Beaucoup de monde à la deuxième rencontre de début de campagne

lundi 11 novembre 2019

La seconde rencontre thématique du début de campagne de la dynamique de rassemblement des forces de gauche et de progrès conduite par Meriem DERKAOUI s’est tenue samedi 9 novembre au réfectoire de l’école Jean Macé.

Près d’une centaine d’habitant.e.s se sont déplacé.e.s pour cette réunion placé sous le thème de l’écologie, soit une participation plus importante encore que lors de la première réunion pour ce second long week-end de trois jours..
Tous les quartiers étaient représentés, même si les résident.e.s du quartier de La Villette étaient évidemment les plus nombreux, conséquence encore une fois du porte à porte effectué par les militant.e.s. La participation est donc satisfaisante, dynamique et surtout regroupe toutes les catégories de la population : albertivillarien.ne.s .

Anthony Daguet, animateur de la rencontre à rappelé la démarche : il s’agit pour la Maire et son équipe d’écouter les réflexions des habitant.e.s pour construire un projet d’avenir pour la mandature 2020-2026. C’est-à-dire le début d’une démarche de co-construction dont le thème de ce samedi était « Bâtir une ville durable pour toutes et tous et réussir la transition écologique. »

L’animateur passa ensuite la parole à la Maire qui tout de suite parla de l’horrible journée que chacune et chacun a eu à subir jeudi 7 novembre dernier suite à la fermeture de l’A1 et d’une partie du périphérique pour permettre la mise à l’abri des migrant.e.s installé.e.s porte de La Chapelle. Aubervilliers fut le lieu d’incessants bouchons, d’une congestion bruyante due aux concerts anarchiques de Klaxon qui ont envahi la ville.

Chacun.e a pu mesurer que la plupart des voitures n’étaient pas immatriculé en Seine Saint-Denis.
La pollution de l’air était ce jour là plus importante dans une zone où l’air est bien souvent très vicié.

A ce point du débat la Maire a estimé avoir fait le bon choix en prenant l’arrêté sur la Zone de Faible Emission, interdisant progressivement les voitures polluantes sur la ville afin d’éviter notamment qu’Aubervilliers devienne le parking de la ville de Paris qui avait pris cette initiative quelques mois plus tôt.

La Maire a ensuite rappelé l’important développement qu’Aubervilliers a vécu des dernières années et a dit fermement sa conviction de construire un modèle de croissance raisonnable, soucieux de la places des femmes, des hommes et de la nature, qui permet à chacun.e de vivre dans de bonnes conditions.
La parole a ensuite été donnée à la salle.

Une habitante du Fort d’Aubervilliers a exprimé sa colère et son désaroi contre les barbecues sauvages à la sortie du métro, dont les fumées polluent et incommodent, dont l’hygiène peu recommandable risque de crée des problèmes de santé, et dont l’huile issue des déchets dégrade l’espace public et pollue les sols.
Réponse lui a été faite qu’un plan d’action coordonné à l’image de ce qui s’était passé avec le marché sauvage avenue Jean Jaurès il y a quelques mois est en préparation.

Les citoyens ont témoigné de la difficulté de se déplacer et de respirer le fameux jeudi noir. Et s’ils approuvent la ZFE posent aussi le problème quotidien de la circulation et du stationnement.
La Maire a pu communiquer sur le fait que 20% des places de parking des bailleurs sociaux n’étaient pas attribuées et informé que l’OPH d’Aubervilliers a confié le soin de commercialiser ces places aux riverains non locataires via un partenaire qui a développé une application en ce sens.

Il a aussi été question de la végétalisation de la ville. Pour lutter contre le réchauffement climatique une de solutions préconisée au niveau mondial est de replanter la planète. Aubervilliers doit y d’autant plus sa place qu’elle est est très minérale et pauvre en espaces verts.
Un habitant très impliqué sur ces questions a pu se faire l’écho du travail de chercheurs du CNRS sur Aubervilliers et du diagnostic CapAdapt sur notre ville.
En plantant 500 arbres supplémentaires la municipalité travaille dans le bon sens pour lutter contre le réchauffement climatique, y compris sur le ressenti de chaleur lors des canicules, pour autant il faudrait planter 1500 arbres pour sentir un réel changement. La proposition est prise très au sérieux.
Par ailleurs, le constat est fait que beaucoup d’acteurs sur la ville sont impliqué sur cette thématique : il est proposé de créer un conseil de la transition écologique pour coordonner leurs actions et gagner en efficacité.

Planter des arbres oui ! Mais pas n’importe comment ! Deux expériences de mini-forêts ont eu lieu récemment rue Heurtault et rue de la Commune de Paris qui permettent de lutter plus efficacement contre la production de carbone. Une habitant valide ces expérience mais propose une méthode supplémentaire : créer une mini-forêt primaire plus efficace encore !

Dans la salle il a pu être rappelé que de nouveaux espaces verts sont prévus dans les nombreux projets d’aménagement. Par ailleurs le nouveau Plan Local d’Urbanisme Intercommunal fait la part belle aux obligations de pleine terre et de végétalisation. Oui mais attention souligne l’élu à l’écologie le PLUI ça reste un cadre pour la construction de logement entre autre, or une question est la soutenabilité du développement de cette ville.

Le manque de pistes cyclable et leur non-respect par les voiture est un point difficile de la vie à Aubervilliers. Il faudrait créer des continuités cyclables, sécurisées, qui permettent de se déplacer d’un point à l’autre de la ville. Et verbaliser les véhicules qui se stationnent dessus. Un comité vélo a récemment été créé dans ce but.

Il a aussi été d’éducation : il s’agit de renforcer les actions éducatives de sensibilisation sur les bonnes pratiques durable, à l’école et en dehors. Il a par ailleurs été rappelé que la thématique écologique est plébiscitée par le conseil municipal des enfants et par l’enquête réalisée au des jeunes qui faites l’an dernier.

a été Bien manger aussi fait partie des préoccupations des habitant.e.s. Il a été créer la cantine solidaire anti-gaspi qui reprend les denrées non consommées des cuisines des restaurants d’entreprises pour les réutiliser le lendemain midi à « rest’auber » implanté au coeur de la maladrerie pour 3,5€. Un projet est en cours d’élaboration pour produire de la culture maraichère raisonnée à destination des plus pauvres, une sorte d’AMAP populaire.

Il aurait aussi pu être question des projets de rénovations urbaines qui font la part belle à la réhabilitation des bâtiments pour améliorer les économies d’énergies.

On a bien sur évoqué la propreté surtout sous l’angle de la lutte contre les dépôts sauvages et la création de garages solidaire pour proposer une solution à la mécanique sauvage.

Enfin, la réunion s’est conclue conclut sur l’appel à l’unité à gauche d’une albertivillarienne de toujours qui déplore la division et rappelle le danger de la droite y compris dans cette ville. Elle est fortement applaudie.

La Maire, reprenant la balle au bond, redit son attachement à l’unité et à la diversité. Elle souhaite unir toutes les énergies pour permettre d’être plus forts face aux appétits des intérêts privés, de l’Etat piloté par En Marche et d’autres partenaires envers qui la future municipalité aurait plus de poids si elle était unie. La transition écologique pourrait d’ailleurs être l’une des bases fortes de ce rassemblement à l’image de l’accord avec Europe Ecologie les Vert qui a été conclu il y a peu.
Il aura aussi été question des logements, de la lutte contre l’habitat insalubre, de la mlise en place du permis de louer pour lequel les participant.e.s souhaitent qu’il soit élargi à toute la ville.

Prochain rendez-vous est donné samedi 16 novembre école Edgard Quinet pour discuter du cadre de vie.

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