Stop aux violences, solidarité avec les victimes de feminicide

mardi 20 novembre 2018

Dans la nuit du jeudi 14 novembre à Aubervilliers, dans le quartier Paul-Bert, rue de Presles, Marie, jeune femme de 28 ans, mère de 5 enfants a été victime d’un crime odieux de la part de son ex-compagnon.

Nos premières pensées vont à ses enfants, à sa famille, à ses ami-e-s et à ses voisin-e-s choqué-e-s et bouleversé-e-s par ce terrible drame. Les communistes d’Aubervilliers tiennent à leur présenter leurs plus sincères condoléances.

Grâce aux dispositifs exceptionnels et inédits mis en place par l’Observatoire départemental des violences envers les femmes créé par le Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis en 2002, les enfants de la victime ont pu immédiatement bénéficier d’une véritable prise en charge par des professionnels.

Aujourd’hui, en France, une femme meurt tous les deux jours sous les coups de son compagnon ou de son ancien. Une femme sur dix est victime de violences conjugales.

Plus que jamais, il devient urgent qu’aucune femme ne se retrouve seule face à une situation de violences qui la met en danger. Pour une société sans violences, de respect et d’égalité, agissons ensemble pour mettre en place des mesures de solidarité à l’intérieur de nos villes, de nos quartiers pour rompre le silence et la solitude des victimes.

En hommage à Marie, pour dire stop aux violences et porter toute notre solidarité, les communistes d’Aubervilliers et de la Seine-Seine-Denis se joindront à la marche organisée par la Municipalité d’Aubervilliers au départ de la place de l’Hôtel de ville 15h00, ce dimanche 25 novembre 2018, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

1 Message

  • Dignité et détermination Le 26 novembre 2018 à 09:46, par Léna

    Sous un ciel gris de nuages, nous étions 500 hier après midi à marcher de la place de la Mairie à la rue de Presles où résidait Marie.

    Meriem Derkaoui, Ernestine Ronai et un frère de Marie ont parlé.

    Nous serrions les dents et les poings.

    Nous pensions à Marie et aux cinq enfants (dont trois triplés nés il y a peu).

    Les cafés se sont vidés pour regarder passer le cortège.

    Les visages étaient fermés.

    Aubervilliers était en deuil.

    Les femmes d’Aubervilliers et du monde entier ne doivent plus subir de violences.

    Les temps doivent changer.

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