Déclaration du groupe des élus communistes et républicains « TOUS ENSEMBLE POUR AUBERVILLIERS » et de Jean Jacques KARMAN et Pascal BEAUDET, conseillers généraux d’Aubervilliers

La Roseraie doit être sauvée !

lundi 20 janvier 2014

Nous venons d’apprendre que l’Hôpital européen de la Roseraie a déposé le bilan début janvier et qu’un administrateur judiciaire allait être nommé.

L’Hôpital européen de la Roseraie est une véritable institution à Aubervilliers et en Seine-Saint-Denis. Il possède de nombreuses spécialités (notamment en cardiologie, en traitement du cancer). Il accueille quotidiennement des centaines de personnes. Il emploie au moins 600 personnes, médecins, infirmiers, aides-soignants, personnel médical et administratif…

Sa fermeture constituerait un vide difficile à combler dans le paysage de la santé publique à Aubervilliers et dans le département à l’heure où de nombreux établissements sont directement menacés comme la Maternité des Lilas ou voient leurs dotations, donc leurs capacités d’accueil, diminuer.

Dans une ville populaire comme Aubervilliers, où la santé est une préoccupation centrale, nous ne pouvons pas nous résoudre à voir disparaître un équipement de ce niveau et d’une telle importance. Nous nous engageons à faire tout ce qui est possible pour maintenir son activité.

Nous demandons à l’Agence régionale de santé et à la ministre de la Santé, Marisol Touraine, d’aider cette structure, concessionnaire de service public hospitalier, à surmonter ses difficultés financières afin de maintenir un équipement essentiel pour les habitants de la ville et du département.

Aubervilliers, le 20 janvier 2014

31 Messages

  • La Roseraie doit être sauvée ! Le 21 janvier 2014 à 11:59, par Occasion manquée

    Il y avait un projet de reconstruction de cet hopital au Marcreux. Celui-ci a clapoté par manque de soutien de la municipalité actuelle et l’hopital a du faire sur son emplacement actuel inadapté : accès difficiles, manque d’espace, difficulté à respecter les normes de conformité.

    Je sais que la structure financière de ce complexe hospitalier est alambiquée et qu’un repreneur est toujours possible, du moins on le souhaite. Mais compte tenu de la situation actuelle de l’établissement, il me semble évident que ce sera plus dur qu’avec un équipement fonctionnel.

    Au delà de la difficulté sans doute réelle de l’établissement, je crois que la municipalité ne s’est pas donnée les moyens de doter le territoire d’un outil de santé performant. C’est dommage...

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    • La Roseraie doit être sauvée ! Le 21 janvier 2014 à 12:22, par Pravda

      Le projet du Marcreux a capoté parce que la municipalité communiste de Saint-Denis (avec un Stéphane Peu très offensif sur le sujet) s’y opposait frontalement pour cause de concurrence avec l’hôpital cardiologique du Nord. Que Plaine Commune, via son président, a soutenu cette position. Et que l’ARS, où figurent quelques amis de ceux-ci, a emboîté le pas...

      Elu communautaire, Pascal Beaudet n’a pas été d’une grande utilité, c’est le moins que l’on puisse dire, pour faire revenir les camarades à de meilleurs sentiments...

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      • La Roseraie doit être sauvée ! Le 21 janvier 2014 à 13:03, par kiki d’auber

        Le MACREUX est vraiment mal desservi par rapport aux transports en commun (bus 170) contrairement au 4 CHEMINS (bus 150, 152,170 etc.) et le métro. Avoir un hôpital, c’est bien, encore faut-il qu’il soit accessible au plus grand nombre pour ce qui concerne les transports. Cela, je pense participe à la grande fréquentation de la ROSERAIE. Quant au dépôt de bilan, c’est incompréhensible !

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        • La Roseraie doit être sauvée ! Le 21 janvier 2014 à 13:08

          Le Marcreux : proximité de la A 86 et de l’A1, espaces pour se garer, je ne suis pas un partisan du tout voiture mais pour des malades ou des accidentés, c’est quand meme mieux...
          Et puis l’orgabisation de l’espace intérieur est essentielle. Aux quatre chemeins, on est au bout du bout... Et souvent hors normes...

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          • La Roseraie doit être sauvée ! Le 21 janvier 2014 à 13:41, par kiki d’auber

            Pour les personnes habitantes d’ Aubervilliers la A1 et La A86 n’auraient été guère utile pour ce rendre au Macreux.
            Maintenant pour des personnes venant de l’extérieure d’Aubervilliers ,Paris ou Banlieue et à condition d’avoir une voiture (moins de 50% des parisiens ont une voiture) oui c’est deux axes sont intéressants ainsi que pour le parking. Mais pour ce parking, aurait -il été si grand que ça quand on ajoute les employés qui seraient venu travailler en voitures sur ce site.

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            • La Roseraie doit être sauvée ! Le 21 janvier 2014 à 13:46

              Assurément, mais vu la taille de l’établissement, on ose espérer qu’il n’accueille pas que des gens d’Auber. Et dans un domaine d’activité où les transports sanitaires ont importants, (on n’a pas fait prendre le tramway à Schumacher pour aller au CHU de Grenoble), c’est un élément essentiel.

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      • La Roseraie doit être sauvée ! Le 21 janvier 2014 à 13:10

        C’est pour ça qu’il aurait mieux valu qu’il fut maire à ce moment là...

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      • La Roseraie doit être sauvée ! Le 21 janvier 2014 à 13:56

        C’est pour ça qu’il aurait mieux valu qu’il soit maire à ce moment là...

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      • La Roseraie doit être sauvée ! Le 29 janvier 2014 à 07:37, par Observateur

        La relocalisation de l’Hôpital européen n’a pas été menée à bien parce que l’équipe en place dirigée par Jacques Salvator a été nulle comme à son habitude, beaucoup plus intéressée par brader le foncier aux promoteurs immobiliers qu’à se battre pour la relocalisation de cet équipement de santé utile à la population d’Aubervilliers et du département. La relocalisation de La Roseraie ne dépendait pas de Plaine Commune mais bel et bien d’Aubervilliers. Le dossier était pratiquement mené à terme. S’il y avait eu la volonté politique de la commune, cette relocalisation aurait eu lieu et nous ne serions pas en train d’assister à un dépôt de bilan.

        Il est vrai que les élus de Saint-Denis ont émis un avis défavorable. Il est aussi vrai que les élus communistes d’Aubervilliers avaient à l’époque fait une déclaration très claire en faveur de la relocalisation, expliquant qu’elle ne constituait pas une concurrence envers les établissements de santé de Saint-Denis.

        Quant au rôle de Pascal Beaudet, élu d’opposition à Aubervilliers, et seul élu du groupe communiste d’Aubervilliers à Plaine Commune, on se demande bien comment il aurait pu à lui seul redresser le naufrage du au manque de suivi du PS sur ce dossier. Contrairement à Jacques Salvator, et il n’a pas le téléphone magique qui permet de joindre à tout moment n’importe quel ministre. Téléphone qui n’a cependant permis ni la relocalisation de La Roseraie, ni l’implantation de la piscine olympique.

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        • La Roseraie doit être sauvée ! Le 27 février 2014 à 14:28, par Joël

          Non, le terrain est géré par la SEM Plaine Commune. De facto, Aubervilliers ne décide qu’en matière de Permis de construire. Et il est quand même fort de voir que Pascal Beaudet ne pouvait pas défendre à lui tout seul le dossier sachant que le Président de l’Agglo était encore, il me semble, Elu PCF..
          Par ailleurs, le terrain du Port Chemin vert servira à la construction de la grande Mosquée grâce à l’équipe en place. On ne peut donc que se féliciter de la reconstruction sur place de la Roseraie et de la réalisation d’une vraie Mosquée que les Albertivillariens attendent depuis des décennies !!

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      • La Roseraie doit être sauvée ! Le 8 avril 2014 à 19:14, par Palatine

        M. Peu fait a la direction parti d habitat plaine commune fonction attribution de logement sociaux

        Monsieur Peu il y connaît quoi a la Santé il ferait mieux de balayer dans ces services car en grattant un Peu il doit y avoir matière car dans les institutions territoriale les avantages .

        Il y a pléthores de passent droit.
        Et de quel droit Habitat plaine commune donne t il son avis sur la construction d’un établissement Hospitalier privé.
        Cordialement

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  • La Roseraie doit être sauvée ! Le 28 janvier 2014 à 08:23

    Il serait utile de savoir ce que font les salariés de la Roseraie pour que nous puissions soutenir leur action pour préserver l’emploi et les soins rendus à la population.

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  • La Roseraie doit être sauvée ! Le 1er février 2014 à 23:32, par Comme quoi....

    Un voeu a été voté à l’unanimité du conseil municipal jeudi dernier. Il est visible sur le site du PS : http://www.ps-aubervilliers.fr/?p=1680

    On ne peut que se féliciter de ce vote sur un texte manifestement co-écrit par des élus socialistes et communistes d’Aubervilliers.

    Comme quoi...

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  • Ce qu’il faut savoir Le 11 février 2014 à 15:34, par Jake Sully

    Bonjour,

    Si vous permettez je vous soumet mon avis sur cet établissement que je connais bien et pour cause. Ce sera un peu long mais permettra peut être d’éclairer vos lecteurs.
    C’est très bien de désirer conserver cet établissement au sein de votre ville, mais encore faut-il voir les choses en face tout le monde est un peu coupable de cette situation.
    Il faut savoir qu’ un établissement privé de soins génère dans le meilleur des cas 1 ou 2% de rentabilité, c’est dire. C’est pourquoi des groupes de santé (des marchands de soupe il est vrai) dont les actionnaires sont des banques ou des groupes d’investissement (Blackstone par exemple) gèrent pragmatiquement ces établissements en partenariat avec des groupes immobiliers ( Gecimed) qui bâtit des établissement contre des loyers. Des partenariats inévitables et des montages financiers complexes bien loin des salariés... Tout ceci financé par des emprunts bancaires. Désormais les établissements de santé c’est de l’hôtellerie. A l’Hopital Privé d’Antony vous avez des chambres individuelles en maternité à 450 euros par jour, impossible de faire cela à La Roseraie vu l’état de l’établissement. Quand aux maisons de retraites une manne financière pour très peu de personnel. Le but ? Tout revendre au bout de quelques années avec un bénéfice à la clé.

    A la Roseraie, en 2000 lors du passage aux 35 heures un accord a été signé à la va vite qui a été très généreux avec les salariés surtout les salariés de nuit. Tout ceci en plus de vieux accords d’entreprise déjà généreux. Les 35 heures ont induit d’énormes difficultés de planning et l’embauche de nombreux vacataires pour boucher les trous dus aux 35 heures sans compter les dizaines d’heures supplémentaires. Le tout avec des charges salariales ne cessant d’augmenter ainsi que la "taxe handicapés" multipliée par 3 etc.
    Une partie du personnel de nuit a monté un dossier prud’homal aussi injuste qu’imposant. Devant tout cela la clinique s’est vendue rapidement et le groupe Italien qui a racheté l’établissement s’est trouvé avec un établissement un peu obsolète, des conflits salariaux, un code du travail français énorme et complexe, une T2A qui implique une baisse du chiffre d’affaire et une accréditation très lourde à mener qui a lieu tous les 4 ans... Bref pas une sinécure. Les directions se sont succédés, un Directeur tous les 12 mois environ, une véritable valse de Cadres. Chaque mois de décembre le Directeur était remercié. Chaque nouvelle équipe se défaussant sur la précédente sans pour autant régler les problèmes. La patate chaude allant de main en main, les salariés ont pu obtenir leurs demandes sans même aller aux prud’hommes, une aubaine et ils en profitent depuis des années. Les directeurs étant plus des pigeons voyageurs qu’autre chose ; des aventuriers de divers groupe ayant des expériences parfois douloureuses, mais très fructueuses pour eux en tout cas. Les économies c’était pour les autres. Avec cela les médecins non salariés et payés en honoraires ne se sont pas privés d’instaurer des dépassements d’honoraires. Mais quand il leur a été demandé d’aider l’établissement en participant aux charge de l’entreprise, il n y a plus personne. Le privé ce n’est pas l’Assistance Publique il n y a pas le contribuable pour payer la note. D’ailleurs l’établissement versait beaucoup de taxes à la commune ne l’oublions pas.
    Avec le manque de médecins et de personnel soignant (certains cumulent 2 ou 3 employeurs médecins y compris) l’activité baisse mais pas les charges fixes.
    En résumé :
    - L’établissement est obsolète, et ne pourra pas répondre aux normes énergétiques obligatoires dans quelques années. Il faudrait le refaire entièrement ( 50 millions au bas mot)
    - Des charges salariales trop importantes et certains soignants qui ont bien profité du système quitte à mettre leurs collègues administratifs dans la mouise.
    - Un turn over incessant à la Direction avec des personnes plus ou moins charismatiques ce qui ne favorise pas la fidélisation du personnel
    - Une T2A insuffisante pour le privé.
    - Des médecins pas impliqués dans la vie économique de l’établissement
    - Un actionnaire qui ne peut plus boucher les trous ce qu’il fait depuis des années
    Les solutions :
    - Vendre à un groupe comme la Générale de Santé ou Capio pour une somme symbolique. Vitalia est plutôt présent en Province. Le Directeur actuel connait Capio, à voir...Peut être l’établissement serait fermé et les lits conservés dans un établissement neuf.
    - La commune prend en charge l’établissement qui devient public. Mais il faudra éponger pas mal de dettes et l’établissement serait déficitaire de toutes façons ce qui implique que le contribuable prenne en charge le déficit, pour moi la meilleure solution.
    - L’établissement ferme, il reste la polyclinique. Les patients iront au CCN ou à Drancy.
    - Rétablir les 39 heures (un peu impensable pour vous je sais bien).
    - Obtenir une enveloppe de plusieurs millions d’euros de l’Etat.
    Bon courage a une certaine partie du personnel courageuse qui ne méritait pas cela.
    Donc vos réflexions sur la pertinence du déménagement de la clinique sont sans doute exacts mais ne sont qu’une partie du problème.

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    • Ce qu’il faut savoir Le 11 février 2014 à 17:30, par tout savoir

      et si le véritable problème n’était pas seulement les charges de personnel mais le manque d’investissement des anciens propriétaires qui a conduit à la suppression des autorisations permettant les opérations cardiologiques (fermeture des plateaux techniques) qui rendaient "rentable" l’établissement.

      Une fois de plus c’est l’arbre qui cache la foret ...nos amis italiens ont cru faire une bonne affaire jusqu’à ce qu’ils découvrent que les agréments ne leur seraient pas donnés pour la cardiologie et que les chirurgiens soient passés à l’ennemi ( la générale de santé...)...quand la santé devient une marchandise soumise à la dure loi du marché...ce sont les malades, le personnel et la santé qui paient...

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      • En réponse à tout savoir Le 11 février 2014 à 19:29, par Jake Sully

        C’est vrai que la situation s’était dégradée rapidement. Les 35 heures ont fait très mal et bien sûr la T2A mais pas qu’à la Roseraie et le fait d’avoir versé des sommes aux équipes de nuit n’a pas arrangé. Mais c’est un tout effectivement. Il n y avait plus de fonds propres avant le rachat. Mais il y avait encore toutes les autorisation.Et les charges fixes ne cessaient d’augmenter (informatique, Qualité, PMSI, etc...)

        Les italiens ont plutôt été discrets à leur arrivée et ils ont rapidement diagnostiqué que l’établissement ne répondait pas aux normes d’établissements modernes comme ils possèdent en Italie. Aujourd’hui un établissement doit être aux normes (faible émission de carbone, consommation maîtrisée, des blocs disposés de manière cohérente, toutes les paries adaptées aux handicapés etc. ) donc la décision de construire un établissement d’un cout de 150 millions a été vite annoncée. Etait-ce sincère ? je pense que oui. Difficile de se faire une idée parce que la Direction italienne était très discrète (mais très correcte). Par contre au niveau des Directeurs c’était la Bérézina. En fait à la Direction il n y a jamais eu de bon climat depuis le début des années 2000. Quant aux Directeurs pour 1 de bien, 3 médiocres. Il y a eu tous les profils. les Directeurs virés de tous les groupes existants venant trouver une place qu’ils n’espéraient plus amenant femmes et enfant aux postes de Direction (si !), sans compter les amis. Mais c’est pareil dans beaucoup d’entreprises.
        Alors pour répondre à votre question sur les autorisations, il est nécessaire qu’il y ait des chirurgiens pour opérer en cardio ou ailleurs bien sûr. Les chirurgiens ce sont des "stars" qui sont très demandés. Ils apprécient beaucoup de travailler à l’Américain ou Ambroise Paré à Neuilly, au pire au CCN à Saint Denis ou a Massy et franchement Aubervilliers c’est pas trop leur tasse de thé.
        Alors quand les chirurgiens viennent se plaindre à la direction pour divers motifs, il faut vraiment posséder une réelle personnalité et/ou du charisme pour leur répondre. Parce que dès qu’ils voient que le Directeur n’est pas à la hauteur et bien ils s’en vont tous simplement. A Massy pour l’un, au CCN pour l’autre... Et quand le chirurgien part, et bien le réanimateur par peu après et les anesthésistes aussi... Et voilà comment un service se vide... Et comme on ne recrute aucun remplaçants, (allez débaucher un chirurgien qui bosse dans le 92 pour aller à Auber...) et bien on perd les autorisations.
        Donc, l’argument du manque de volonté de financer des plateaux techniques n’est pas totalement imputable aux italiens, car de toutes manières il n y avait plus de chirurgiens.
        Je suis d’accord sur la fin de votre message.

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        • Très intéressant ! Le 26 février 2014 à 13:13, par ifergan

          Bravo pour votre réponse qui nous éclair un peu mieux sur les raisons de ce naufrage.
          Vous nous avez montré parfaitement que dans une clinique il faut avoir un but commun : l’offre de soin et la qualité qui va avec.
          À partir du moment ou chacun place ses intérêts au dessus de ce but, c’est la fin.
          D’après ce que je comprends tout le monde à sa part de responsabilité et pas seulement ceux qui ont l’habitude d’être montré du doigt (les medecins et la direction)

          Merci encore et j’espère qu’au moins celà servira de leçon aux autres établissements de santé (qu’ils soient publics ou prives)

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    • Ce qu’il faut savoir Le 23 avril 2014 à 22:02

      .Bonsoir j ai bossé 40 ans a la Roseraie et la j ai l impression de ne pas avoir connu cette Roseraie avec le récit que vous faites...

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  • La Roseraie doit être sauvée ! Le 26 février 2014 à 14:15, par C GRAVE DOCTEUR

    Ce débat sur la Roseraie est très riche et pose des questions :

    Les usagers de l’établissement ont généralement l’image d’un établissement dans lequel on a des rendez vous sans attendre et où le plateau technique est performant. Pour autant, on a aussi le sentiment de la surconsommation d’examens et d’actes médicaux pas forcément indispensables. On a l’éclairage du pourquoi dans les propos de certains internautes, mais aussi en filigranne le pourquoi d’un risque sur la qualité des soins.

    Il semble évident à la lecture des propos des uns et des autres que le non transfert de la Roseraie, tel qu’il aurait du se faire au Marcreux constitue un handicap sérieux pour l’avenir de l’établissement.

    La question des 35 heures, si on y va par ce chemin, bien sûr que des infirmières polonaises sous régime de la circulaire Bolkestein coûteraient moins cher. Pour autant cela règlerait-il les problèmes de mise aux normes de l’établissement, de la direction et des pratiques ultra-libérales des praticiens hospitaliers ?

    Au contraire, il pose la question de la formation et du recrutement dans le corps des infirmièr-e-s. Alors qu’il y a de nombreux candidats, les filières sont extrèmement sélectives et aboutissent à une insuffisance du nombre de personnels infirmiers qui ne touche pas que la Roseraie. L’éducation nationale ne peut-elle pas imaginer des cursus de formation spécifiques, quitte à proposer une année de formation supplémentaire pour des candidat-e-s qui auraient besoin d’un soutien plus important pour accéder à cette qualification ?
    Et si on surpaye les équipes de nuit (ce que je demande encore à voir), c’est que c’est peut-être le seul moyen d’avoir du personnel sur ce créneau horaire.

    Bref, tout cela pose la question de la maîtrise publique du service de santé. C’est vrai que par la capacité d’accueil et de réponse rapide à la demande, la Roseraie répond positivement et tient une place qu’il faut défendre à Aubervilliers. Pour autant, il est regrettable que la mairie dirigée par Jacques Salvator n’ait pas su accompagner l’établissement vers une relocalisation qui n’aurait pas tout réglé mais aurait facilité bien des choses aujourd’hui.

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    • Autres précisions Le 26 février 2014 à 19:42, par Jake Sully

      Bonjour,
      Je passais sur le site et j’ai vu vos nouveaux messages.
      Il n’est pas aisé de faire comprendre cet établissement pour quelqu’un de l’extérieur, Il faut séparer certaines problématiques. Nous noterons tout d’abord que la Polyclinique semble épargnée ce qui est assez logique car les médecins sont salariés et que c’est un établissement de jour a très forte majorité de salariés administratifs. De plus c’est une association qui bénéficie de la loi de 1901. La clinique est un établissement privé pur jus.
      Pour moi, le déplacement de la Roseraie aurait bien sûr résolu le problème de l’ obsolescence de l’établissement. Etablissement neuf = normes thermiques respectées, économies de maintenance, baisse des charges (électricité, eau, etc...), tout en sachant que le coût de la construction aurait été très élevé.
      Si on lit les déclarations du représentant du CE dans la presse, la Clinique aurait eu un redressement de l’URSSAF de 3 millions d’euros pour travail dissimulé (Roumains ? Médecins roumains, infirmières roumaines ?) Il faut juste savoir qu’en France, l’URSSAF est redoutablement connue pour traquer du travail dissimulé à toutes les sauces. Par exemple, si vous ramenez du travail chez vous le soir, et bien c’est du travail dissimulé et l’employeur doit des cotisations, du salaire et peut être emprisonné. c’est un exemple parmi d’autres. Par dessus cette problématique il y a le code du travail le plus compliqué et sévère du monde sans aucune discussion possible. Certains salariés sont de véritables experts du droit du travail et les négociations annuelles peuvent donner des sueurs froides aux employeurs. Sérieusement comment convaincre des investisseurs en France avec un code du travail aussi redoutable et des charges aussi élevées.
      Vous évoquez les 35 heures et les infirmières roumaines, mais permettez moi de vous dire que ce n’est pas lié. Prenons le passage aux 35 heures dans un bureau d’une banque du CAC 40. Un service administratif de 5 personnes par exemple. Lors du passage les agents restent en 39 heures et bénéficient de RTT pour le même salaire. Lors de la prise de RTT d’un agent, les 4 autres absorbent le travail du collaborateur absent. Résultat des courses : Masse salariale inchangée malgré les 35 heures. De plus les collaborateurs ont tellement peur d’être délocalisés en Irlande ou en Pologne que personne ne bouge un sourcil.
      Dans un établissement de soins pour UN poste d’infirmière en 24 heures 7/7 il convient de prendre compte qu’une infirmière travaille 7 jours sur 14 (elle a donc 7 jours de repos sur 2 semaines) auquel il convient de prendre compte des congés payés, mais aussi des RTT et des récupérations de jours fériés. Bref pour un poste jour/ nuit il faut environ 6 personnes pour assurer les 365 jours en 24/24 ! Je crois que c’est assez clair. Il a donc fallu embaucher des vacataires pour boucher les trous de plannings. Et pendant ce temps les tarifs de la Sécurité Sociale n’ont cessé de stagner, voire de baisser et cela devient de plus en plus dur chaque année. De plus la carrière d’une infirmière est courte (usure ou envie de travailler en libéral ).
      Quand j’évoque que le personnel de nuit serait "surpayé" il ne faut pas comprendre que le personnel serait trop payé pour ce qu’il fait, il ne s’agit absolument pas de dénigrer des salariés. Des accords d’entreprises ont été signés il y a longtemps très avantageux (à l’époque) qui se sont ajoutés à l’accord 35 heures. Des salariés en ont profité je n’irai pas plus en avant. Les nouveaux propriétaires ne comprenant rien au droit du travail français ont été démunis et ont payé, tout cela n’existe pas en Italie. Dans la plupart des établissements le personnel est payé selon la convention collective, basta...
      Concernant la formation d’ infirmière, cela fait 20 ans que le problème est sur la table. Comme celui des sages femmes d’ailleurs. Donc j’imagine que rien n’évoluera.
      Donc activité en baisse, établissement un peu ancien, certains et je précise certains salariés qui n’ont pas joué le jeu, des charges fixes et salariales trop importantes. De plus un établissement privé est désavantagé par rapport à l’AP-HP. Il y a les mêmes obligations légales mais beaucoup plus de personnel que dans le privé. C’est plus facile de faire une accréditation avec 50 personnes aux ressources humaines contre 5 dans une clinique. Un Directeur doit garantir et souvent participer à des kilos de réunions obligatoires (CLIN, CLUD, Comité éthique et des dizaines comme cela). Cerise sur le gâteau le public a le droit d’ être en déficit et la Sécurité Sociale rembourse plus...Et les médecins sont salariés ! Ce qui explique les coups de colère de la FHP (voir leur site ) et après vous vous étonnez que les cliniques font des examens inutiles ou facturent une chambre individuelle un bras .
      Il y a un curieux déséquilibre en France. Les entreprises qui réalisent de forts bénéfices délocalisent pour gagner plus. Par exemple Good Year qui ne pouvant discuter avec les syndicats (parfois obtus) se barre en Pologne et construit une usine neuve et moderne qui peut sortir 17 millions de pneus par an et payer ses salariés moitié prix avec deux fois moins de personnel. Les ultra riches qui font la même chose et ne payent pas leur impôts et vont dans des paradis fiscaux. Les entreprises qui ne peuvent pas délocaliser, comme la Roseraie, mais qui subissent des charges énormes et un droit du travail abyssal ne s’en sortent pas.
      Bref je ne suis pas certain que des infirmières roumaines ou un établissement neuf résolve tous les problèmes. Seul un groupe de cliniques (Vitalia, Génarale, etc.) peuvent s’en sortir en mutualisant leurs ressources sur plusieurs établissements, en usant et abusant de stagiaires et de contrats aidés, et en établissement des partenariats public/privé, et bénéficier d’une ingénierie fiscale.
      Maintenant si vous me demandez, rien ne vaut un établissement public pour plein de raisons que je ne peux exprimer ici, mais bon, donner des ronds à Blackstone ou a des fonds souverains chinois ça la fout mal.

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    • La Roseraie doit être sauvée ! Le 26 février 2014 à 22:26

      naturellement ces la faute des socialiste ,malgré que sous le mandat des communistes il y avait moyen de moyenner moyen age ,qu’a fait beaudet ?

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  • La Roseraie doit être sauvée ! Le 27 février 2014 à 07:39, par plaine co

    Pour le non déplacement de la roseraie allez demander au président de plaine commune Braouzec (communiste) et au maire de saint Denis paillard ( communiste) pourquoi la roseraie n’a pas pût se relocaliser sur la ZAC port chemin vert.

    c’ est tout simplement pour protéger l’hégémonie de st denis car St. Denis à laisser construire une clinique en face des francs moisins évidement sans concerter son voisin pourtant cette clinique est à trois cent mètres d’Aubervilliers mais aussi pour protéger le centre cardiologique du Nord et enfin pour préserver l’hôpital delafontaine.

    il suffit de vérifier les positions de chacuns à plaine et tout s’éclaire .

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  • La Roseraie doit être sauvée ! Le 27 février 2014 à 09:04, par souvenirs, souvenirs
    • La Roseraie doit être sauvée ! Le 27 février 2014 à 10:06

      6 ans après, qu’ont fait les socialistes de leur victoire : jugez plutôt ! Place à la droite, Il se dit qu’Augy est de retour...

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    • JJK doit être sauvé ! Le 27 février 2014 à 14:22, par Albert

      Merci pour ces souvenirs en vidéo. J’ai beaucoup apprécié l’intervention de Monino et son analyse du pcf.
      Puisqu’on en est aux souvenirs, on pourrait reparler d’un élu , troisième sur la liste, qui s’est présenté en 2001, contre Ralite qui menait une liste de gauche plurielle, candidat qui s’est maintenu au deuxième tour avec le risque évident de laisser la ville à la droite. Un peu plus d’une centaine de voix. Ce même personnage s’est vu réintégré dans le conseil municipal 3 ans plus tard avec un joli poste d’adjoint.
      Comme quoi, il faut laisser du temps au temps.

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    • La Roseraie doit être sauvée ! Le 6 avril 2014 à 22:19, par Palatine

      La vidéo est nulle a aucun moment elle parle de La Roseraie.Lol

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  • La Roseraie doit être sauvée ! Le 27 février 2014 à 12:40, par C GRAVE DOCTEUR

    Il faut rendre hommage au site qui permet un bon éclairage sur la Roseraie, surtout par les interventions de ceux qui manifestement vivent la situation de l’intérieur comme "Jake Sully". Comme quoi, on peut avoir un débat intéressant pour peu qu’on reste sur le fond.

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  • La Roseraie ne doit pas être sauvée ! Le 25 mars 2014 à 17:10, par helen

    Bonjour,

    cet établissement doit etre fermé pour les motif suivant
    - personnelle dessagreable
    - medecin incompétent
    - suivi des dossier nul
    - erreur medical tt le temp
    juste faire des chiffres

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  • sauvée par qui ? Le 12 octobre 2014 à 18:10, par Basile

    Dans une ville populaire comme Aubervilliers, où la santé est une préoccupation centrale....

    la Roseraie doit-être sauvée.

    Slogan facile typique du PC. Mais qui paye ? J’en sort de la Roseraie, en courant, et n’y remettrais plus les pieds, car j’ai eu l’impression d’être un pigeon providentiel. Déjà, alors que je ne débourse plus rien chez le médecin depuis des années grâce à ma carte vitale et mutuelle, je tombe des nues devant le chèque qu’on me demande pour un examen. Visiblement, ils ont besoin d’argent frais immédiatement. Passons.

    Suite à cet examen, on m’a demandé de revenir le lendemain pour voir un autre praticien pour confirmer le diagnostique. Je suis agréablement surpris de tant de sollicitude. Mais le lendemain, surprise, alors que je vais à la salle de consultation comme la veille, on me demande de retourner à l’accueil. Je suppose que c’est purement administratif. Que nenni, on me demande de re-casquer plein pot.

    Quelques jours plus tard, je me présente pour un troisième examen, différent cette fois, mais pour le même problème. A l’heure venue, il y avait encore 3 personnes devant moi. Visiblement, pour éviter les trous coûteux dans la journée dus à d’éventuels désistements, on fait du surbooking. Le médecin en question, en contrepartie, traîne les pieds de son bureau contigu à la salle d’examen. D’un malade à l’autre, il passe de longs moments au téléphone tandis que le patient suivant d’impatiente, déjà en place dans la salle d’examen. On va friser les 3 heures de retard. C’est vrai que le malade n’a que ça à faire. Il devrait même dire merci qu’on le soigne.

    Dans la salle d’attente, j’engage la conversation avec mon voisin. Il était venu la veille pour rien. Ne disposant pas sur lui de la somme importante de l’acte, montant auquel il ne s’attendait pas, on a refusé de l’examiner.

    J’avais rendez-vous pour un quatrième examen toujours pour le même problème. J’ai annulé. Je vais voir ailleurs.

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