Gestion publique de l’eau ; débat mardi 22 janvier à 19h. à l’école Condorcet

mercredi 16 janvier 2019

Un an après la signature de la convention de sortie du SEDIF (syndicat des eaux d’Ile-de-France), le collectif "Eau’bervilliers" organise un

débat à l’école Condorcet, 45 rue Henri Barbusse mardi 22 janvier à 19h.

Il s’agira de faire le point sur la démarche mise en place pour retrouver une gestion publique de l’eau, pour que l’eau redevienne un bien commun.

Rappelons que le 19 octobre 2017, un large de débat sur cette question avait été organisé par la municipalité au cours duquel s’était exprimée la volonté de travailler en faveur d’une gestion publique de l’eau.

2 Messages

  • La France Insoumise est attentive à la question de l’eau. C’est particulièrement le cas à Aubervilliers où nous suivons depuis presque deux ans l’évolution des négociations pour le passage d’une gestion privée ( confiée à Veolia) à une régie publique de l’eau au niveau de plaine commune.

    Nous serons présents à la réunion publique organisée par le collectif eau’bervilliers.

    Soyons nombreux !!

    Répondre à ce message

    • Soyons un peu plus clair et précis :

      Rappelons que le SEDIF est présidé depuis 1983 par l’indéboulonnable André Santini – maire d’Issy-les-Moulineaux depuis 1980, député des Hauts-de-Seine depuis 1988 et désormais vice-président du Grand Paris –, l’organisme dessert près de 150 communes et 4,5 millions d’usagers. Pour cela, il fait appel depuis sa création à la sulfureuse Veolia, anciennement Compagnie générale des eaux.

      Le prix de l’eau n’est pas le seul argument avancé pour réclamer le retour à une gestion publique de l’eau. L’eau doit sortir du domaine marchand, on ne peut pas faire de l’argent sur son dos. Le secteur public a toutes les compétences pour en assurer la gestion, dans laquelle les citoyens doivent pouvoir s’impliquer. Rompre avec le Sedif, c’est rompre avec une structure centralisée. C’est rompre, surtout, avec Veolia et le privé.

      Pendant que André Santini manoeuvre pour conserver la gestion privée de l’eau, ce débat sera l’occasion de faire le point sur les études en cours pour poursuivre le chemin ardu vers une gestion publique de l’eau ; la date du 31 décembre 2019 est me semble-t-il une étape cruciale.

      Rappelons la position du Parti communiste exprimée en 2017 dans son fascicule "L’avenir en commun" : création d’un service public national déconcentré de l’eau et des déchets pour accompagner les compétences des collectivités dans la création de régies démocratisées ou de sociétés coopératives d’intérêt collectif (SCIC) de l’eau et de la gestion des déchets

      Répondre à ce message

Répondre à cet article