Grande soirée débat du mardi 18 novembre

Une initiative populaire !

samedi 15 novembre 2008

La soirée du 18 novembre (école Edgar Quinet à 19h00) à l’initiative de la section PCF d’Aubervilliers sur le thème "La crise n’est pas finie" s’annonce comme un véritable évènement populaire. Par la seule force militante du parti plus de 10 000 tracts ont été distribués en quelques jours !

Cette initiative se veut à la fois pédagogique, avec la venue du syndicaliste et spécialiste des questions économiques Nasser MANSOURI-GUILANI et revendicatrice, avec la recherche de solutions radicales pour endiguer la crise et s’attaquer à la logique folle du capitalisme.

Venez vous informer et débattre le mardi 18 novembre. Nous vous attendons nombreux.

La section PCF d’Aubervilliers

14 Messages

  • Du beau boulot ! Le 15 novembre 2008 à 18:11, par Poisson Rouge

    10 000 tracts ? Ça c’est du lourd ! Bravo à tous les militants qui ont participé à ce bel effort ! Je suis passé ce matin sur le marché. Il faisait un temps pourri mais il y a avait une demi-douzaine de militants en train de distribuer le fameux tract (et l’huma dimanche). Là aussi, bravo aux courageux. Moi qui n’ait distribué que 15 tracts (les boites de mon immeuble), j’ai un peu honte, du coup !

    J’ai hâte d’être mardi !!

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  • Une initiative populaire ! Le 16 novembre 2008 à 12:59, par Retraité en crise

    Retraite à 70 ans... Déclaration du Ministre du travail : " Nous voulons inciter les français à prolonger leur activité, leur donner envie de le faire... Il y avait un côté absurde de forcer quelqu’un à partir alors qu’il voulait travailler"...

    Ce n’est visiblement pas totalement absurde pour le patronat puisque aujourd’hui deux salariés sur trois sont à l’age de 57 ans, évincés (licenciés) des effectifs des entreprises par le patronat !

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  • Une initiative populaire ! Le 16 novembre 2008 à 13:12, par Coup de Bambou

    Que pensez d’un gouvernement qui en 24 heures est capable de trouver plus de 300 milliards d’euros pour sauver les marchés financiers et bancaires et n’est pas capable de sauver notre système de retraites ?

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  • Une initiative populaire ! Le 16 novembre 2008 à 14:09, par Antoine Wohlgroth

    C’est un gouvernement capitaliste tout à fait dans son rôle de défenseur du capital !

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  • Une initiative populaire ! Le 18 novembre 2008 à 11:45, par Coup de Bambou

    C’est pas la crise pour tout le monde ! une étude publiée par le journal " le Monde" montre que l’indice des 40 grandes firmes françaises continue de battre des records. Ces 40 entreprises françaises classées en fonction de leur niveau de capitalisation boursière, devraient clôturer leur exercice 2008 avec, en moyenne, des résultats supérieurs à 12,09% par rapport à l’année 2007 qui était déjà une année record. Ces 40 entreprises engrangeront 99 milliards d’euros de bénéfices net total, soit 2,2milliards d’euros de plus que l’année dernière. ArcelorMittal, (celui qui licencie et met au chômage technique) va très bien finir l’année avec un résultat net en hausse de 39,4% , soit 10,55 milliards d’euros. Pareil pour Total, qui avec une hausse de 7,6%, va dégager un bénéfice de 14,2 milliards d’euros.

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  • Une initiative populaire ! Le 18 novembre 2008 à 22:19, par Libertés du logiciel

    Dans un contexte de "marchandisation" de plus en plus généralisée à des biens qui jusque là échappaient au marché, on peut légitimement se poser la question de savoir, si dans le domaine de la transmission et du traitement des informations par internet, les logiciels dits libres peuvent constituer une réponse à la fracture numérique. La fiabilité de ces logiciels est-elle plus en cause que celle des logiciels payants ? Ces logiciels sont-ils si libres qu’ils en ont l’air ?

    Les points de vue d’usagers avertis (y compris en ayant reçu des avertissements avec frais) seraient les bienvenus... On pense par exemple à Gérard Del Monte !

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  • Une initiative populaire ! Le 18 novembre 2008 à 22:57, par utopia

    Pour répondre à « Libertés du logiciel », cette question n’est pas si anodine.

    Avec internet, le partage du savoir, notion qu’on aime bien nous les cocos, entre dans la vie courante. Et la gratuité aussi avec les téléchargements de logiciels tout aussi performants que ceux -payants- de Microsoft ! Alors, à partir de cette question sur les logiciels libres, pourquoi ne pas élargir le débat à la gratuité des transports publics, à celle du logement telle que l’avait soulevée Bernard Birsinger, l’ancien maire de Bobigny ?

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  • Utopia ? Le 19 novembre 2008 à 09:16, par Antoine Wohlgroth

    La surabondance d’information, vaut-elle savoir ?

    Et est-ce que le problème n’est pas plutôt l’accès pour tous à des transports publics disponibles par tous et en permanence, sur un maillage complet du territoire et d’avoir des logements confortables et économes pour tous ?

    Et enfin, qui paye la gratuité ?

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  • Une initiative populaire ! Le 19 novembre 2008 à 11:04, par GDM

    Un logiciel libre est un logiciel dont le code source (le code source est ce qui fait fonctionner le programme) est ouvert. Cela signifie que n’importe qui peut le lire, le corriger, l’améliorer ou le modifier.

    Les logiciels libres sont plus fiables car une communauté de personnes a souvent décidée de s’associer pour faire progresser ce logiciel. Ils sont aussi transparents et ne contiennent pas d’espion. Les mises à jour de ces logiciels sont distribuées dans un but d’amélioration, alors que souvent les logiciels payants sont vendus avec des "bugs" afin de faire payer l’utilisateur pour les mises à jour correctives.

    Dans le monde du logiciel libre les systèmes d’exploitation ont de grandes qualités : Une disponibilité universelle sans contrepartie financière ; la liberté de modifier tout ou partie (quelle qu’elle soit) de la distribution ; le fait d’être à jour ; la fiabilité et la stabilité ; la disponibilité dans toutes les langues possibles, pour que chacun, quel que soit son pays, ait l’accès à l’informatique ; des versions régulières et planifiées ; être ouvert aux individus et aux entreprises qui souhaitent y participer ; un outillage facilitant son adaptation à des besoins spécifiques ; la posibilité pour un utilisateur d’installer les logiciels les plus récents s’il le veut ; une communauté qui accueille et soutienne toutes formes de participation, à tous les niveaux.

    Aujourd’hui il y a partout des logiciels libres, dans votre téléphone portable, dans votre GPS, ce site web "www.pcfaubervilliers.fr" est d’ailleurs hébergé sur un serveur utilisant des logiciels libres (linux/apache/mysql/spip) etc ... Les logiciels libres sont moins coûteux, plus performants et plus fiables. Rien n’empêche leur utilisation au quotidien, (à part les mauvaises habitudes qui, comme en politique, sont souvent tenaces). Quand aux difficultés d’utilisation et autres dysfonctionnements, ils sont souvent le fait de l’inexpérience des utilisateurs qui sont parfois malhabiles, voir totalement maladroits, devant leur clavier. Mais la, je préfère laisser la parole à mon ami Eric qui dans ce domaine est un expert.

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  • bravo ! Le 21 novembre 2008 à 21:04, par Denis Raffin

    Il manque assez peu de choses à l’exposer de Gérard concernant les logiciels libres.

    On peut cependant préciser que le développement des logiciels est intéressant car fort peu capitaliste. Pour fabriquer un logiciel libre, une communauté se met en place. Cette communauté est souveraine et son but est non-lucratif. Le logiciel retrouve alors son statut d’outil et il est développé dans ce sens. Aucun markéting, aucune publicité ne sera faite pour écouler le produit. Autre détail intéressant : seuls ceux qui codent (ou traduisent ou rédigent des notices, etc.) ont voix au chapitre concernant les décisions prises. Il peut exister des sources de financement classiques (subventions, mécénat, dons) mais personne ne décide à la place de la communauté.

    Accessoirement, un effet secondaire de cette mise en commun de compétences (et ce de façon non concurrentielle !) est que les technologies évoluent plus vite de cette manière.

    Pour résumer : pas de concurrence, pas de publicité, un pouvoir décisionnel transféré aux travailleurs... Ça sent un peu le communisme, non ?

    PS : À Antoine Wohlgroth : non, la souris sans fil n’est pas révolutionnaire... Plus sérieusement, je pense que Linux doit quand même bien ennuyer Bill Gates. Sinon comment expliquer ce genre de page sur le site de microsoft ?

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  • Quel enthousiasme ! Le 22 novembre 2008 à 09:35, par Antoine Wohlgroth

    On peut trouver toutes les qualités du monde à Linux, surtout celle d’emmerder Bill Gates justement par son coté coopératif l’empêche (pour l’instant) de mettre le grappin dessus, mais la comparaison avec le communisme me semble plutôt osée !

    Le communisme se veut un mouvement de masse d’émancipation du prolétariat (j’y inclus les prolétaires de l’ordinateur).

    Qui aujourd’hui utilise Linux ? Combien sont-ils ? L’émancipation par rapport à Microsoft est surement très importante pour les utilisateurs avertis des ordinateurs mais en quoi est-elle un moyen révolutionnaire de changement de société ? Le mouvement coopératif que sous-tend Linux change t’il les rapports du travail productif ? Change-t-il l’organisation du travail salarié ? Comment modifie-t-il le lien de subordination des travailleurs de l’informatique ? Les applications développées sous Linux sont elles moins capitalistes ? Moins sujettes à la publicité ? Poussent elles moins à la consommation, à l’endettement ? Seront elles moins chères, plus accessibles ? Moins destructrices d’emplois ? En quoi Linux et le mouvement qu’il impulse peut-il réduire la fracture numérique ? En quoi peut-il influencer les luttes sociales ? Enfin, en quoi peut-il jouer dans l’émancipation de la majorité de la population mondiale qui n’a accès, ni à l’éducation, ni à l’électricité, ni aux ordinateurs ?

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  • Une initiative populaire ! Le 22 novembre 2008 à 09:42, par La faucille et le marteau !

    Ce n’est pas l’outil qui est communiste, c’est celui qui l’utilise !

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  • Une initiative réussie Le 22 novembre 2008 à 17:34, par Léna

    Il est bien dommage qu’un compte rendu de la soirée n’ait pas été rédigé. Nous avons vécu un grand moment d’éducation populaire.

    Nasser Mansouri a réalisé un vrai tour de force pédagogique en présentant sans concession sur l’analyse théorique de la crise (systémique) du capitalisme un exposé très clair de ses fondements.

    Loin d’être une crise cyclique classique de rentabilisation des capitaux la crise présente est en effet structurelle. La financiarisation de l’économie et le partage de la richesse créée à l’avantage croissant des fameux "actionnaires" en sont les fondement.

    Cette situation pose avec beaucoup de force la question de l’alternative au capitalisme et non point de son adaptation.

    En tout cas la satisfaction des quelques soixante participants à la soirée était très grande. L’un d’eux disait à la sortie : "Me voilà dégagé des brouillards dans lesquels me plongeaient les commentaires superficiels des médias".

    J’espère que cette conférence réussie sera suivie d’autres initiatives. Nous en avons grand besoin.

    En attendant il serait bien que le site continue à nous indiquer des liens où l’on peut trouver des analyses accessibles et utiles pour le débat idéologique.

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  • Patience ! Le 22 novembre 2008 à 17:59, par Denis Raffin, maitre toilier

    Patience, mon cher Léna, patience ! J’ai eu beaucoup de travail cette semaine mais je suis en train de le faire. D’ici quelques heures, il sera en ligne !

    Amicalement,

    Denis Raffin

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