
Rythmes scolaires : le Front de Gauche devant les écoles
lundi 4 novembre 2013
A l’occasion de la rentrée, les militants d’Aubervilliers ont voulu rencontrer les principaux intéressés devant les écoles. Toujours aussi peu d’enthousiasme par rapport à la réforme ont-ils pu constater. "Je ne comprends pas l’entêtement de la mairie à vouloir poursuivre" affirme une mère d’élève qui a fait toutes les manifs et qui continuera tant que "la réforme ne sera pas supprimée". Son de cloche semblable d’un père d’élève qui lance : "Il y a déjà beaucoup de dégâts avec les seules communes qui appliquent dès cette rentrée (20% des communes NDLR). On voit mal comment les 80% de communes qui attendent 2014 et qui à priori sont moins pressées qu’Aubervilliers vont s’en sortir". "De toute façon, Peillon va dégager et sa réforme avec" assure un autre papa, "oui, ils vont l’envoyer prendre sa tôle aux européennes et son successeur n’aura pas d’autres possibilité que d’arrêter les frais" poursuit-il, très affirmatif.
- « Non, tout n’ira pas bien » explique ce tract des parents d’élèves collé à l’entrée de l’école Balzac
Beaucoup de supputations, y compris de parents ou d’enseignants qui pensent que "de toute façon, les rythmes scolaires s’appliqueront", même s’ils sont loin d’être convaincus par la médiation des trois "renforts" du Rectorat. "Mais comme le maire a dit qu’il faudrait juger après les vacances de la Toussaint, on verra bien cette semaine".
Le tract du Front de Gauche qui a été remis aux parents et enseignants a plutôt suscité intérêt et en tout cas permis de recentrer la discussion sur le fond. Notre soutien a été apprécié. C’est pour nous un encouragement à poursuivre notre travail et notre réflexion sur les questions éducatives.
Armand D.
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