Nous nous sommes rendus au 46 boulevard Félix Faure dimanche après-midi
Les poubelles, c’est sur le palier !
lundi 28 octobre 2013
C’est un détail à l’échelle d’un office qui compte 8000 logements. Mais il pourrit la vie des locataires du rez de chaussée du 46 Félix Faure, pourtant connu pour être plutôt paisible. La cause, l’Office de l’Habitat décide de déplacer le local poubelle situé au sous-sol et dans lequel ne voulaient plus se rendre certains locataires pour des raisons de sécurité ou de confort.Allez savoir.
Toujours est-il que le nouveau local poubelle (qui est le local "vide-ordure") est sur le palier du rez de chaussée, à quelques centimètres de la porte d’un heureux locataire et quelques mètres de la porte du gardien.
L’office a tout fait bien en matière d’info ; il n’a oublié qu’une chose : la concertation avec ceux qui auront juste à ouvrir leur porte et tendre le bras pour jeter leurs déchets !
Tout est fait comme il faut en matière d’information. Il faut croire que les leçons en ce domaine ont enfin été retenues : "Note d’info" circonstanciée, fléchage en direction du nouveau local, un vrai jeu de piste... Et même l’odeur conduit le visiteur sans hésitation vers le but. Mais il y a un hic...
Seul problème, le local est trop petit, inadapté et non aéré.
Bilan, dès le milieu du week-end, le local ne ferme plus, les sacs débordent et les odeurs se répandent d’autant plus sur que le local n’est pas aéré : l’odeur suffit pour trouver le local rendant le fléchage inutile. Un habitant a déjà vu un mulot et craint les cafards.
Et comme d’emblée, on a constaté que ça ne tenait pas dans le lieu dévolu, un container a été placé dans le couloir face à l’ascenseur. Sympa pour les visiteurs. Au moins, faute de la déchetterie porte de la Villette que voulait nous imposer la municipalité socialiste en 2010, les habitants disposent d’un grand vide poche dans le hall.
À trois jours de du début de ce que l’Office nomme un "essai", il serait peut-être bon de retourner à la case départ en réunissant les locataires. Cela éviterait des décisions malheureuses et permettrait peut-être aussi d’aborder les vrais questions que sont la sécurité, les incivilités y compris en matière de dépôt sauvage dans les escaliers.
Des exemples de cette nature sont nombreux à la ville, les réponses ne sont pas simples, chacun le sait et a pu le mesurer. Mais constatons que l’absence de dialogue entre l’OPH et les locataires n’est pas de nature à avancer sur le règlement de ce type de situation.
Éric Plée
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