Rythmes scolaires à Aubervilliers : faut-il arrêter ?

lundi 30 septembre 2013

« Ce n’est plus de dysfonctionnements dont il s’agit, c’est un fiasco sur toute la ligne » résume une animatrice qui observe à Aubervilliers mais aussi ailleurs le découragement face à une réforme qui fait l’unanimité contre elle. Et le maire a beau appeler à la rescousse les médias, le Parisien, prochainement le Monde qui doit aller dans une école où "les rythmes scolaires, ça marche", les différents protagonistes en sont de moins en moins convaincus et voient mal comment de simples ajustements pourraient régler l’essentiel des problèmes à la rentrée des congés d’automne.

À l’image de la porte de la mairie restée fermée, les parents ont encore trouvé porte close au dialogue. Une maman a même été malmenée par la police municipale.

Ce lundi matin, les représentants des animateurs en grève à deux reprises la semaine dernière rencontrent la municipalité. Mais ils voient mal comment les questions de fond pourront trouver réponse. Les arguments contre cette réforme ont été à maintes fois avancés quasiment sur tous les médias et la seule satisfaction qu’on pourrait relever est que 80 % des écoles en France et 85% des enfants de Seine-Saint-Denis ont évité la réforme. Dommage pour Aubervilliers...

Serions nous plus mauvais à Aubervilliers qu’ailleurs ?

Sans doute, puisque certaines communes comme Saint Denis ou Stains ont su écouter et ne pas s’engager dans un processus dont nous évoquions les risques dès février sur ce blog et qui avaient conduit les élus du groupe "Tous ensemble pour Aubervilliers" à souhaiter ne pas appliquer la réforme en 2013.

Sans doute aussi la gestion de la crise par le maire qui, en opposant parents animateurs et enseignants, notamment par la rédaction d’une lettre ouverte au ministre qui rend les enseignants responsables des difficultés n’a pas amélioré la confiance de la communauté éducative par rapport à la municipalité.

De même, l’incapacité de celle-ci à renseigner les parents sur les mouvements de jeudi et vendredi dernier et les cafouillages qui en ont résulté font désordre pour une ville qui se targuait d’avoir instauré le service minimum. Le service minimum du périscolaire, "ce n’est déjà pas le cas en général" fulminait une maman de Robespierre dont le fils inscrit en modélisme fait foot depuis le début de l’année, "alors vous pensez bien qu’en cas de grève, c’est pire". "Et encore, qu’il s’estime heureux de faire foot, à Guesde ils font balle au prisonnier" poursuit un autre parent !

Un rassemblement de 300 personnes selon le parisien, vendredi 27 septembre

Toujours est-il que le mécontentement est profond et que la semaine qui commence risque d’être décisive. "Il faudra bien qu’il y ait un pilote dans l’avion, faute de quoi (ce dernier) explosera en plein vol", commente un responsable parent d’élève.

Un projet dont le seul avenir est de retourner dans les cartons

À la décharge de la municipalité, précisons que la tâche était particulièrement ardue à Aubervilliers du fait du grand nombre d’enfants, de la dimension importante des groupes scolaires et de la saturation des installations de sport et de loisirs existantes. Mais ces éléments sont connus et force est de constater que "les seuls endroits où ça marche, ce sont les écoles où peu d’enfants participent aux activités périscolaires" rappelle un animateur au rassemblement du jeudi 26 septembre.

Incontestablement, il fallait prendre le temps de travailler et dialoguer avec les différents partenaires. Mais cette réforme aura eu au moins un mérite qui dépasse largement notre ville : elle a montré qu’elle était non seulement inadaptée mais aussi nocive pour le rythme de l’enfant. Dommage que nos enfants à Aubervilliers en fassent les frais.

Armand D.

79 Messages

  • Qui fait grève jeudi 3 octobre ?

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  • Communiqué de l’intersyndicale SNUIPP/SUD/FO/CGT de l’enseignement primaire à Aubervilliers

    POUR LA SUSPENSION IMMÉDIATE DE LA RÉFORME
    DES RYTHMES SCOLAIRES A AUBERVILLIERS !

    GRÈVE JEUDI 3 OCTOBRE

    è RASSEMBLEMENT DEVANT LA MAIRIE JEUDI à 12h00

    è RASSEMBLEMENT DEVANT LA DIRECTION ACADEMIQUE à 15h00 à Bobigny

    è PARTICIPATION À L’AG DE VILLE à 18H30 (École St Just à confirmer)

    Après un mois de classe, alors que nous n’avons cessé de nous opposer au projet du Maire l’année dernière, nous ne pouvons que constater le désastre qu’engendre ce changement de rythmes scolaires :

    - des journées beaucoup trop chargées et déstabilisantes pour les élèves entraînant : fatigue, nervosité, énervements, perte de repères…,

    - des conditions de travail déplorables pour les enseignants mais aussi pour les élèves,

    - des conditions de travail lamentables pour les équipes d’animation et les ATSEM,

    - de réels problèmes concernant la sécurité des élèves et du personnel. Il existe un véritable flou juridique concernant les responsabilités de chacun entre les temps scolaires et périscolaires,

    - la colère et l’incompréhension des parents,

    - une véritable confusion entre le scolaire et le périscolaire.

    Face à ce mécontentement et ces questions, aucune réponse n’est apportée par la mairie d’Aubervilliers ni par le DASEN. C’est pourquoi nous demandons :

    - une audience à la mairie à midi. Les enseignants, les parents, les personnels communaux doivent être entendus !

    - une audience au DASEN à Bobigny à 15h00 puisque qu’il a validé cette organisation totalement absurde et néfaste pour l’école.

    Nous n’acceptons plus de travailler dans ces conditions déplorables !

    Nous n’acceptons plus que les élèves subissent les conséquences de cette réforme !

    C’est pour cela que les enseignants seront en grève ce jeudi 3 octobre et appellent les animateurs
    et animatrices, les ATSEM, les parents d’élèves, les personnels communaux :

    - à nous rejoindre dans ce mouvement,

    - à être présents aux rassemblements à midi devant la mairie et à 15h devant la DSDEN à Bobigny,

    - à participer nombreux à l’AG de ville à 18h30 à l’école St Just (lieu à confirmer)

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    • Rythmes scolaires à Aubervilliers : faut-il arrêter ? Le 30 septembre 2013 à 12:06, par Aline

      Oui il faut arrêter cette mesure prise à la va-vite, sans concertation, ni avec les parents, ni avec les enseignants. Le maire et son adjoint n’écoutent rien et se comportent comme de bons petits soldats qui appliquent les mesures gouvernementales sans s’inquiéter des enfants. Il y a beaucoup de mépris dans cette démarche, et tout ça pourquoi ? Les enfants ont des journées toutes aussi longues et une demi-journée scolaire en plus dans la semaine, où est l’allègement ? Cette réforme est mauvaise, il ne faut pas chercher à l’améliorer, Il faut la supprimer.

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      • Rythmes scolaires à Aubervilliers : faut-il arrêter ? Le 30 septembre 2013 à 12:38, par Murielle

        Rarement des élus municipaux auront été aussi bornés. Jacques Salvator et Daniel Garnier s’obstinent à vouloir avoir raison contre tous. Ils savent mieux que les parents ce qui est bon pour leurs enfants. Ils savent mieux que les instituteurs. Ils savent mieux que les directions d’écoles. Ils savent mieux que tout le monde. Cette réforme est une catastrophe de désorganisation qui n’aura servi qu’à fatiguer davantage les enfants en augmentant leur présence à l’école. Pour le contenu des activités, c’est tout simplement surréaliste, pour beaucoup d’enfants ce n’est même pas de la garderie améliorée. Pour les intervenants, beaucoup n’ont pas de formation en générale et pas de formation pour encadrer des enfants. Pour l’organisation, on s’inquiète en attendant que tous les animateurs soient récrutés, que des salles soient trouvées... Pour les enfants... ah oui ! on avait oublié que ce sont pour eux que tout celà est fait .

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  • Pour y voir un peu plus clair... Le 30 septembre 2013 à 14:17, par Décryptage

    Pour y voir un peu plus clair, quelques précisions s’imposent après lecture des propos d’Armand D et du communiqué de l’intersyndicale SNUIPP/SUD/FO/CGT de l’enseignement primaire à Aubervilliers.

    1) Est-ce que le PCF local, le Snuipp, FO et la CGT sont sur la même ligne que Sud (et, qu’accessoirement, le président de l’UMP), à savoir l’abrogation de la loi dite de refondation de l’école et l’abandon des nouveaux rythmes scolaires ?

    2) Si ce n’est pas le cas, comment le PCF local en cas d’accession à la mairie en 2014 fera pour obtenir de Sud que ce syndicat (qui ne veut des rythmes ni cette année ni l’année prochaine, c’est dit officiellement) se renie ici et nationalement et incite ses enseignants-adhérents à ouvrir les classes (la consigne actuelle donnée étant de "tout faire pour que cette réforme tombe", dixit son site internet*).

    3) Les animateurs sont-ils opposés à travailler dans le cadre de cette réforme ou revendiquent-ils pour des meilleures conditions d’application de celle-ci ? Sur ce point Armand D n’est pas très clair... Dans le premier cas de figure, il n’y aurait pas lieu à des négociations. Or il se trouve qu’un dialogue social a été engagé entre la Mairie et les animateurs pour améliorer le dispositif en place (prime de coordination du temps périscolaire, redéfinition des responsabilités, prise en compte des temps de préparation des ateliers, etc.).

    4) Que pense le PCF local du fait qu’Aubervilliers s’enfonce depuis trente ans dans la spirale de l’échec scolaire (- 20 % de réussite au bac par rapport la moyenne nationale) ? Considère-t-il (comme Sud **) que les collectivités locales n’ont pas à dire leur mot sur le sujet. et, qu’en dehors d’une revendication sur les moyens que l’Etat devrait donner, une Ville n’a aucune de responsabilité à assumer pour essayer d’améliorer la situation ?

    Merci par avance de vos réponses.

    * et **"Il n’est pas question pour nous de collaborer à cette réforme qui met en péril l’indépendance des missions des enseignant-es face aux collectivités territoriales." Syndicat Sud.

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    • Pour y voir un peu plus clair... Le 30 septembre 2013 à 15:42, par Ludwig Fermtag

      Les syndicats, d’abord légitimes représentants des intérêts des enseignants, vont apprécier d’être assimilés dans votre méli mélo à un parti politique précis.
      Il est vrai que les deux - syndicats et pcf - partagent apparemment la même conception de l’école républicaine pour tous. Mais nous sommes nombreux dans ce cas.
      Comme nous sommes nombreux à défendre l’idée que demander aux municipalités de devenir encore plus actrices dans l’école c’est mener à terme à des écoles différenciées selon que vous êtes une ville pauvre ou une commune riche.
      Oui, l’éducation nationale et la garantie d’une école publique de qualité sont l’affaire de l’état républicain.

      Enfin, démocrates convaincus, les opposants à cette réforme regrettent très fortement qu’elle ait été appliquée sans concertation locale et contre l’avis des conseils d’école.
      La réforme est problématique, les conditions de son application à Aubervilliers très regrettables et ses conséquences sur le terrain catastrophiques.

      @Décryptage nous propose une lecture très politicienne pour défendre à tout prix une cause indéfendable. Ce qui se passe ici sur cette réforme, c’est notre aéroport de Notre dame des landes à nous : passage en force, non consultation, enfumage et enjolivement général !

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  • Armand fait le job Le 30 septembre 2013 à 16:15, par JV

    Armand, t’es trop fort.

    1) Une image du tract de Robespierre avec, bien en évidence, la mention "Aucun enfant ne pourra être accueilli " histoire de bien remonter les parents contre la municipalité (cette mention est d’ailleurs illégale, une Ville pouvant décider d’un accueil même si les enseignants sont en grève).

    2) Une photo avec une légende écrite pour susciter de l’indignation :" À l’image de la porte de la mairie restée fermée, les parents ont encore trouvé porte close au dialogue. Une maman a même été malmenée par la police municipale." Armand, si tu avais été là ou si tu étais resté plus longtemps au lieu de te précipiter pour pondre ton appel à l’insurrection, tu te serais aperçu que les parents ont bel et bien été recus par ce maire que tu critiques tant.

    3) le texte est à l’identique. plein de bonne foi... Quelques extraits ?
    "... une réforme qui fait l’unanimité contre elle." Donc, si je te suis, tous les parents, ici et ailleurs, y sont hostiles, tous les syndicats enseignants, etc., etc. Tu expliqueras ça à la FCPE nationale et à quelques autres...

    4) "...qui avaient conduit les élus du groupe "Tous ensemble pour Aubervilliers" à souhaiter ne pas appliquer la réforme en 2013." L’art de noyer le poisson... On ne comprend rien ! Le PC d’Aubervilliers est pour appliquer la réforme en 2014 où complètement contre ? Vu qu’aucun de ses élus n’a participé au Conseil municipal extraordinaire dédié au rythmes le 4 juillet dernier, c’est difficile de se faire une idée...
    Plutôt pour mais en 2014, si on lit bien la phrase suivante : "Incontestablement, il fallait prendre le temps de travailler et dialoguer avec les différents partenaires." Complètement contre si l’on suit cette autre phrase : "Mais cette réforme aura eu au moins un mérite qui dépasse largement notre ville : elle a montré qu’elle était non seulement inadaptée mais aussi nocive pour le rythme de l’enfant." Là, Armand, tu pousses un peu.... Il faudrait quand même choisir, on ne peut pas gagner QUE sur des incertitudes et de l’enfumage.

    Enfin pour quelqu’un de gauche, je veux dire...

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    • Armand fait le job Le 30 septembre 2013 à 16:41

      JV a raison

      1/ La marie peut assurer un accueil dans les école et à Aubervilliers, la municipalité a fait voter le service minimum. Mais qui pour assurer le service minimum ? Je vous le donne en mille ! Les animateurs. Peut-être qu’il vaut mieux ne pas trop les chauffer en ce moment, c’est ce que semblent avoir compris ceux qui ont posé le panonceau sur Robespierre, échaudés sans doute qu’ils étaient par la gestion des activités périscolaire par la mairie...

      2/ JV a encore raison : pour ce qui est du dialogue avec la mairie, tout le monde reconnait que c’est le point fort de la municipalité actuelle. On ne peut être plus convaincant que JV sur ce point.

      3/ Sur l’unanimité que la réforme ferait contre elle, JV a encore mille fois raison : JV himself y est favorable, Salvator, Garnier et Kelhaf aussi, ça fait déjà quatre personnes à Aubervilliers.

      4/ Quant à l’enfumage de ce texte sur la position du groupe « Tous ensemble pour Aubervilliers », JV ne peut pas être plus convaincant. Armand dit tout et son contraire.

      Merci à JV d’avoir reconnu à Armand un mérite : celui d’avoir été sur le terrain même s’il aurait pu y rester plus longtemps, et surtout d’être en capacité de lancer l’insurection. Lui qui pensait modestement avoir simplement realté un mouvement de mécontentement des aniamteurs, enseignants et parents...

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    • JV trimbale sa mauvaise foi dans ses paniers. Le 30 septembre 2013 à 17:06

      JV, on peut te retourner l’argument pour te demander pourquoi tu ne tiens pas compte de 36 communes (sur 40) de la Seine-Saint-Denis qui n’appliquent pas la réforme ?

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    • aucun enfant accueilli/ Ecole fermée/ Le 12 octobre 2013 à 17:40, par georges orwels

      Que vouliez-vous que j’écrive ? On m’ a dit de ne pas écrire "école fermée" (c’est interdit) alors j’ai écrit "aucun enfant ne sera accueilli" pour être clair et pour que les parents qui ne comprennent pas bien le français comprennent. Et surtout, qu’aucun enfant ne se retrouve seul devant la grille. Je suis preneur de tout conseil, toute formulation mais arrêter de vous faire un film. Merciiiiiiiiiiiii.

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  • Rythmes scolaires à Aubervilliers : faut-il arrêter ? Le 30 septembre 2013 à 16:33, par Décryptage

    Tu es bien binaire, Ludwig.

    Parce que tu crois qu’à Levallois, il vont se casser la nénette pour les nouveaux rythmes alors que tous les gamins ont déjà, grâce au fric de papa et maman, un paquet d’activités extra-scolaires...

    Je n’assimile personne, je demande à ce que soit précisé les positions de chacun, syndicats ou partis politiques locaux.

    Quand on est des "démocrates convaincus", on se plie aux lois votées par la représentation nationale (cours de CM2 en éducation civique). S’y opposer aussi frontalement, c’est refuser toute légitimité à notre système constitutionnel. Attention au retour de flamme, jouer de cet affaiblissement ne sert, au final, qu’un extrême. Et pas celui qui est proche de vous...

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    • Une réforme est bonne lorsque son application satisfait les personnes concernées. Dans ce cas, les personnes concernées, outre les enfants concernés au premier chef, sont les parents de ces enfants, les enseignants et les animateurs.

      Qu’en est il à ce jour : grève des animateurs, 300 personnes devant la mairie vendredi dernier et l’IA qui annonce toutes les écoles fermées pour jeudi prochain.

      Aucune des personnes concernées à Aubervilliers n’est donc satisfaite de cette réforme.

      La seule conclusion à en tirer, c’est de la retirer.

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      • Décrypter ce n’est pas prendre ses désirs pour des réalités Le 30 septembre 2013 à 22:06, par Décryptage

        Ah bon ? Donc désormais et à en croire vos propos, c’est tout Aubervilliers qui veut que l’on retire cette réforme...

        Que vous soyez sur un combat pour ramener l’opinion publique locale sur vos positions, on en a bien compris le pourquoi.

        Pour autant, rien ne vous autorise à agréger si promptement les parents, les enseignants etr les animateurs en un seul monobloc qui serait celui du refus.

        Les animateurs ne sont pas contre la réforme (et pourquoi le seraient-ils d’ailleurs, ces nouveaux rythmes sont une forme de reconnaissance de ce qu’ils peuvent apporter aux enfants). En revanche, ils veulent de meilleures conditions de travail pour assurer leurs activités et ateliers. Cela en passe par une négociation sociale et par la possibilité d’utiliser quelques classes vides par école au moment des rythmes pour desserrer la contrainte qui pèse en matière de locaux et offrir ainsi les meilleures conditions de pratique aux enfants.

        Les enseignants ne sont pas tous contre la réforme. Certains y sont très hostiles, assumant même des positions de blocage, ce qui ne manque pas de poser question dès lors qu’une loi est votée. D’autres souhaitent des ajustements, parfois importants, mais sans forcément vouloir jeter le bébé avec l’eau du bain.

        Les parents ne sont pas contre la réforme. Ils se posent des questions et jugeront sur la durée de ce qui s’est fait ou pas pour leurs enfants...

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        • @ Décryptage :

          A vous lire les faits mentent : les parents sont manipulés, les syndicats d’enseignants et de personnels municipaux sont obtus et ne pensent qu’à défendre des intérêts corporatistes, les associations de parents d’élèves soutiennent une proposition sur laquelle ils se sont abstenus de voter par ailleurs, les animateurs ne revendiquent que deux salles pour accueillir tous les enfants d’une école de 300 enfants par exemple, et le PCF n’est peuplé de d’ignobles staliniens revanchards. La rhétorique est connue pour ne pas dire usée
          Avec une telle vision, on comprend mieux comment la concertation menée par l’équipe municipale a accouché d’un tel fiasco !
          Quel Gâchis : l’equipe en place ne veut ni écouter les parents qui expliquent que les enfants de maternelles, par exemple sont épuisés après 3 semaines à « ce rythme », que les enseignants de ces mêmes maternelles ont remarqué une perte de repères par la multiplication d’adultes référents dans l’école, que les personnels municipaux n’en peuvent plus de « parquer » les enfants dans les halls des écoles », les animateurs veulent travailler à condition qu’on leur donne de véritables moyens et pas seulement 2 classes par école (comment fait-on pour accueillir la totalité des enfants d’une école dans des groupe de 15 enfants dans des locaux conçus pour accueillir des classes de 25 élèves, là il s’agit juste d’un problème d’arithmétique et de logique ? ).
          Si certains revendiquaient le « ni maintenant ni en 2014 », peut être avaient ils des raisons légitimes pour tenir des positions qui semblent à d’autres « jusqu’auboutistes ». Ne s’est-« on » jamais demandé si une attitude aussi fermée dans la concertation n’obligeait pas les interlocuteurs à en faire de même ? Le poids de cet échec annoncé n’est à porter qu’à ceux qui ont prit la décision de passer en force.
          En d’autres lieux, en d’autres temps, peut être aurait-on organisé une véritable consultation, donnant lieu à de véritables débats, dégageant de véritables moyens humains, matériels et immobiliers avec surtout une véritable ambition pour l’école et pour Aubervilliers.
          Mais ce temps n’est jamais venu…
          PS : L’équipe municipale n’a en rien le monopole de la défense des enfants, cet argument serait risible si la sécurité de ces mêmes enfants n’était pas mise en jeu par l’application bâclée d’une décision contestable.

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        • Droit dans le mur ! Le 1er octobre 2013 à 14:05

          On peut comprendre que cette municipalité cherche à décrypter sa ville, elle en est tellement éloignée, mais décrypter à ce point, ça l’a rendue complètement aveugle et sourde. Un traitement de choc s’impose !

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        • Precisions Le 8 octobre 2013 à 07:01, par Georges orwels

          Les enseignants de l’école Robespierre ne sont pas de sombres abrutis qui refusent de prêter des salles pour embêter le monde. 4 salles sont déjà utilisées dont la salle informatique et la bibliothèque. Ils refusent de prêter les salles de classe. De projets détruits en bibliothèques de classes "chahutées" sans oublier les affichages, maquettes, puzzles, etc.. Les enseignants finiront par être découragés. Les salles de classe auront bientôt le charme des salles qui n’appartiennent à personne ou à tout le monde. On y sera aussi bien que dans une salle d’attente ou un hall de gare. Mais oui bien sûr, il n’y aura aucune détérioration, c’est juré promis et il y aura même des protocoles. Les animateurs ont besoin de vraies salles pour faire du bon travail. On va encore les mettre en situation délicate.

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    • Quand on est des "démocrates convaincus", on se plie aux lois votées par la représentation nationale (cours de CM2 en éducation civique)
      Tu as raison décryptage qui crypte en langue de bois : va raconter ça aux magasins de bricolage qui ouvrent le dimanche et se contrefoutent des décisions de justice.

      Etre démocrates ça n’est pas accepter une mauvaise loi parce que c’est la loi, c’est aussi reconnaître qu’elle existe tout en la combattant. Surtout quand les élus qui l’ont votée avaient promis concertation et démocratie et qu’ils font le contraire .

      Ta démocratie c’est 51 qui votent et 49 qui ferment leur gueule dès la fin du scrutin ?
      C’est 2 qui décident tous seuls en mairie et des centaines de familles qui subissent ?

      Etre démocrate c’est se plier à la loi et rien que ça ? Réfléchis bien avant de parler et regarde certaines lois d’hier ou d’aujourd’hui et décide si tu peux à la fois les respecter et te respecter toi même...

      Le contrôle au faciès, c’est la loi,
      les expulsions de Rroms, c’est la loi,
      les enfants arrêtés dans les écoles du temps de Sarko, c’était la loi.
      Les expulsions de familles pauvres de leur logement, c’est la loi.
      Les petits connards délinquants qui prennent deux ans pour une mobylette, c’est la loi
      les banquiers voleurs qui s’en sortent le cul propres, c’est la loi

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      • Rythmes scolaires à Aubervilliers : faut-il arrêter ? Le 1er octobre 2013 à 18:14, par il faut surtout arreter de déconner

        Jean Moulin, Gabriel Péri, Marc Bloch, Francine Fromond, Jean Pierre Timbaud ou les rédacteurs de la déclaration d’indépandance des Etats Unis, les manifestants contre la loi Devaquet ou le CPE... ne se sont pas pliés à la loi... A extrapoler Décryptage, ils auraient eu tort ?

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        • Dura lex sed lex Le 1er octobre 2013 à 23:18, par Décryptage

          C’est vrai, il faut arrêter de déconner.... Mettre sur le même plan l’acte de résister sous Vichy et les nazis et le refus d’appliquer la réforme des rythmes scolaires, franchement, même la mauvaise foi devrait avoir des limites !

          Si on suit votre logique, un maire qui refuse de marier deux homosexuels est dans son libre choix de ne pas se plier à la loi. Idem pour les anti-IVG qui ne feraient qu’exercer leur droit à la désobéissance civile avec leurs opérations blocus. Etc., etc.

          Qui a raison quand la loi ne fait plus force ? Tout le monde et personne. Avec pour conséquence, le délitement et la violence qui sont les deux périls principaux susceptibles de faire chuter une démocratie.

          La démocratie, vous savez, ce système très peu parfait (et oui, 51 contre 49 % parfois) mais qui reste le moins coûteux en drames et vies humaines que l’homme ait jamais inventé...

          Face à elle, la désobéissance civile ne vaut que dans les situations les plus extrêmes, quand la démocratie elle-même est menacée par ses propres décisions.
          Et je n’ai pas l’impression que la réforme sur les rythmes scolaires entre dans cette catégorie...

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          • Dura lex sed lex Le 2 octobre 2013 à 00:06

            @décryptage
            un maire qui refuse de marier deux homosexuels est dans son libre choix de ne pas se plier à la loi. Il ne conteste pas la loi, il refuse de l’appliquer alors qu’il est élu de la République... tu la sens ma nuance ?

            Idem pour les anti-IVG qui ne feraient qu’exercer leur droit à la désobéissance civile avec leurs opérations blocus. Oui, Idem que ci-dessus et en plus ils occupent des locaux privés par la force !

            Ne mélangeons pas : ceux qui contestent la réforme actuelle des rythmes scolaires n’ont jamais empéché que la loi soit appliquée. Ils en contestent les conditions d’application, le manque de concertation et le passage en force. Et font le constat qu’elle est inapplicable dans les conditions actuelleset que tout cela se fait au détriment des enfants.

            Où est l’illégalité ? Ou alors il est illégal de contester - sans violence - quoi que ce soit et là c’est grave... Faut interdire les syndicats, poursuivre toute opposition politique et chasser le contestataire !
            Faudrait voir à ne pas tout mélanger pour justifier ton soutien à une "réforme" qui n’est applicable qu’au terme d’une large discussion sur le terrain et avec les moyens matériels en face (stade, gymnase, salles spécialisées, personnel en nombre et formés...). C’est bien d’être militant d’une cause mais faudrait pas en devenir décervelé non plus.

            Au passage, est-ce si compliqué de reconnaître qu’on a pu mettre les charrues avant les bœufs, qu’il faut remettre les compteurs à zéro et reprendre les choses dans l’ordre ? Travailler à refondre les rythmes scolaires, ça ne se fait pas sans ceux qui tournent autour. Et ils sont des millions de parents d’élèves qui auraient bien voulu qu’on en parle avec eux.

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            • Dura lex sed lex Le 2 octobre 2013 à 01:31, par Décryptage

              "Ceux qui contestent la réforme actuelle des rythmes scolaires n’ont jamais empêché que la loi soit appliquée." Hum... je vous invite à lire la prose de Sud, très en pointe à Aubervilliers sur l’opposition ä la réforme : C’est sur leur site internet. "Pas de réforme en 2013 ni en 2014" assorti d’une consigne claire à bloquer (pour ne pas dire à saboter) la mise en place des nouveaux rythmes.

              Bref, se mettre autour de la table et ajuster ce qui doit l’être, d’accord. Encore faudrait-il n’être capable que de parler de l’intérêt des enfants. Je ne sais pas vous, mais moi je suis sceptique...
              En espérant me tromper...

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              • errare humanum est perseverare socialicum Le 2 octobre 2013 à 09:50

                Décryptage, en bon petit soldat, fait tout pour cacher la réalité de l’échec de la mise en place de la réforme, mais il peut tresser tous les arguments qu’il veut, la réalité est toujours là : grêve des animateurs ; 300 personnes contres devant la mairie ; toutes les écoles et les enseignants en grêve jeudi ; nouvelle manif prévue devant la mairie. Que des preuves flagrantes, partagées par toute la communauté éducative, de la réussite de la mise en place de cette réforme à Aubervilliers.
                Faire de la politique, c’est comprendre la situation et en tirer les conclusions qui en découlent : on s’arête, on constate, on travaille cette fois-ci avec toute la communauté éducative et on décide ensemble.

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    • ben à Auber ce sera gomettes, foot ball et jeu de cartes. Pas assez d’installations sportives, pas assez d’encadrement...

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  • 9 enseigants sur 10 seront en grève jeudi... A part ça, tout le monde est satisfait des rythmes scolaires...

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  • Les rythmes scolaires, ça marche, même à Aubervilliers. La preuve par l’article du Monde Lisez plutôt

    A l’école Robespierre d’Aubervilliers, le manque de locaux complique la réforme

    LE MONDE | 01.10.2013 à 10h32 • Mis à jour le 01.10.2013 à 11h31 | Mattea

    Ils l’appellent "le périscolaire", savent pertinemment que ça leur permet de passer un peu moins de temps en classe... et s’en satisfont ! Il faut reconnaître qu’ils ont un peu la bougeotte, ces 15 élèves de CM2 de l’école Robespierre, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), pris en charge par Djamel Maachi, éducateur sportif, pour une séance d’une heure et demie de handball ce lundi. "Ça les défoule, on travaille les règles du jeu mais aussi la discipline", lâche entre deux coups de sifflet l’entraîneur. Et quand Djamel Maachi siffle, le silence se fait. L’occasion d’écouter ceux qu’on entend le moins : les écoliers. "On fait plus de sport qu’avant... et moins de maths et de français sur la journée, souffle Ibrahim. Moi, ça me va !" "Faire plus de sport, on est d’accord, mais plus d’école, ça non", renchérit Emilson. Et si c’était eux qui avaient raison ?

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    S’il y a bien un endroit où lutter contre la trop grande concentration du temps d’école a du sens, c’est dans cette ville de 78 000 habitants, l’une des plus pauvres d’Ile-de-France, la plus grande du "93" à engager le changement de rythmes dès cette année. "Une ville où deux écoliers sur trois ne faisaient rien d’autre que d’aller à l’école", souligne le maire, Jacques Salvator (PS) – autrement dit, ne faisaient aucune activité culturelle ou sportive –, "alors qu’on touche désormais 85 % des enfants en élémentaire, 70 % en maternelle". Un argument de poids pour rejoindre les 4 000 communes revenant à la semaine de 4,5 jours dès 2013, alors que les conseils d’école, consultés, s’étaient tous prononcés soit pour le report soit pour l’abandon...

    IMPROVISATION

    Un peu comme à Paris, la ville a promis à ses 9 000 écoliers des activités réparties sur deux après-midi par semaine. Un peu comme à Paris, aussi, elle fait face à un feu nourri de critiques. Après deux jours de mobilisation des animateurs, c’est au tour des enseignants d’appeler jeudi à la grève. Le mouvement s’annonce suivi, avec une vingtaine d’écoles fermées sur 32, selon l’intersyndicale enseignante. Sa revendication : la suspension pure et simple de la réforme, "face à tous les dysfonctionnements qu’elle génère", témoigne Sabine Duran, de SUD-Education.

    Un atelier à l’école Robespierre, à Aubervilliers.

    A l’école Robespierre, l’improvisation est manifeste. Ce n’est pas la bonne volonté qui fait défaut ; plutôt le manque de repères et de locaux. Si les éducateurs sportifs gèrent leurs ateliers avec brio, ça patine un peu pour l’activité Lego dans le réfectoire. La plupart des animateurs n’ont d’autre solution que de se répartir dans la cour de récréation. Ici, la balle au prisonnier a pris le pas sur les arts visuels. "Qu’il y ait une phase d’ajustement, à trois semaines de la rentrée, ça n’a rien d’anormal", confie Stéphanie Alberto, coordinatrice de l’association Aubervacances Loisirs, missionnée par la ville pour relever les dysfonctionnements. "Mais on pourra monter les ateliers les plus ambitieux, si les profs n’ouvrent pas leur salle de classe pour les abriter, ça va coincer !"

    D’aucuns, à Aubervilliers, jugent déjà la réforme compromise "à la moindre averse". A l’échelle de la ville, il faudrait disposer de 30 % des salles pour que la réforme "roule", mais 10 % manquent, estime la mairie. L’équivalent de trois écoles "bloquées". "Faute de concertation, les enseignants ont le sentiment que le périscolaire passe avant leur mission, explique Fabienne Gouju, professeure des écoles. On sait bien que les locaux appartiennent à la ville, mais on y a notre matériel, nos projets. Pour des enfants qui n’ont déjà pas beaucoup de cadre à la maison, ce n’est pas les aider que de bouleverser ainsi leurs repères."

    "Cette crispation est sans doute difficile à comprendre pour quiconque n’est pas enseignant, renchérit ce cadre de l’éducation nationale. Mais une salle de classe qu’on ouvre à tout le monde, c’est une salle qui n’est plus à personne. Vous laisseriez, vous, n’importe qui s’installer à votre bureau ?"

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    • Salvator dans le Monde : autrement dit, ne faisaient aucune activité culturelle ou sportive –, "alors qu’on touche désormais 85 % des enfants en élémentaire, 70 % en maternelle".
      Ah ouais ? Dans quels locaux sportifs en plus, ou alors au conservatoire dont les budgets ont été réduits.
      Faut être gonflé ! C’est vrai que le même se gobergeait sur France2 d’avoir ouvert un village d’insertion pour les Rroms... en 2007 alors qu’il a été élu en... 2008. Zappant au passage que ce projet a été mené à bien par Pascal Beaudet.

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    • Foutage de gueule ! Le 2 octobre 2013 à 09:58

      On casse l’OMJA, on laisse augmenter les cotisations aux clubs sportifs, on fait augmenter les tarifs des équipements sportifs et on s’étonne que 85% des enfants n’ont pas de pratiques sportives en dehors de l’école.

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      • Foutage de gueule ! Le 2 octobre 2013 à 17:17, par julien

        Mais non ils ne cassent pas l’OMJA. Ils viennent de doter l’Office de la jeunesse de trois véhicules flambant neuf.
        Il faut sans doute dépenser tout le budget coute que coute avant le mois de mars 2014...

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      • Ballot Le 3 octobre 2013 à 11:29

        C’est pas l’OMJA qu’est cassé, c’est le CMA on te dis !

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  • Le grand silencieux Le 2 octobre 2013 à 00:39, par JV

    Au fait, qu’en dit Pascal Beaudet ? En tant que tête de liste du PCF/Front de Gauche pour les prochaines municipales, on serait en droit savoir. Rien sur son blog, rien sur ce site, pas de communiqué ou d’expression publique...

    Ca ne l’intéresse pas ? Oups, que je suis bête ! C’est pour jeudi soir, bien sûr ! Soudain très concerné, il demandera alors à la municipalité de suspendre l’application des nouveaux rythmes au nom des parents, des enseignants, des animateurs et même des enfants (après tout pendant qu’on y est...). Empli de sagesse et du sens des responsabilités, il ne manquera pas de se désoler dans les semaines qui suivront de l’aventure dans laquelle l’agité Salvator aura précipité Aubervilliers. Lui saura réparer les blessures , à condition que les électeurs aient bien compris à quel point graves elles étaient et se tournent donc vers ce recours opportun proposé à leur vote.

    Cela s’ appelle le courage politique...

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    • Le grand silencieux Le 2 octobre 2013 à 09:30

      JV fait semblant de ne pas venir régulièrement sur ce site et de ne pas avoir compris la position du PCF.

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    • Le grand silencieux Le 2 octobre 2013 à 10:32

      difficile d’expliquer les couleur de la vie à un aveugle volontaire !

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    • Que dit Pascal Beaudet demande @JV : ..."rien sur son blog, rien sur son site, pas de communiqué ou d’expression publique"...
      C’est volontairement que @JV refuse de prendre connaissance de tout ce qui c’est écrit sur le sujet sous la signature de Pascal Beaudet. Petit rappel pour mémoire d’une des toutes premières prise de position en février 2013 :

      ..."Nous demandons que la majorité municipale prenne le temps nécessaire à la concertation avec les associations de parents d’élèves, les syndicats d’enseignants et les syndicats du personnel communal, ainsi que le personnel des centres de loisirs"...

      ..."Nous sommes hostiles à une décision qui serait prise à la va-vite pour obtenir des aides financières qui ne dureront pas dans le temps. Nous préférerions que la mise en œuvre de la réforme soit travaillée en amont et qu’elle soit repoussée à 2014 si un consensus n’est pas trouvé avec les principaux acteurs de la vie scolaire, ce dans l’intérêt des principaux intéressés, les élèves d’Aubervilliers"...

      Ceci est un extrait de la tribune de Pascal Beaudet pour le groupe des élus-es "Tous ensemble pour Aubervilliers". Tribune parue dans le journal "Aubermensuel" il y a sept mois, mise en ligne sur son blog et sur ce site le vendredi 22 février 2013. Beaucoup d’autres expressions rendues publiques ont suivi depuis...

      Il est bien dommage que la municipalité ne se soit pas inspirée des points de vue de Pascal Beaudet....

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      • Dire tout et son contraire... Le 2 octobre 2013 à 11:57, par JV

        Cette position c’était en février 2013... Depuis, dans un quatre pages distribué sur la ville, il se prononce contre la réforme. Alors, "pour mais en 2014" ou "complètement contre". Voilà trois mois que le candidat Pascal Beaudet est dans cette ambiguïté...

        Je ne vois pas ce qu’il y a scandaleux à demander à ce que le propos soit un peu plus clair que cela... Pascal Beaudet souhaite devenir maire d’Aubervilliers en 2014, qu’il précise publiquement son choix sur cette question c’est ce qu’on est en droit d’attendre, non ?

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        • Dire tout et son contraire... Le 2 octobre 2013 à 12:52

          Comment être plus clair ? La déclaration de PB l’est évidemment mais si tu ne veux pas la lire et la comprendre...
          Elle date peut-être de février 2013 mais elle se révèle prémonitoire - il ne fallait pas être grand clerc. Peut être parce que lui est à l’écoute du réel ?
          Décrypte en rond tant que tu veux mais là va falloir faire encore un effort pour entendre ce qu’on te dit. Parce que là tu te décrédibilises totalement sur ce site.

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          • Dire tout et son contraire... Le 2 octobre 2013 à 14:04

            JV est un type formidable. Il décrypte tout le site du Pcf, reprend toutes les declarations, essaye de de deceler des contradictiins, fustige les vilains syndicats, les parents qui n’ont rien compris.... Seul problème, il n’evoque pas la sécurité des enfants, les bienfaits educatifs, la fatigue des uns et des autres, a commmencer celle des principaux intéressé s, les enfants... Mais on imagine que ça va venir....

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        • Jean-Yves, pourquoi tu dis rien sur ton site ? Parce que sur le tien personne ne te lis ? Tu me diras, personne ne lis rien sur ton site.
          C’est vrai que le seul site de débat à Aubervilliers, c’est le site du PCF.
          Continue comme ça Jean-Yves, tu nous fais de la pub, mais fait attention de ne pas te faire prendre par Jacques et Omar, ils risquent de ne pas aimer ça.

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        • Dire tout et son contraire... Le 2 octobre 2013 à 16:47

          Je croyais que @JV jouait au con et faisait semblant de ne rien comprendre. En fait, je viens de comprendre, il ne comprend rien. Une dernière répétition pour toi @JV, aère tes neurones pour essayer de comprendre, depuis le début la position de Pascal Beaudet est d’une grande simplicité : CONCERTATION, DIALOGUE, ÉCOUTE.

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          • Dire tout et son contraire... Le 2 octobre 2013 à 18:11, par JV

            Vous pouvez me traiter de crétin si cela vous fait plaisir... mais je n’ai toujours pas eu la réponse à ma question (simple pourtant).

            Que ferait Pascal Beaudet au cas où il serait élu maire ? Refus de continuer à appliquer la réforme ou poursuite de ce qui a été engagé par la Ville ?

            Jusqu’à présent c’est flou... et quand c’est flou, comme disait l’autre, c’est qu’il y a un loup.

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            • Dire tout et son contraire... Le 2 octobre 2013 à 22:26

              Je vais vraiment finir par croire que @JV est dans l’incapacité de comprendre des choses simples. Y a pas de flou, y a pas de loup. La réponse ne se résume pas bêtement à dire je refuse ou j’applique, mais je décide (enfin) d’engager un débat, une véritable concertation avec tous les acteurs concernés par cette réforme avant de décider isolément de ce qui est bon ou pas pour les enfants scolarisés à Aubervilliers. Je pars du principe que l’intérêt des enfants est une préoccupation majeure pour les parents et les enseignants et je reste convaincu que le dialogue, la concertation, l’écoute permettront de trouver, sans précipitation, la bonne solution à un problème qui a été traité à la va vite par Jacques Salvator et Daniel Garnier et qui s’entêtent, l’un et l’autre, à vouloir tout savoir et à avoir raison contre tous et sur tout.

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              • Rythmes scolaires : Tout va bien ! Le 3 octobre 2013 à 08:48

                Extrait déclaration Jacques Salvator au journal "Le Parisien" : ..."Cette réforme est une chance pour de nombreux enfants. Un mois après la rentrée, certains arguments comme la fatigue et la nervosité sont ridicules"... (Jacques Salvator Le Parisien jeudi 3 octobre page III).

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                • Rythmes scolaires : Tout va bien ! Le 3 octobre 2013 à 16:12, par Gigi

                  Rythmes scolaires : grève dans les écoles d’Aubervilliers

                  (AFP) – il y a 1 heure

                  Aubervilliers — Le ministre de l’Education nationale Vincent Peillon a promis jeudi des "renforts" pour la mise en place de la semaine de 4,5 jours dans les écoles d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), où deux établissements sur trois étaient fermés ou fortement perturbés jeudi en raison d’une grève contre cette réforme.

                  La mairie et les grévistes avaient annoncé en matinée un total de 21 établissements fermés, mais le rectorat a précisé que seules 13 écoles étaient closes "à 100%" et 8 "fortement perturbées". Au total, 72% des enseignants d’Aubervilliers étaient en grève, a précisé le rectorat.

                  "C’est une réforme ambitieuse mais il n’y a ni les moyens humains ni en termes de locaux (...) Les enfants sont très fatigués et les enseignants stressés", a déclaré Martine Caron, du syndicat SNUipp-FSU.

                  Interrogé sur ce sujet en marge d’un déplacement à Caen, le ministre de l’Education Vincent Peillon a promis "des renforts" à Aubervilliers qu’ils "estimeront" eux-mêmes.

                  "L’idée est bien que nous mobilisions tout ce dont nous disposons de moyens humains à l’Education nationale pour aider Aubervilliers à sortir de ce moment et à réussir la réforme des rythmes", a ajouté le ministre.

                  Pour Vincent Peillon, "la qualité des activités proposées par le maire" (PS) à Aubervilliers n’est pas en question. C’est le nombre d’enfants qui sont venus s’inscrire (aux activités après l’école, ndlr) qui déborde la capacité des services locaux".

                  Les parents d’élèves de la FCPE eux ont dénoncé la "confusion et le désordre" dans les écoles d ?Aubervilliers depuis la mise en place de la réforme, "résultat de l’entêtement de la mairie" selon eux.

                  "On fait face à une certaine résistance mais on est en train de gagner la partie", a estimé de son côté le maire socialiste. "Face au début de réussite de la réforme, les opposants se sont dit qu’il fallait lancer un mouvement le plus vite possible", a-t-il déclaré à l’AFP.

                  Selon lui, un mois seulement après la rentrée, il est trop tôt pour juger que les enfants sont plus fatigués que l’an dernier. Il estime aussi que les professeurs ont leur responsabilité dans les difficultés d’organisation des ateliers, 30% d’entre eux refusant en primaire de laisser leur classe "même vide, en dehors du temps scolaire".

                  Un service d’accueil d’urgence a été prévu dans d’une des écoles d’Aubervilliers pour les enfants qui ne pouvaient être gardés chez eux, selon la mairie.

                  Aubervilliers a mis en oeuvre la semaine de quatre jours et demi dès la rentrée 2013, sur le même modèle qu’à Paris, avec des activités deux fois par semaine en fin de journée et la classe le mercredi matin.

                  La réforme des rythmes a fait l’objet d’une réunion mercredi à l’Elysée face au mécontentement de certains enseignants et de parents, tout comme de certains maires qui réclament une remise à plat du financement. L’opposition s’est emparée du sujet, dénonçant le manque de moyens selon elle de la réforme.

                  Copyright © AFP 2013. Tous droits réservés. Plus »

                  Source : http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jXptGXLsQMte3M_hF_Xry70OLSdA?docId=2f1ce873-49db-495d-95e4-0fe79052319d

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                  • Rythmes scolaires : Tout va bien ! Le 3 octobre 2013 à 16:15, par les charlots comptez vous

                    "On fait face à une certaine résistance mais on est en train de gagner la partie", a estimé de son côté le maire socialiste. "Face au début de réussite de la réforme, les opposants se sont dit qu’il fallait lancer un mouvement le plus vite possible".
                    Effectivement, on est tellement au tout début de réussite de la réforme que personne ne s’en était rendu compte...

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                    • Si Peillon lache... Le 3 octobre 2013 à 17:13

                      Les chiffres des officiels sont totlaement bidonnés. Il y avait 95 % de grévistes aujourd’hui et il ne faut pas sans réjouir tant c’est le signe d’un malaise profond. Selon les syndicalistes, c’est un taux jamais atteint dans la ville (même pas en 1968 !).

                      Si le ministre Peillon lache des moyens comme il le dit à l’Afp se sera au moins ça de plus pour nos gosses. Et un désaveu pour Salvator qui, lui, à la différence de son ministre, estime que tout va bien.
                      Eh bien non, ça ne va pas : même Peillon s’en rend compte.

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            • Dire tout et son contraire... Le 3 octobre 2013 à 17:15, par restu

              Pascal beaudet ferait à tout le moins ce qu’il a toujours fait : entendre les autres, comprendre, adapter.
              Ce qui fut fait en son temps à la Maladririe ou il a su demander la reprise totale du dossier que les habitants ne comprenaient pas ou n’acceptaient pas.

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            • Dire tout et son contraire... Le 3 octobre 2013 à 19:24, par Concertant

              Pascal BEAUDET ferait ce qu’un maire digne de ce nom devrait faire : mettre tous les acteurs autour d’une table, écouter ce qu’ils ont à dire pour voir comment appliquer cette réforme au mieux des intérêts de tous, les enfants d’abord, les parents, les enseignants, les animateurs, le personnel communal.

              Pascal BEAUDET ne mépriserait sans doute pas ses interlocuteurs.

              Pascal BEAUDET ne prendrait certainement pas une décision qui mécontente tout le monde.

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              • Dire tout et son contraire... Le 3 octobre 2013 à 20:19, par Félix

                Pascal Beaudet redonnera la vue aux aveugles
                Pascal Beaudet fera repousser les jambes des amputés
                Pascal Beaudet dotera JJK d’une paire de neurones
                Pascal Beaudet marchera sur l’eau du canal Saint-Denis
                Pascal Beaudet refera pousser des choux à la ferme Mazier
                Pascal Beaudet reformera l’Urss
                Pascal Beaudet éclairera le chemin vers un avenir meilleur

                Problème, c’est qu’on se rappelle dans quel état il a laissé la ville d’Aubervilliers après cinq ans de mandat sans être directement élu par les habitants...

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                • Dire tout et son contraire... Le 3 octobre 2013 à 20:41, par samos

                  Pascal beaudet battra les socialiste
                  pascal beaudet sera reelu maire d aubervilliers
                  pascal beaudet retira tous les gens qui on etai pistonner
                  pascal beaudet ne menacera pas les employer municipaux
                  pascal beaudet sera c sur plus a l ecoute des albertivillarien
                  pascal beaudet sera tous simplement plus humain que salvator
                  pascal beaudet ne poura pas faire pire que l equipe en place
                  pascal beaudet pascal beaudet voter beaudet voter beaudet c la seul solution pour vivre mieu a aubervilliers :))))

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                • Dire tout et son contraire... Le 3 octobre 2013 à 20:46

                  felix, tu te répètes. Tu radotes mon pote.
                  Si c’est avec ces c... que tu veux faire oublier l’incompétence, le manque de respect à la population, les manières bureaucratiques, le foutage de gueule, les portes ouvertes aux promoteurs de logements trop chers, les hausses d’impôts, l’augmentation de la dette, les partenariats public-privé, les cités Hlm laissées sans ascenseurs, les consultations bidons d’habitants, l’humour bêta d’un maire qui proclame que "ma vie est un compte de fée" face à des gens dont la vie est un parcours du combattant, le soutien aveugle à un gouvernement au service des puissants et des banques, le soutien aux promesses de Hollande non tenues, une députée aux abonnés absents, des jeunes gavés de promesses sans rien au bout, la construction de logements à plus de 4 000 euros du mètre carré, les baisses de subventions aux assocs, le non soutien aux parents d’élèves du Conservatoire qui se battent pour des moyens corrects, une politique culturelle proche du zéro absolue...

                  ça marchera pas : tout ça on le vit tous les jours.

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    • Le grand silencieux Le 3 octobre 2013 à 19:19, par Inspecteur

      JV devrait consulter plus souvent le blog de Pascal BEAUDET. Sous la rubrique "Interventions municipales", il y a les déclarations concernant l’application de la réforme, déclarations qui ont été distribuées aux enseignants, parents d’élèves, animateurs, personnel communal.. lors des réunions consacrées à cette question. Peut être JV devrait-il sortir dans la ville et discuter avec les habitants. Ca pourrait lui ouvrir les yeux...

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  • Rythmes scolaires à Aubervilliers : faut-il arrêter ? Le 2 octobre 2013 à 18:41, par samos

    Il ne fera rien sans consulter la population de la ville .auber n et pas une monarchie .le roi et mort vive le roi.c la fin pour le ps a auber :)

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  • Rythmes scolaires à Aubervilliers : faut-il arrêter ? Le 3 octobre 2013 à 14:53, par maman d’Auber

    Et à Paris, c’est pas mieux, le ras le bol monte également !!

    voyez l’article dans Métro : http://www.metronews.fr/paris/rythmes-scolaires-a-paris-sortie-des-classes-rime-avec-bureau-des-pleurs/mmjb!BXTW2qYPE6do/

    Pour une réforme de qualité, et pas baclée !!

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  • Rythmes scolaires à Aubervilliers : faut-il arrêter ? Le 3 octobre 2013 à 17:20, par Jacques S (l’autre)

    "Le ministre de l’éducation nationale, M. Vincent Peillon, a promis jeudi 3 octobre des "renforts" pour la mise en place de la semaine de quatre jours et demi dans les écoles d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis)." vient de signaler l’Afp.
    C’est donc que tout ne va pas si bien comme vous le claironnez partout monsieur le maire !

    Et sans le mouvement des parents et des instit’, le ministre n’aurait rien donné.

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    • Vincent Peillon : « Dans 95% des cas », la réforme des rythmes scolaires « marche très bien ». A Aubervilliers, on joue de malchance avec le Salvator qui est incapable d’être dans les 95% et qui pourtant assure que tout va bien à l’exception de quelques petits ajustements nécessaires. Si le ministre (grâce à l’action) vient au secours d’Aubervilliers c’est que tout ne doit pas aller si bien que le prétend Salvator qui continue d’être sourd face aux revendications des personnels enseignants, des animateurs et des parents.

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      • Je viens d’entendre les infos sur BFM TV et je suis scandalisée. D’après le maire de la ville, il est trop tôt pour juger que les enfants sont fatigués et les enseignants sont responsables des difficultés d’organisation des ateliers hors temps scolaire. Je suis maman (salariée) de deux enfants et qu’est-ce qu’il connait de la fatigue de mes enfants ? a t-il une petite idée des difficultés à gérer un emploi du temps familial avec le bazar qu’il a instauré ? Ce maire méprise les citoyens de sa ville, plus jamais je ne voterai pour ce type.

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      • raisonnement de Peillon :
        - la réforme marche dans 95 % des communes
        - y a qu’à Aubervilliers ou presque que c’est le boudin
        - je vais lacher des moyens dans cette ville pour calmer les parents d’élèves
        - ils sont nuls ces élus locaux qui foirent une réforme qui marche partout

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  • Salauds de grévistes Le 3 octobre 2013 à 17:55

    "Il aurait été préférable de nous laisser un trimestre pour mettre en place l’ensemble du dispositif qui est prévu plutôt que de l’interrompre par une grève aujourd’hui" Selon Salvator

    Quel dommage : ça marchait presque et ces salauds de grévistes font tout foirer !

    En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/education/video-rythmes-scolaires-greve-des-enseignants-a-aubervilliers-pour-denoncer-un-gachis_1287734.html#PfWJYTFSCdOXozAl.99

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  • Voici la contribution récente du PS local sur les rythmes scolaires. C’est au détour d’un texte sur Paris métropole. C’est écrit en gras au milieu du texte si votre prostate vous laisse y arriver... Peillon peut envoyer des renforts, on se demande sur quelle base ils vont pouvoir travailler...

    Pour une métropole parisienne ! par Véronique Le Bihan
    26 sept 2013 ⋅ by Parti socialiste Aubervilliers ⋅ in A la Une, Actualité municipale, Point de vue militant ⋅ 0 Comments

    Suite du débat sur la création de la métropole du Grand Paris et du sort des intercommunalités après les prises de positions de Jacques Salvator dans une tribune cosignée avec Patrick Braouezec et Marc Guerrien.

    Dès le 2 octobre prochain, le Sénat examinera de nouveau le projet de loi gouvernemental qui crée la métropole de Paris. Ce texte semble progressivement soulever une contestation croissante d’élus locaux de gauche ou de droite (PC, verts, UMP et même quelques élus socialistes). N’assiste-t-on pas là à la plus belle manifestation d’un corporatisme d’élus ?

    Ce texte prévoit la suppression des EPCI, établissements publics de coopération intercommunale, comme l’agglomération Plaine commune par exemple. Il entend laisser la place à un système institutionnel simplifié à deux étages : commune et métropole.
    La création de la métropole est justifiée par la nécessité de rééquilibrer le développement de la région parisienne dans laquelle communes pauvres et communes riches coexistent souvent en s’ignorant. La logique métropolitaine vise justement à mieux repartir les richesses entre communes grâce à une mutualisation des moyens financiers à l’échelle métropolitaine. L’objectif est également de faire en sorte que l’habitat social soit réparti de façon plus homogène au niveau parisien et qu’il ne soit pas concentré dans quelques zones comme cela est le cas aujourd’hui.

    Si ce constat semble faire consensus auprès des édiles, il en est autrement lorsqu’il s’agit de passer à la pratique. Ainsi, le président de l’agglomération Plaine commune, Patrick Braouezec, voit ce projet de métropole comme « infaisable ». Au contraire, voici trois exemples où la création de la métropole s’avérerait bénéfique et tout à fait applicable :

    la propreté
    l’eau
    la sécurité

    La propreté

    Le service propreté est actuellement en charge par l’agglomération Plaine commune. Force est de constater que les plaintes des Albertivillariens sont récurrentes. Certes, les comportements des citoyens sont à incriminer en premier lieu. Mais une autre organisation du service propreté permettrait des améliorations. La création de la métropole constitue à ce titre une formidable opportunité pour revoir de manière fine la répartition des compétences. Ainsi le personnel propreté devrait revenir dans le giron de la commune afin que celle-ci, qui est en prise avec les difficultés quotidiennes de salissure de l’espace public, se redotent d’un moyen d’action de proximité. Les questions d’éducation à la propreté se traiteront de manière plus efficiente à l’échelle de la commune, notamment via l’intervention d’associations lors des activités périscolaires.

    En revanche, les questions de propreté qui ne sont pas subordonnées aux spécificités géographiques devraient être du ressort de la métropole : achat de matériels propreté (balayeuses…), collecte/ traitement des déchets, campagnes propreté dans l’espace public (panneaux d’affichage, radios, Tv, guides). Chaque collectivité dépense des milliers d’euros pour des campagnes de sensibilisation qui seraient plus efficaces si elles étaient diffusées sur les médias télévisés ou à l’échelle de la métropole pour avoir un effet de masse.
    L’eau

    Passons à un autre domaine de compétence, l’eau, qui comprend plusieurs volets. Confier la collecte des eaux usées à la métropole permettrait d’améliorer la qualité des eaux (et d’atteindre les objectifs de la directive européenne cadre eau). Nombreuses sont en effet les communes (bassin du Croult Enghien par exemple) qui faute de ressources suffisantes ne renouvellent pas leurs canalisations et se trouvent dotées d’un réseau d’assainissement peu performant, expliquant les pollutions des eaux de rivière. Quant à la production d’eau potable, sa gestion par la métropole permettrait de créer un grand service public de l’eau à l’échelle métropolitaine. Ce regroupement faciliterait les mutualisations au niveau de la production d’eau potable, que les modes de gestion déjà en place soient en régie (eau de Paris) ou en délégation de service public (Syndicat des eaux d’Ile de France).

    La sécurité

    Enfin, en terme de tranquillité publique, la création de la métropole peut être également bénéfique. Elle pourrait être l’occasion de créer à l’échelle de la métropole un centre de supervision de vidéo protection relié à la police nationale, au SAMU et aux villes. Alors que pour certaines villes pauvres, le coût de la vidéo protection peut être un frein à son développement, la mutualisation de la charge au niveau de la métropole rend possible le déploiement d’un véritable réseau de vidéosurveillance (mobile ou fixe), au service de la tranquillité publique des citoyens. La capacité d’action des pouvoirs publics serait en outre en adéquation avec la réalité, les auteurs d’actes délictueux ne s’arrêtant pas aux frontières administratives et se déplacent évidemment sur les aires urbaines contiguës.

    Reste à ce qu’un délai raisonnable soit donné aux collectivités pour la construction de la métropole et que les prises de compétence par la future métropole parisienne soient échelonnées dans le temps. Mais la conservation des agglomérations, de l’agglomération Plaine commune en particulier, ne peut être qu’une étape transitoire.

    Véronique Le Bihan

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    • Rythmes scolaires à Aubervilliers : faut-il arrêter ? Le 3 octobre 2013 à 19:15, par Jacques S (l’autre)

      trois domaines de compétence sur combien sont-ils présentés ? C’est très partiel et l’auteure de ce papier ne nous présente que des compétences relativement marginale.
      Quid de l’aménagement, de la construction de logements qui devrait passer à la future métropole telle qu’elle est présentée aux députés ?
      Avec pour conséquence de voir les décision échapper à l’avis de nos élus locaux

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  • Rythmes scolaires à Aubervilliers : faut-il arrêter ? Le 3 octobre 2013 à 19:25, par samos

    Et pour les familles rom ?aide ou recoduite a la frontieres mr salvator

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  • Rythmes scolaires à Aubervilliers : faut-il arrêter ? Le 3 octobre 2013 à 20:22, par samos

    Et pour les impots mr salvator ?et pour les employer municipaux mr ait bouali ?sa va continuer a leur faire porter tous les maux de votre politique ?si vous repasser je fait mes valise je change de ville meme si le proverbe dit c celui qui se sans gener qui sans va alor j espere que sa va changer car moi j aime ma ville et je partirai malgres moi :((

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  • Rythmes scolaires à Aubervilliers : faut-il arrêter ? Le 3 octobre 2013 à 21:43, par samos

    Et pour les jeunes de nos cartiers messieurs du ps la villette
    pont blanc
    valles
    cochenec
    maladrerie
    landy
    lenine
    sadi carnot etc.....
    Il ne veulle meme plus discuter avec vous aller a leur rencontre
    Il vous dirons ce qu il pensse de votre mendat de 6ans aller voire

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  • Rythmes scolaires à Aubervilliers : faut-il arrêter ? Le 13 octobre 2013 à 15:04, par krokodil

    aux municipales,ne votez SURTOUT pas pour M.Salvator,un idéologue de première,un homme méprisant .

    Tous avec ce mot d’ordre ;SALVATOR ?DEHORS !!!!!

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  • Le PS dégaine ! les rythmes scolaires,c’est le bordel. Il vient de s’en rendre compte, et’il faut réagir : pas moins de cinq articles sur son blog en une semaine pour défendre le projet d’Aubervilliers.

    Dès le 4 octobre, c’est l’inévitable Marc Guerrien qui revient dans le circuit (il faut se repositionner en vue des municipales) et sort l’artillerie lourde. "Le projet d’Aubervilliers présente un potentiel considérable". N’en jetez plus, c’est du lourd. Dommage que le projet ne reste qu’à l’état de potentiel.

    Le 5 octobre, c’est une déclaration du PS local qui brasse quelques lieux communs...

    Le 8, un article évoque d’autres "sons de cloche" : la position de la FCPE nationale, de l’UNSA et un vibrant plaidoyer d’ATD quart monde pour l’accès de tous à la culture, sans rapport avec les rythmes scolaires.

    Le 10 octobre, c’est Véronique le Bihan qui s’est sentie obligée de s’exécuter dans un ton très chrétien social pour dire que ceux qui critiquaient les rytmes scolaires étaient pas gentils et instrumentalisaient les acteurs. Tout va être réglé par les trois émissairtes de Peillon (qui d’ailleurs se sont déjà fait envoyer bouler dans les écoles...)

    Et le 12, un texte très bref nous explique que s’opposer à la réforme Peillon, c’est être de droite... Ca fait pas avancer le schmilblick mais ça occupe.

    On attend avec intérêt les contributions de MIlla, Ketfi, Hammache, Yonnet avant la conclusion que ne manqueront pas de tirer sa suffisance Garnier flanqué de son insuffisance Khellaf. Gageons que ça ne sera pas terminé pour autant.

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  • Et de 6 ! Le PS vient de produire un 6ème article sur les rythmes scolaires en une semaine. On y apprend que la situation est "beaucoup plus apaisée qu’il n’y parait". Heureusement que le PS est là pour nous le dire parce qu’on ne s’en était pas aperçu.

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    • Rythmes scolaires à Aubervilliers : faut-il arrêter ? Le 17 octobre 2013 à 14:49, par maman d’Auber

      C’est surtout que le parti socialiste oublie de dire dans quelles conditions se sont tenues les réunions de travail dans les écoles et la réunion publique en mairie du 28 mars, où nous apprenions, nous habitants d’Aubervilliers, que le Marie prenait la décision de s’engager dans la mise en place des rythmes scolaires dès septembre 2013, malgré l’avis des conseils d’école qui se prononçaient soit contre, soit pour un report de la mise en place de la réforme pour la rentrée 2014....

      Alors certes, le dialogue est aujourd’hui un peu tendu voire rompu entre la municipalité et les enseignants, parents d’élèves et agents territoriaux, mais la municipalité n’a jamais fait preuve de sa volonté de prendre en compte les avis et préconisations et a pris sa décision seule....

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