Grève et manifestation le mardi 10 septembre 2013

Retraite à 60 ans à taux plein - C’est possible !

jeudi 5 septembre 2013

La « réforme » des retraites que vient de présenter le 1er ministre est exactement dans la continuité des réformes précédentes engagées par la droite. Pourtant, en 2010, le Parti socialiste avait prétendu soutenir le mouvement social. Cette « réforme » est une insulte au bon sens car elle ne réglera aucun problème. C’est aussi une insulte à celles et ceux qui ont cru se débarrasser de la politique libérale de Nicolas Sarkozy en votant François Hollande en mai 2012. Augmentation de la durée de cotisation, recul de l’âge réel de départ, diminution des pensions : ce sont les travailleurs et pas les entreprises qui supporteront l’ensemble de l’effort ainsi que le ministre de l’économie l’a rappelé devant un parterre choisi de patrons émerveillés par tant de bonté.

Pour les salariés, c’est en effet la double peine. Baisse de leur pouvoir d’achat par l’augmentation de leurs cotisations. Allongement de la durée de cotisation qui lors de toutes les précédentes réformes a fait la démonstration de son échec, va conduire la plupart de travailleurs à choisir entre travailler jusqu’à 65, 67, voir 70 ans ou accepter des décotes, c’est à dire une retraite au rabais ne permettant même pas de survivre.

L’espérance de vie ne progresse plus

Tout ça au nom de l’idée qui ne tient pas debout qu’on vivrait plus longtemps et qu’il faudrait dès lors travailler plus longtemps. Or, si l’on vit plus longtemps, c’est justement parce qu’on travaille moins longtemps qu’au milieu du siècle dernier. D’ailleurs, les dernières attaques contre les retraites qui ont allongé la durée de cotisation ont contribué à stopper ce progrès. L’espérance de vie en bonne santé est aujourd’hui de 62 ans, en moyenne : autrement dit, on part à la retraite quand les pépins de santé risquent d’arriver.

Un cadeau de plus au patronat

On nous dit que l’effort sera partagé équitablement entre salariés et entreprises. Mensonges ! Si les cotisations, celles versées par les salariés comme celles versées par les entreprises vont effectivement augmenter significativement, le gouvernement a fait le choix de compenser intégralement la part patronale en fiscalisant ce que les entreprises payaient pour les allocations familiales. Autrement dit, ce sont les contribuables qui vont payer deux fois, non pour accroître la « compétitivité » des entreprises, mais pour qu’elles puissent continuer à distribuer des dividendes. Exactement ce que demandait le Medef.

La jeunesse, dindon de la farce

Contrairement aux effets d’annonces sur la jeunesse, réputée priorité du mandat de François Hollande, cette réforme va un peu plus la précariser, en tenant éloignées de l’emploi les jeunes générations. Elle tue l’avenir des jeunes.

Au final, ce qu’on veut faire avaler à la jeunesse, c’est que la retraite ne sera pas pour elle, et qu’il lui faudra se résoudre à se payer des assurances privées.

Face aux annonces vagues, non chiffrées, face au poker menteur qui consiste à faire passer pour une avancée la prise en compte de 2 années maximum pour la pénibilité alors que la durée de cotisation va augmenter d’autant, une autre réforme est possible.

Oui, il y a plus d’argent qu’il n’en faut pour financer la retraite à 60 ans à taux plein !

Les solutions existent ! On peut agir dans plusieurs directions. Quatre exemple :

- Les salaires : augmenter les salaires c’est immédiatement faire rentrer plus d’argent dans les caisses de retraite. 1 % de masse salariale, c’est 2 milliards pour la sécu. La suppression des inégalités salariales entre les hommes et les femmes (25 % de salaire en moins à poste égal) rapporterait 52 milliards à la sécu !
- L’emploi : 100 000 chômeurs de moins, c’est 1,5 milliards de recette pour la sécu. Il y a urgence à sécuriser l’emploi et mener une politique de réindustrialisation de la France. 1 million d’emploi créé comblerait le déficit actuel, ce qui prouve bien que le gouvernement Ayrault ne croit pas un seul instant en sa politique de l’emploi !
- Les revenus financiers : ils sont exonérés de toute cotisation alors même que l’économie n’a cessé de se financiariser. Nous proposons leur mise à contribution à hauteur de 25 milliards d’euros.
- Les exonérations patronales : gouvernements après gouvernement, les exonérations de cotisations patronales ont largement contribué à creuser le déficit, sans contrôle et sans résultat sur l’emploi. La suppression progressive de ces cotisations rapporterait 30 milliards.

On le voit, l’argent existe. La volonté populaire également. Elle se manifestera dans les rues le 10 septembre prochain et à la fête de l’Humanité, le week-end suivant. Retrouvons-nous nombreux !

19 Messages

  • Retraite à 60 ans à taux plein - C’est possible ! Le 5 septembre 2013 à 20:58, par le concombre masqué

    Ce projet de réforme de la retraite est à l’opposé des slogans du parti socialiste qui manifestait contre la réforme de Sarkozy aux cris de "la retraite à 60 ans". Ces cris sont si lointains...et complètement oubliés de nos gouvernants.

    Heureusement, de nombreux militants socialistes de l’aile gauche de leur parti appellent à participer aux manifestations syndicales du 10 septembre prochain, aux côtés du Front de gauche.

    Le mouvement doit s’élargir encore pour mettre en échec cette réforme inacceptable.

    Ci-dessous, le slogan des socialistes contre cette réforme :

    "pas un trimestre de plus, pas un euro de moins"

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    • Retraite à 60 ans à taux plein - C’est possible ! Le 6 septembre 2013 à 09:36, par Alain B

      Les éléments du projet gouvernemental de réforme de retraites sont maintenant dévoilés et à défaut de protestations, les mesures décidées par François Hollande vont s’appliquer.
      Ce projet des socialistes repart de la réforme Sarkozy : le gouvernement légitime la fin de la retraite à 60 ans et utilise les mêmes leviers et arguments que toutes les réformes de la droite. L’allongement de la durée de cotisations signifie le recul de l’âge réel de départ en retraite. C’est une triste première pour un gouvernement de "gauche".

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    • Retraite à 60 ans à taux plein - C’est possible ! Le 6 septembre 2013 à 09:50, par Danielle Cosmao

      Les profits des grands groupes sont florissants.

      Les dividendes versés aux actionnaires ont progressé 7 fois plus vite que la masse salariale ces trente dernières années.

      Des dirigeants d’entreprises s’octroient des salaires annuels supérieurs à ce que plus d’un salarié sur deux ne gagnera pas sur toute une vie.

      Les entreprises sont subventionnées à hauteur de 200 milliards d’euros par les finances publiques.

      • Les 500 plus grosses fortunes ont augmenté de 25 % en 1 an (+ 66 milliards d’euros).

      Malgré ça, Hollande, qui se voulait l’ennemi de la finance, ose encore contester la possibilité de financer de bonnes retraites dès 60 ans.

      Alors, pourquoi faudrait-il encore voter socialiste aux prochaines élections ?

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    • Retraite à 60 ans à taux plein - C’est possible ! Le 6 septembre 2013 à 10:03, par Moi, président de la République...

      Le gouvernement Hollande/Ayrault a décidé la hausse des cotisations retraite. Par ailleurs, la durée de cotisation va être portée de 41,5 à 43 ans pour une retraite à taux plein. Autant dire que la retraite à 60 ans, que le PS avait promis de rétablir, et même à 62 ans, n’existera plus pour personne.

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      • Retraite à 60 ans à taux plein - C’est possible ! Le 6 septembre 2013 à 10:28, par Obélix

        Retraite, impôts, pouvoir d’achat, chômage.... Où est le changement ?

        Selon le quotidien économique "Les Échos", le gouvernement devrait réduire le taux de l’impôt sur les sociétés. Il envisagerait également de supprimer une niche fiscale sur les mutuelles qui profitait aux salariés.

        Si en 2014 vous envisagez de voter à droite, n’ayez pas d’inquiétude ça peux pas être pire.

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        • Retraite à 60 ans à taux plein - C’est possible ! Le 6 septembre 2013 à 10:49, par Contribuable fatigué

          Pour ce qui est des impôts, les socialistes travaillent à coups de matraque. Si vous êtes solvables, préparez vous à casquer...report de l’indexation des pensions des retraités d’avril à octobre, fiscalisation des majorations de pensions pour les parents ayant élevé plus de 3 enfants, hausse des cotisations retraites salariés, hausse de TVA destinée à financer le crédit d’impôt compétitivité-emploi en faveur des entreprises qui entre en vigueur à partir du 1er janvier, etc... Hollande il appelle ça la pause fiscale. Moi, j’ai décidé pour 2014 de faire une pause électorale pour lui faire comprendre mon ras le bol.

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          • Retraite à 60 ans à taux plein - C’est possible ! Le 6 septembre 2013 à 13:28, par kikid’auber

            Sans oublier la suppression de la demi-part pour les veuves ayant élevé des enfants ce qui fait que ces personnes seront maintenant imposables et que par effet dominos ils devront s’acquitter de la taxe d’habitation, de la taxe foncières, de la redevance télé sans dégrèvement possible.

            C’est à dire plusieurs centaines d’euros en plus pour les plus modestes voir près de mille euros pour les moins pauvres qu’ils devront s’acquitter ou qu’il doivent déjà s’acquitter.

            Mais rendons à César ce qui est à César la suppression de cette demi-part avait été décidée sous Sarkozy mais les socialistes n’ont rien fait pour change la donne.

            Ce sont les Maires des villes qui vont être contents avec ces rentrées d’argent en plus. En tout cas , j’espère que les élus du Front de Gauche à l’Assemblée Nationale voteront contre le budget.

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  • Retraite à 60 ans à taux plein - C’est possible ! Le 7 septembre 2013 à 11:13, par Ludwig Fermtag

    Cette réforme va à la fois passer comme une lettre à la poste et faire très mal.
    Elle est en effet vendue comme ne changeant pas grand chose puisque de très long terme - prolongation de la durée de cotisation après 2020 - et donc sans effet sensible pour les gens.
    Illusion complète : 2020 va venir très vite mais en sus ce calendrier étiré est appliqué dès maintenant car ces calculs qui concerneront de plein fouet les quadras agiront sur des gens dont les carrières sont déjà plombées. Ces quadras sont une génération qui a attaqué plus tard une activité professionnelle (études plus longues), eu une carrière ébréchée (chômage, etc.), connu des périodes d’activités aléatoires, des salaires affaiblis et des revenus comportant une part plus importante de "primes" n’entrant pas dans les revenus cotisés...

    On voit déjà aujourd’hui nombre de salariés arriver à la retraite avec des carrières incomplètes et on mesure les dégâts : quelle retraites auront des travaileurs comptant par exemple deux ans de chômage dans leur carrière ou trois/quatre ans de Rmi ?
    L’âge REEL de départ est déjà de 61 ans et 11 mois selon l’Expansion http://lexpansion.lexpress.fr/econo... et même de 62,2 ans pour les salariés du privé partis en 2012

    Ces différentes mesures prolongent en fait les successives "réformes" dans le droit fil des mesures prises par la droite au fil des années précédentes qui se sont toutes traduites par une baisse des salaires réels (car les cotisations retraites salariales et patronales sont en vérité un salaire différé, mais un salaire tout de même.

    La "réforme" votée comporte en outre nombre de "mesures techniques" dont les effets sont encore un peu vaseux mais qui vont dans le même sens et s’attaquent directement aux ressources des retraités et futurs retraités que nous sommes tous.

    Effet pervers : en reculant l’âge réel de départ en retraite, en organisant la pauvreté des futurs retraités, nos gouvernants de tout poil sont en train de rendre inefficace le système par répartition et d’introduire au fil de leurs "réforme" l’idée des retraites individuelle par capitalisation. OH ! ils le nient mais ils le font.
    Or un système par capitalisation comme on l’a vu dans d’autres pays (Etats-Unis, Grande-Bretagne, Irlande...) amène de fait les gestion des fonds de retraite à "aller sur les marché" pour garantir des versements décents aux retraités. Bilan : des fonds de retraite (ou de pension) qui tentent de gagner de l’argent en Bourse et, en cas de crise, en perdent.
    Dans ces pays, des millions de retraités et futurs retraités ont perdu tous leurs droits à pension sur un coup de Bourse dans la crise actuelle...

    Le plus étonnant est de voir comment nos "socialistes" se sont fondus dans le moule libéral facilement, ont prolongé, poursuivi, les lignes directrices impulsées par les libéraux de tout poil. Le plus fou, c’est qu’une partie des victimes - les électeurs et militants ps - est consentante, ayant avalé (et digéré) toute la soupe libérale servie depuis des années par leurs dirigeants.

    Mêmes causes mêmes effets, ces réformes sont notre misère commune de demain. Et personne ne dit aujourd’hui comment vivront les salariés qui auront été à l’école jusqu’à 22 ou 24 ans, devront avoir 42 ou 44 ans de cotisation tout en ayant connu 2 ou 3 ans de chômage.

    Tous ceux qui se voient aujourd’hui considérés comme trop vieux par les patrons dès qu’ils atteignent les 50 ans mesureront l’intenabilité des "réformes" aujord’hui imposées. En 2011, plus de 57 % des chômeurs de longue durée (plus d’un an) avaient plus de 50 ans.

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  • Vive la dictature du prolétariat Le 7 septembre 2013 à 16:37, par JJKK

    Intervention de Jean-Jacques Karman, au nom de la Gauche Communiste, lors des « assises des communistes » dans l’usine Fralib (en grève avec occupation depuis 1000 jours) près de Marseille à Aubagne.

    assises.jpg Copie_de_tout_002.jpg Sans nier la réalité de la mondialisation impérialiste, la lutte des classes reste avant tout sur des bases nationales. Alors, avec la crise du capitalisme, où en sommes nous ? Nous sommes dans sa phase de pourrissement. Mais pourrissement ne veut pas dire fin du capitalisme. Le capitalisme trouvera toujours le moyen de survivre en portant sa crise à un degré supérieur. Pour le supprimer il faut donc le renverser par une révolution socialiste. Nous sommes au moment historique, caractérisé par Rosa Luxemburg par ces deux mots « Socialisme ou Barbarie ? ».

    La crise du capitalisme n’est pas le résultat de mauvaises prises de positions des capitalistes. Non ce sont les mécanismes internes au capitalisme lui-même qui engendre le développement de sa crise.

    Au degré de la crise actuelle du capitalisme, il ne peut plus laisser quelques miettes pour calmer le peuple. C’est pour cela que la politique du PS est sur le fonds, la même que celle de la Droite.

    La question centrale d’aujourd’hui n’est pas de gérer les affaires de la bourgeoisie, mais de rompre avec le capitalisme en transforment cette crise en crise révolutionnaire.

    Le plus court chemin pour y arriver, n’est pas que les idées révolutionnaires soient majoritaires à gauche, même si cela n’est pas négligeable, non il faut en premier lieu être majoritaire dans la classe ouvrière, car le Parti ou les partis ne peuvent remplacer le rôle historique de la classe ouvrière dans la révolution.

    La révolution socialiste, ce n’est pas la majorité électorale de la gauche, même si cela peut aider, non, la majorité électorale, c’est quand la classe ouvrière est capable d’exercer sa dictature, au sens où Marx l’entendait. Et Rosa Luxemburg l’a précisé par ces mots « la plus grande liberté pour le peuple, ses partis, associations et syndicats, plus grande liberté individuelle, mais aussi dictature envers les mécanismes du capitalisme pour les détruire ».

    Cela peut coïncider avec un processus électoral, mais ne peut remplacer la nécessaire « dictature du prolétariat ». Un exemple : la 6ème république n’est pas un mot d’ordre révolutionnaire. Car la 6ème (dans l’ordre » est la 6ème république bourgeoise.

    Non, il faut une Assemblée constituante, élue à la proportionnelle, qui prenne comme première mesure la nationalisation, sans indemnisation des capitalistes, de toutes les banques et assurances, ainsi que les entreprises dominantes de tous les secteurs d’activité. Et proclame la 1ère république sociale, démocratique et populaire de France, œuvrant pour la création d’une union des républiques sociales d’Europe de l’Ouest et de la Méditerranée.

    Tout cela ne se fera pas spontanément, il y a nécessité d’un parti révolutionnaire, qui ne peut et ne doit pas remplacer la classe ouvrière dans la nécessaire action de celle-ci. Il doit agir en avant-garde en respectant le pluralisme. Malheureusement, le PCF est dans un triste état. Parti devenu électoraliste, en grande perte de vitesse, où sa direction rêve de le faire disparaître et où les ouvriers sont de moins en moins nombreux. Mais, si on laissait disparaître ce parti, on ferait un beau cadeau à la bourgeoisie.

    Ce parti a une structure nationale, construite par l’Internationale Communiste et où il y a encore des milliers de cadres syndicaux et associatifs.

    La direction actuelle du PCF est organisée en tendances. Investir le PCF, sans effacer nos différences, sur la base de tendances organisées et travailler ensemble en direction de la classe ouvrière, redonnerait du sens et de l’utilité à ce parti.

    Le PCF a toujours été fort dans les autres couches et en particulier chez les intellectuels, quant il était fort dans la classe ouvrière.

    Pouvons-nous travailler en tendances organisées ? Oui bien sûr ! A la seule condition, que personne ne se prenne pour le nouveau Lénine.

    Dernière question : les accords avec les socio-démocrates ne sont possibles que sur des bases qui font avancer la cause du peuple, avec un rapport des forces en faveur de la classe ouvrière.

    1981 et 1997 furent des erreurs très graves et il faut être conscient qu’idéologiquement la social-démocratie sera l’un des derniers remparts du régime capitaliste.

    La question centrale, est bien, le rapport des forces dans la classe ouvrière.

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  • Retraite à 60 ans à taux plein - C’est possible ! Le 7 septembre 2013 à 19:23, par le concombre masqué

    Le site Collectif retraites 2013 fournit beaucoup d’éléments sur la campagne de défense de la retraite et propose la signature d’une pétition.

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    • Retraite à 60 ans à taux plein - C’est possible ! Le 9 septembre 2013 à 14:41, par Olivier

      Allonger la durée de cotisation, c’est nier que l’espérance de vie en bonne santé se dégrade en France, notamment pour les femmes, les personnes les moins qualifiées et les précaires. Cette tendance n’est pas prête de s’inverser, alors que l’on poussera toujours plus de personnes dans la précarité, et que les plus âgés seront forcés de trouver une activité rémunérée – si activité il y a – pour améliorer le quotidien.
      Allonger la durée de cotisation, c’est favoriser le chômage des seniors, qui, n’ayant pas cotisé assez, devront survivre grâce aux minima sociaux et aux petits boulots. C’est remplacer le déficit des retraites par le déficit de l’UNEDIC et des caisses de solidarité.
      Demain il faut descendre dans la rue.

      Question : à Aubervilliers, les syndicats organisent-ils un départ collectif pour la manifestation.

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      • Retraite à 60 ans à taux plein - C’est possible ! Le 9 septembre 2013 à 15:15, par Électeur de gauche

        le projet présenté par le gouvernement Ayrault avalise la réforme Sarkozy de 2010 qui a repoussé l’âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans et a allongé la durée de cotisation pour prendre une retraite à taux plein. Sur ce plan, le projet gouvernemental prolonge la réforme Sarkozy que le PS avait pourtant combattu au Parlement et dans la rue. D’autre part, il propose un nouvel allongement de la durée de cotisations (un trimestre tous les trois ans de 2020 à 2035). Par là il envoie un message à la jeunesse lui disant qu’elle n’aura plus de retraites dans le cadre d’un régime par répartition. Cette mesure se traduira par une baisse du montant des pensions pour ceux, et surtout celles, qui ne pourront atteindre le nombre d’annuités requis.
        La manifestation de demain ne suffira pas, il faut déjà envisager d’autres actions et notamment, partout où c’est possible, faire connaître aux élus socialistes que notre vote aux élections municipales tiendra compte de leur décision définitive.

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        • 50 000 manifestants, selon la CGT, ont défilé aujourd’hui à Paris entre République et Nation, pour la défense des retraites et les salaires, Environ 180 manifestations au total étaient organisées dans tout le pays.
          La mobilisation pour contester la réforme des retraites du gouvernement "dépasse le cercle militant", s’est félicité le secrétaire général de Force ouvrière. "Ce n’est pas une déferlante certes, mais c’est une bonne mobilisation, plus forte que lors de la première manifestation contre l’accord sur la sécurisation de l’emploi".
          la mobilisation est loin d’être ridicule. Tous ceux qui ont fanfaronné sur le thème d’une mobilisation mort-née, et ils étaient nombreux dans les médias, vont devoir reboucher leur bouteille de champagne. Cette manifestation est une première étape dans la bataille qui va se poursuivre.
          les syndicats organisateurs de la journée de mobilisation (CGT, FO, FSU, Solidaires) discuteront la semaine prochaine de la suite à donner à cette journée.

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        • Retraite à 60 ans à taux plein - C’est possible ! Le 10 septembre 2013 à 23:52, par Socialiste d’Auber

          Gérard Floche est Membre du bureau national du Parti socialiste, rédacteur en chef de la revue « Démocratie et socialisme » et militant syndical, Gérard Filoche fait partie des responsables socialistes mécontents de la réforme des retraites proposée par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault.
          Question à Gérard Filoche :
          Vous êtes socialiste et vous appelez les socialistes à manifester contre la réforme des retraites défendue par un président et un gouvernement que vous avez élus. Qu’attendez-vous de cette mobilisation ?
          Que notre gouvernement nous entende. L’électorat de gauche a voté pour François Hollande et le PS afin qu’il défende nos retraites et non pour qu’ils les attaquent. Nous avons gagné l’année dernière grâce à un effet différé des grandes mobilisations de 2010 contre Sarkozy qu’il n’a pas voulu entendre. Les gens ont fait savoir dans l’urne ce qu’ils n’avaient pas pu obtenir dans la rue. Évidemment, ils sont surpris de voir qu’aujourd’hui, au lieu de remettre en cause ce qu’avaient fait Woerth et Sarkozy, on le prolonge.

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          • Retraite à 60 ans à taux plein - C’est possible ! Le 23 septembre 2013 à 15:55, par Cécile

            L’appel des 5000 socialistes pour dénoncer le projet gouvernemental sur les retraites, un appel qui affirme « pas un trimestre de plus, pas un euro de moins » n’est entendu ni par la direction du PS, ni par le gouvernement. Une raison supplémentaire pour ne pas voter pour le ps à la prochaine élection municipale de 2014.

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