Réunion publique

Tunisie : quelle situation, deux ans après le renversement de la dictature ?

Mardi 19 février 2013, école Victor Hugo

samedi 16 février 2013

Deux ans après les printemps arabes, où en est-on ?
L’assassinat de Chokri Belaïd met en lumière la difficulté du peuple
tunisien à mettre en place un régime démocratique après le
renversement de Ben Ali.

Les contradictions sont nombreuses, les affrontements entre les
différents acteurs de la révolution tunisienne sont exacerbés.
Nous vous invitons à venir en débattre avec des camarades
d’associations tunisiennes.

Avec la participation de Kilani KAMALA, conseiller municipal, de
Leila TLILI, suppléante du conseiller général Pascal BEAUDET, de
Fathi TLILI, animateur de l’Union des Travailleurs Immigrés
Tunisiens (UTIT), et des représentants des forces démocratiques
tunisiennes en France El Massar, El Jemhouri et Nida Tounes.
A l’invitation des conseillers généraux d’Aubervilliers
Pascal BEAUDET et Jean Jacques KARMAN
organisé par le PCF, la Gauche communiste et l’UTIT

2 Messages

  • En introduction à ce débat, on ne saurait que trop recommander la lecture de deux excellents papiers, l’un écrit au moment des printemps arabes, l’autre lors des élections pour l’assemblée constituante.

    http://pcfaubervilliers.fr/spip.php?article522
    http://pcfaubervilliers.fr/spip.php?article657

    Le titre du premier "Ne pas se laisser confisquer la révolution" est plus que jamais d’actualité. Quand au second, il montre que le foisonnement des partis n’est source, ni de clarté, ni de perspectives...

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  • Ces deux articles oublient de dire que les partis communistes ont changé de nom .L’ancien PCT est devenu le parti Ettajdid et a été légalisé en 1993, il a abandonné la référence au communisme et s’est présenté aux élections depuis 1994 et a eu des députés tandis que les islamistes étaient emprisonnés ainsi que d’autres démocrates de gauche et des révolutionnaires laïques .Il se retrouve dans un nouveau regroupement Al Mansar.

    Vous ne parlez pas du Parti ouvrier communiste tunisien (POCT) , il aussi changé de nom et devient le Parti des travailleurs tunisiens . Il est dans le Front Populaire avec des nationalistes de gauche dont le parti de Chokri Belaïd , avec d’autres force de gauche, d’extrême gauche et un tout petit parti écologiste. A la différence de l’ex PCT il n’a jamais participé aux élections sous Ben Ali “ il n’y a que le boycott. Participer, c’est collaborer et c’est légitimer l’usurpateur”, disait Hamma Hammami, du PCOT.

    Il serait bon que le ex parti Ettajdid explique :

    Pourquoi a-t-il participé aux élections sous Ben Ali ? Pourquoi n’est-il pas dans le Front Populaire avec les forces progressistes tunisiennes ?
    Pourquoi en Tunisie l’abandon de la référence au communisme est positivée alors qu’en France le PCF existe toujours ?
    Évidemment le PCF local ne répondra pas sur le fond car ce débat est "douloureux", il met à nu vos divergences internes et comme d’hab vous vous unirez dans une dénonciation de l’internationale socialiste, dont la politique n’était pas si différente de l’ex Parti Ettajdid. Chut ! il ne faut pas le dire ce sont des camarades communistes mais ils ne le sont plus en Tunisie mais seulement à Aubervilliers.

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