
Aubervilliers : quel bilan, pour quel avenir ?
jeudi 3 janvier 2013
Après cinq ans à la direction de la ville, la municipalité affiche un bilan contestable.
Avec 180 millions d’euros de dettes, Aubervilliers est une des villes les plus endettées du département.
Les impôts locaux (taxe foncière et taxe d’habitation) n’ont cessé d’augmenter.
L’école Mathaaï-Dolto financée en PPP (partenariat public-privé) a coûté beaucoup plus cher qu’une construction classique. Le différentiel sera payé par les contribuables.
La relocalisation de l’hôpital européen de la Roseraie a été abandonnée sans que la municipalité réagisse.
Le patrimoine de l’OPH ne connait pas les améliorations promises et le dialogue avec les locataires est rompu.
Des projets de densification émergent – 3 000 logements en centre-ville, 2 000 logements au Fort d’Aubervilliers – qui mèneront rapidement à 100 000 habitants.
La politique d’aménagement de la ville ne semble plus maîtrisée mais être entre les mains des promoteurs immobiliers.
Le sentiment d’insécurité, créé par une réalité de terrain, se développe dans tous les quartiers.
Le manque de propreté met à mal l’image de la ville et de ses habitants.
Le Millénaire, l’arrivée de la ligne 12 du métro, la construction du Conservatoire de région, le campus Condorcet..., sont l’aboutissement de projets initiés sous le mandat de Jack Ralite ou sous mon mandat.
À un peu plus d’un an de la prochaine élection municipale, l’action de l’actuelle majorité s’éloigne chaque jour davantage des préoccupations quotidiennes des habitants.
En cette année 2013, les élus du groupe communiste et citoyen continueront à défendre avec vous une politique qui porte vraiment l’espérance du changement.
Pascal BEAUDET
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