Résister aux Licenciements boursiers
Auber.Com de novembre 2012
jeudi 6 décembre 2012
Face à la mollesse du gouvernement, exigeons des lois pour empêcher la vague de licenciements et la montée du chômage ; et des droits nouveaux pour les salariés
L’expression « licenciement boursier » est employée la 1ère fois en 2001 par Alain Bocquet, député communiste, quand Danone annonce la suppression de 570 emplois chez « LU » qui affiche des bénéfices de 130 millions d’euros.
Ces licenciements boursiers se multiplient : le groupe PSA a touché des millions d’euros de subventions publiques, a versé des millions d’euros de dividendes aux actionnaires ces dix dernières années. La fermeture du site d’Aulnay est inacceptable, notamment pour la centaine de salariés de PSA Aulnay qui vivent à Aubervilliers.
Faire autrement
En février 2012, les communistes ont déposé une proposition de loi pour interdire aux entreprises de licencier économiquement si elles ont versé des dividendes au titre du dernier exercice écoulé. Elles rembourseraient les subventions perçues, les exonérations de cotisations sociales, les allégements fiscaux.
L’objectif est d’imposer aux détenteurs du capital de faire des efforts
Le gouvernement doit se doter d’outils pour reprendre le pouvoir à la finance.
Le Front de Gauche propose :
Que les représentants des salariés participent aux choix d’investissement
Que l’avis favorable des représentants du personnel soit obligatoire pour les décisions stratégiques de l’entreprise
Un droit de veto suspensif sur les licenciements
Les salariés produisent les richesses. Victimes de la violence des comportements patronaux, de la destruction de l’emploi, de la précarité, ils ne doivent plus être des variables d’ajustement de l’économie. Une action rapide du gouvernement s’impose.
Bernard Orantin
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