Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun

dimanche 15 mai 2011

Photo prise lors de l’inauguration du centre commerciale Le Millénaire

Qu’est ce qui freine pour que soit donnée toute sa place à l’ensemble de la gauche progressiste dans la gestion de la ville ?

Les équipements importants qui se concrétisent aujourd’hui sont le résultat du travail initié au cours des années passées par les équipes municipales précédentes qui géraient dans l’union : l’arrivée du métro, du tramway ou l’espoir de voir se réaliser le tracé "grand Paris Express" qui devrait relier le Landy, la mairie et le Fort d’Aubervilliers en sont les meilleurs exemples. Sans oublier la construction en cours du Conservatoire à Rayonnement Régional, les aménagements de la porte d’Aubervilliers avec la récente inauguration du "Millénaire" qui amorcent la naissance d’un nouveau quartier. A cela s’ajoutent bien d’autres opérations d’urbanisme qui commencent à voir le jour ou qui sont d’ores et déjà réalisées. A l’évidence ce territoire n’est pas porteur d’avenir par hasard.

Il faut du temps pour que les projets d’aménagements voient le jour.
Ce décalage dans le temps entre le moment où un projet est initié et sa concrétisation n’est pas surprenant : le "Millénaire" le démontre. En effet la réalisation des grands équipements et des projets d’urbanisme, demande du temps : procédures longues, recours, révision du projet… Prenons l’exemple du "campus Condorcet". Cette implantation va rassembler chercheurs, enseignants et étudiants. Il aura fallu beaucoup de patience, d’énergie et de force de conviction pour obtenir cet équipement d’avenir pour notre ville et le territoire de Plaine Commune. C’est en septembre 2009 que Valérie Pécresse l’a annoncé dans la salle du conseil de la communauté d’agglomération, soit plus de deux ans après la première initiative prise en avril 2007, à laquelle participait Patrick Braouezec, Pascal Beaudet et Jack Ralite. Que de temps et d’interventions auront été nécessaires pour un projet, qui comme beaucoup d’autres, a été voulu localement par tous et qui va contribuer à améliorer l’avenir bien au-delà de notre ville, notamment dans le cadre de la communauté d’agglomération.

En février 2008, Pascal Beaudet écrivait dans son contrat communal : "Nous avons accumulé au cours des mandats précédents, les moyens d’un nouveau développement pour Aubervilliers. Pour preuve, la sécurité de nos investissements actuels et futurs que nous garantit la Communauté d’agglomération Plaine Commune". Aujourd’hui cela se voit : du square Stalingrad aux berges du canal en passant par le centre ville, le Landy et le quartier Villette/Quatre-chemins, ou encore pour demain le quartier Emile Dubois/Maladrerie et celui du Fort d’Aubervilliers. Cela se vérifie aussi avec les entreprises nouvelles qui au cours des mandats précédents se sont implantées sur Aubervilliers, amplifiant ainsi une dynamique qui encourage et permet aujourd’hui l’installation du siège social de "Véolia" sur un territoire dont tous reconnaissent le potentiel de développement.

Le projet de construire un pôle d’enseignement et de recherche public et privé autour de la future place du Front Populaire et de la nouvelle station de métro est rendu possible par cette dynamique.

Décidément, avec son volontarisme, ses atouts et ses acquis culturels, associatifs et démocratiques reconnus, Aubervilliers n’est pas tout à fait une ville de banlieue comme une autre.

Bien sûr on déplore quelques échecs comme la remise en cause de la réimplantation de la clinique de la Roseraie au Marcreux. Mais les enjeux d’aujourd’hui pour le développement et les réalisations nouvelles nécessaires aux habitants comme le sixième collège ou le centre aquatique olympique, imposent que les conditions soient créées pour être portés par tous.

Les ambitions communes d’hier qui se concrétisent aujourd’hui doivent être prolongées par une ambition commune de l’ensemble des forces progressistes de la ville et du département.

Ce potentiel et ce dynamisme ne sont pas nés récemment et sans raison. Ils sont le résultat et le fruit du travail de toutes les équipes municipales précédentes qui ont su créer les conditions d’un avenir prometteur à la ville et à ses habitants. Il faut poursuivre cette dynamique.

Il y a des perspectives de développement. Mais l’émergence de projets nouveaux ne sera rendu possible que grâce à l’attractivité du territoire qui dépasse de loin les seules frontières d’Aubervilliers. Les élus qui ont contribué à ce développement qui fait, pour une part, l’histoire de la plaine Saint-Denis permet à notre ville de se donner des objectifs urbains et économiques ambitieux dans l’objectif de l’amélioration de la qualité de vie des habitants.

Aubervilliers a été mis sur de bons rails. Reste posée pour l’avenir immédiat la question de la locomotive que j’appellerai : "le rassemblement des forces progressistes de gauche de la ville". Il y a de ce point de vue un besoin, une réelle attente et un sacré travail à engager. La bataille est loin d’être gagnée, raison de plus pour ne pas perdre de temps.

Gérard Del Monte

64 Messages

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 15 mai 2011 à 14:18, par citoyenne

    Merci M. Del Monte de nous préciser toutes ces dates et formalités, je comprends mieux pourquoi un habitant lors du comité de quartier sur le budget a insisté (lourdement) pour demander au maire ce qu’il avait fait en 3 ans et le maire de citer ce qui avait été programmé il y a 5 ans...
    Je reconnais que je ne faisais pas trop attention, je savais que les élus dits de gauche essayaient de faire de leur mieux pour cette ville pas pour leur porte-monnaie maintenant ça dérange.
    On se croirait dans un film où tous sont là à crocheter ce qui pourrait entrer dans leur poche et éventuellement pour leur carrière.
    Nous, simples citoyens, sommes-nous obligés de faire confiance ? Pas certain, alors, on va encore continuer à se défendre, se battre pour un mieux pour tous et il y a à faire entre l’école, les logements (OPH et autres), la santé, le travail et la solidarité. Il y a d’autres thèmes possibles.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 15 mai 2011 à 17:14, par Denise

    Vous avez raison faut rien lâcher. Quand j’entends le président de l’office critiquer les investissements d’avant, ça me révolte.

    Répondre à ce message

  • Cessez d’être silencieux, on a besoin de vous entendre.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 15 mai 2011 à 21:09, par Alain B

    Enfin un article non polémique qui cherche à réunir sans esprit de revanche. L’avenir n’est pas aux revanchards qui veulent à tout prix régler des comptes.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 16 mai 2011 à 10:59, par Arnaud

    M. Delmonte vous posez là une très bonne question. Mais que faire et comment faire pour que toute la gauche se retrouve pour gérer ensemble la ville ? Il y a à Aubervilliers une anomalie, une entorse à la démocratie puisque des électeurs ont voté au premier tour des municipales majoritairement pour des élus qui ne sont pas actuellement représentés dans la direction de la municipalité. En même temps les élus communistes ne veulent pas rejoindre la majorité municipale ps-vert, alors comment corriger ?

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 16 mai 2011 à 13:14, par Delphine

    Un devenir en commun comme dit M. Del Monte, c’est à dire une entente avec le ps, semble bien difficile dans la mesure ou le maire cherche à tout prix à reléguer les communistes dans l’opposition au même titre que le MODEM ou l’UMP.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 17 mai 2011 à 01:33, par citoyenneté dubitative

    Quand on écoute d’anciens élus, pas très à gauche, nous donner des infos sur le non-travail des commissions dans l’ancienne municipalité, commissions présidées par des élus qui sont aujourd’hui la majorité...
    Que plusieurs commissions n’aient jamais fonctionné pendant une mandature, déjà c’est significatif du désintérêt de ces élus mais ce qui est navrant c’est que ce sont les mêmes qui font le "brin ou bazar" aujourd’hui.
    Cela fait penser au colleur d’affiches qui collait depuis longtemps pendant son temps de travail pour un objectif de prise de pouvoir. Lui avait un espoir (argent, pouvoir ?).
    Quelqu’un pouvait-il imaginer comment cette ville allait devenir ? Il n’y a pas beaucoup d’espoir pour nombre de personnes (pas de travail pour soi ou ses enfants, l’école, le logement, etc...).
    Mme Yonnet a dit que les communistes étaient élus, (dans les années avec usines et travail, je pense) grâce aux syndicalistes, aux responsables associatifs.
    Elle a entièrement raison. Les gens syndiqués ou militants voyaient qui militaient pour le bien-être de tous et votaient pour les pcf (qui étaient aussi syndiqués et militants associatifs) aux élections municipales et autres.
    Miterrand a été élu et les adhésions associatives, exemple à la FCPE, ont été divisées par 2 en 1981. Tout allait être réalisé !

    A Aubervilliers, on comprend de mieux en mieux ce que cherche cette nouvelle majorité municipale, comme ceux des villes de droite, la Place  : être tous n°1, les Euros plus qu’il n’en faut, on ne partage pas même avec son frère de parti, on essaie d’en avoir le plus possible.

    Quand il y a un problème dans une famille, on fera un effort pour que tout se passe bien dans une cérémonie quelconque mais "travailler ensemble" pour un objectif commun qui ne sera pas soi ?
    Il faut découvrir des personnalités fortes et honnêtes.
    Alors au travail dans tous les camps si cela est possible.
    On reste à gauche ?

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 17 mai 2011 à 18:46, par électeur socialiste

    A Aubervilliers, vu l’état des forces électorales qui ne lui sont pas totalement favorables, Jacques Salvator n’a actuellement aucun intérêt à chercher une alliance avec les élus communistes. Il préfère gagner des électeurs centristes et miser sur le fait que d’ici 2014 sa base électorale se renforcera suite aux élections présidentielles et législatives. De plus dans trois ans, à tort ou à raison, beaucoup de réalisations lui seront attribuées.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 17 mai 2011 à 21:42, par Guy M.

    Quand on lit le compte rendu des deux derniers conseils municipaux, on a du mal à croire à un devenir commun.

    Répondre à ce message

  • Ce que DelMonte propose c’est que les communistes reviennent dans la majorité municipale. Mais qu’ont-ils à y gagner ?

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 18 mai 2011 à 09:54, par C’est pas Del Monte qui décide

    Pascal Beaudet avait fait des propositions aux socialistes entre les deux tours des municipales, ils ont préféré tenter le K.O.... Après le second tour, Salvator avait laissé entendre qu’il ferait des propositions qui ne sont jamais venues, mais ni le K.O d’ailleurs raté, ni la vague sociologique socialiste soit disant inéluctable n’ont modifiés les rapports de force, au contraire peut-être. C’est un peu le problème quand on est mauvais. La cantonale aurait pu être l’occasion d’une victoire morale et politique pour Salvator par le désistement qui d’ailleurs n’aurait pas changé grand chose : le conseil général restait socialiste et continuait ses conneries de PPP, Yonnet se consacrait un peu plus à ses mandats municiapaux. Il a choisi d’en faire une défaite sur tous les plans : devenu maire par erreur ou par hasard, il s’accroche à son mandat pour les trois ans qui lui restent... Ce sera dur parce qu’il a encore perdu en légitimité... Peut-il réellement continuer ainsi ?
    Aubervilliers aura perdu 6 ans, parce que son maire a été incapable de rassembler...

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 18 mai 2011 à 13:27, par Socialiste d’Aubervilliers

    Socialiste d’Aubervilliers j’étais présent à la réception organisée à l’occasion de l’anniversaire du 10 mai 1981 à Saint-Denis. J’ai pu entendre Georges Sali, président du groupe des élus socialistes, dire qu’il y a un moment où les forces de gauche débattent entre elles pour ensuite se retrouver sur l’essentiel pour gérer au mieux les différents échelons du pays. Peut-être ce discours sera repris prochainement par mes amis d’Aubervilliers à l’occasion des échéances qui arrivent. Pour ma part je le souhaite et je ne suis pas le seul.

    Répondre à ce message

  • Le poids des socialistes unitaires dans la section ps d’Aubervilliers est quasi inexistant. Je crains qu’il en soit de même chez les communistes. Conclusion : l’union c’est pas pour demain.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 18 mai 2011 à 18:50, par Amoroso

    « Ce que DelMonte propose c’est que les communistes reviennent dans la majorité municipale. Mais qu’ont-ils à y gagner ? »

    Ce qui compte ce n’est pas que les communistes gagnent quoi que ce soit mais plutôt les albertivillarien(ne)s !

    Répondre à ce message

  • Del Monte n’est pas idiot, il sait très bien qu’il n’y aura aucune alliance avec les communistes. La rupture a été définitivement consommée avec les élections cantonales. En 2014, il y aura plusieurs listes à gauche et le ps l’emportera. Si Del Monte cherche l’union c’est parce qu’il à très bien compris la situation.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 18 mai 2011 à 23:43, par oeillet rouge

    la formule est belle, mais impossible avec la majorité des socialistes en place actuellement.Il y en a peut-être quelques uns qui ont encore des idéaux et des capacités mais ils doivent être bien cachés dans ce conseil...Je ne vois que des arrivistes, des matuvus,des incompétents, en bref des touristes. Il y a surement des socialistes avec lesquels on pourrait travailler au devenir de la ville mais où sont -ils et pourquoi ils ne se manisfestent pas...Car ceux qui sont là actuellement, ils se gargarisent des réalisations de l’ancienne municipalité. Je sais on va me dire qu’ils étaient dans l’ancienne municipalité mais je ne me souviens pas dans les domaines qui leurs étaient confiés de grandes avancées ou innovations marquantes !!!Vincent, à la prévention, ses correspondants de nuits n’ont pas été une réussite. Salvator, à la jeunesse avec Ait Bouali en chargé en mission jeunesse, à part s’être mis la jeunesse dans la poche à coups de promesses plus ou moins tenues, Sandt au commerce, on voit où on en est !!!Sans commentaires...Et j’en oublie. Non, je ne vois pas d’avenir en commun avec ses gens là. Je sais la rancune n’a jamais rien réglée, mais quand même, il n’est pas question de se compromettre avec des personnes qui ne pensent qu’acquérir un pouvoir, en user et pas toujours de manière "appropriée".

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 19 mai 2011 à 08:56, par Socialiste d’Aubervilliers

    Je comprends "œillet rouge". L’avenir en commun est difficile à imaginer avec des personnes qui s’opposent en permanence sur tous les sujets. Mais il faudra bien à un moment parvenir à réunir toute la gauche dans cette ville. C’est l’intérêt des habitants, ça prendra du temps, mais c’est indispensable.

    Répondre à ce message

  • @socialiste d’aubervilliers : Mais il faudra bien à un moment parvenir à réunir toute la gauche dans cette ville.
    C’est chaque fois la même chose : dénoncer les staliniens, les vilains, les bétas, les méchants puis, à 1 an de la présidentielles se reppaler qu’il y a là 5 à 6 % de vois INDISPENSABLES pour gagner et se partager les postes... entre factions du Ps.
    C’est comme ça qu’au fil des années, une partie de l’électorat se barre et ne vote plus. En tout cas pas pour des gens dont on a pu mesurer les valeurs, les actes et les (belles) paroles.
    C’est la section locale du Ps, animée d’un incroyable anticommunisme, qui a rompu les règles de l’union. Les mêmes dirigeants ont continué aux cantonales, coupé le micro au nouveau conseiller général Front de gauche, ont liquidé leur alliée Malika Ahmed pas assez à la botte...
    Alors l’union, oui, sur le terrain, autour des batailles de la population, mais c’est gens là ?...
    On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif !

    Et puis à gauche, il n’y a pas que le Ps, notamment à Aubervilliers. Il existe une gauche populaire, ouverte qui a autre chose à faire que se replier sur la défense des intérêts de l’appareil Ps... qui ne sert à rien qu’à présenter une possibilité d’alternance à Sarko _ pas une alternative _ en faisant la même politiue : on ne touche pas au GROS FRIC.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 20 mai 2011 à 09:21, par Socialiste d’Aubervilliers

    Pour réussir, le rassemblement réalisé pour les élections cantonales doit s’élargir. Quand Del Monte parle de rassembler les forces progressistes de la gauche, cela concerne prioritairement la gauche radicale mais pas exclusivement. Cela n’exclue pas toutes celles et ceux qui, dans les partis ou hors les partis politiques, veulent voir s’installer une vraie gauche de transformation sociale. Cela n’interdit pas aux socialistes d’y trouver leur place. A Aubervilliers tous les socialistes ne sont pas des anticommunistes.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 23 mai 2011 à 17:34, par Socialiste d’Aubervilliers

    Les derniers commentaires de "Bébert", de "GrandOursPS", de "manque de rigueur" ou de "Cours des comptes" montrent que certains continuent de se complaire dans le dénigrement, la revanche et les règlements de compte. D’autres vont être tentés d’y répondre alors qu’il faudrait à l’inverse les ignorer et travailler à l’apaisement et au rassemblement.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 25 mai 2011 à 13:46, par (é)lecteur

    Depuis le début de cette semaine, beaucoup de commentaires font dans le délire. Je suis sûr que cela n’intéresse pas trop les lecteurs de ce site.
    Del-monte doit se sentir bien seul avec ses appels à la modération, à l’apaisement et au rassemblement. Tout cela est finalement bien triste et n’encourage pas à s’engager

    Répondre à ce message

  • Il est vrai que les commentaires de cette semaine sont délirants et stupides. Il y a quelques internautes qui devraient aller s’allonger sur le divan de leur psychiatre.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 25 mai 2011 à 20:09, par VIVE LA REVOLUTION

    L a société Solétanche Bachy , fournisseur du Conseil Général doit être heureuse de soutenir l’action anti-mondialisation du conseiller général en achetant une page de publicité dans son torchon électoral.

    Nul doute que les habitants du quartier Villette feront appel à ses services pour leurs travaux de géotechniques, de fondfations spéciales et de creusements souterrains.

    Sinon, on ne voit pas quel serait l’intérêt de Solétanche-Bachy d’apparaître, avec des dizaines d’autres sociétés capitalistes, dans le journal du pourfendeur de la société bourgeoise.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 25 mai 2011 à 20:18, par Avenir d’Aubervilliers

    Gérard DelMonte a parfaitement raison. Il faut tenter de retrouver les voies de l’unité de la gauche à Aubervilliers.
    Le parti socialiste et les verts ne placent qu’une contrainte à ce rassemblement, d’après ce qu’on peut lire ici et là : que les communistes sincères mettent de côté un personnage qui a pourri les relations dans cette ville.
    D’ailleurs, il y a une vingtaine d’années, Gérard DelMonte s’était présenté dans le quartier Villette, au nom du PCF, contre Jean_Jacques Karman, considérant qu’il abîmait l’image progressiste de cette ville.

    Malheureusement, pour des questions de mangeoire, pas mal de communistes d’Aubervilliers ont suivi la trace du conseiller général abonné aux assedic.
    Il existe encore quelques individus au PC pour qui le devenir de cette ville a plus d’importance que l’épicerie, mais ils se font rares.

    Qu’ils regardent vers Saint-Ouen où la maire a quitté le PC, Tremblay oùle maire a quitté le PC, Plaine Commune où le président a quitté le PC, Sevran où le maire a quitté le PC, Nanterre où le maire a quitté le PC... A un moment, à force de faire le grand écart, on se déchire les ligaments.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 25 mai 2011 à 20:22, par Si mon Freud

    Chassez le naturel, il revient au galop : quand un sectaire du PC n’est pas d’accord avec un contradicteur, il sort son hôpital psychiatrique.

    Au lieu de répondre aux arguments, on médicalise, on traite l’adversaire de délirant...

    Heureusement, ici, à Aubervilliers, ils n’ont pas les clefs du Camembert.

    Répondre à ce message

  • A "Si mon Freud". Non, non ! Je ne suis pas au PC, vraiment pas du tout. Je ne pense pas être sectaire. Je suis simplement intéressé par la vie locale (et au-delà) et j’aime bien prendre connaissance des sites locaux (tous). Je persiste et signe et confirme que quelques uns d’entre vous pourraient peut-être s’en sortir en s’allongeant sur le divan d’un psy. Ceux qui ne parviendront pas à une totale guérison se seront au moins reposés. Au delà de quelques cas vraiment désespérés on peut croire à une légère amélioration pour les autres.

    Répondre à ce message

  • Message (à coup sûr inutile) pour la minorité de "fada" d’internautes ps/pc et autres...
    Vu les débats de la semaine, vous ne risquez pas d’avoir beaucoup d’avenir en commun. Je crois même que vous n’aurez pas d’avenir du tout même séparément.
    Il serait pourtant assez facile de devenir raisonnable en pensant à l’avenir de cette ville et surtout à l’intérêt de ses habitants. Il est dommage qu’il n’y ait pas plus de voix qui s’élèvent pour tenter d’apaiser le débat.
    Il est certain que vos débats nauséabonds vont se poursuivent. Mais en fait, vous ne trompez plus grand monde. En réalité vos commentaires sont le fait de 5 à 6 personnes au grand maximum. Continuez, même si vous ne nous faites pas rigoler, vous êtes en bonne voie d’isolement.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 26 mai 2011 à 08:59, par Avant-Garde

    La seule chose qui peut faire revenir unpeu de sérénité dans le débat public de la gauche à Aubervilliers ne viendra pas du territoire local.

    L’élimination de DSK ouvre la voie à la victoire probable de François Hollande qui est déjà soutenu par une partie des communistes, comme Robet Hue.

    Le Front de Gauche prépare déjà son ralliement pur le deuxième tour de la présidentielle, ce qui explique le coup de semonce envoyé aujourd’hui à Mélenchon par Pierre Laurent.

    On aura, si la gauche dans son ensemble se maîtrise, un gouvernement avec deux ou trois ministres Front de Gauche dont Mélenchon qui ne résistera pas à l’appel du maroquin.

    Les bisbilles locales ne résistront pas logntemps à la nouvelle donne politique nationale, et la direction que tente d’impulser Gérard Delmonte, ( le retour des communistes modernistes d’Aubervilliers dans l’équipe Salvator), pourra s’affirmer.

    Le seul tort de Delmonte, c’est d’être en avance sur le tempo.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 26 mai 2011 à 09:03, par Inquiétude ou espoir ?

    Plus d’avenir commun possible entre communistes et socialistes à cause du débat qui intéresse 5 ou 6 internautes ? Faut pas exagérer, sauf à penser que cela recouvre des désaccords profonds, ce qui est le cas.

    Mais dans ce cas, posons posément les problèmes (finances, école, démocratie, travaux, projets, quotidien, circulations, transports...). Il n’y a que par un débat de fond qu’on avancera sur des perspectives. cela prendra du temps, mais il faut des visées justes et débattues démocratiquement sur ces questions.

    Les conseils de quartier auraient pu être l’un des outils d’aide à la décision municipale. Ce n’est plus le cas dans la mesure où ils ont été vidé de leur substance, même si l’artifice de l’élection des présidents de conseil a été mieux préparé que la première fois.

    Il appartient aux forces de gauche de proposer, pourquoi pas dans le cadre d’un front de gauche élargi, la construction d’un projet qui serait élaboré de la façon la plus large possible. il faut multiplier mes initiatives, les rencontres, et surtout en tirer les enseignements pour que chacun se reconnaisse dans le projet pour cette ville.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 26 mai 2011 à 09:17, par Encore un effort Victor

    Vous semblez vous réjouir de l’élimination de Strauss-Kahn par arrêt de l’arbite. Vous y voyez une possibilité de gauchiser la posture du PS, ce qui semble vous convenir. J’imagine que vous êtes l’un des rares à ne pas être strauss-kahnien à Aubervilliers. c’est bien de tout positiver mais ça ne règle pas tout non plus.

    Parce qu’une victoire du PS à la présidentielle, qui est préférable à une réélection de Sarkozy, et même avec une participation ou pas du front de gauche à un exécutif national, ne nous exonère pas de la pratique de la démocratie au plan local. Le règlement de la question albertivillarienne ne viendra pas d’un rapport de force qui serait imposé par le haut, elle viendra du respect des principes républicains et démocratiques.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 26 mai 2011 à 10:07, par COMMUN COMMUNE

    Oui, seul le respect de la démocratie peut régler le problème de l’union à Aubervilliers.

    En 2001, le PCF, le PS et les Verts soutenaient Jack Ralite contre les droites et la dissidence de la Gauche Communiste de Karman.

    Karman s’est maintenu au deuxième tour, sur une base gaucho-populiste, mettant un terme au principe de "désistement républicain" à Aubervilliers.

    Ce qui sera lourd de conséquences.

    Sa dissidence a failli livrer la ville à la droite et elle n’est restée à Ralite que grâce au maintien d’une liste "intérêts locaux" dirigée par Monsieur Labois.

    Ensuite, Jack Ralite a trahi ses électeurs en démissionnant et en mettant à sa place son beau-fils qui a dû adhérer au PCF pour avoir le poste.

    Dans le même temps, la fédération du PCF a organisé en sous-main la réconciliation des Ralitiens et des Karmanistes, afin de s’opposer à la progression du PS au plan local.

    Beaudet, contre l’avis de ses alliés socialistes qui avaient sauvé le siège de Ralite, a réintégré Karman dans la direction municipale.

    Les socialistes ont logiquement voté contre l’élection de Beaudet en remplacement de Ralite et contre l’arrivée de Karman aux affaires.

    Par la suite, les socialistes ont refusé de voter les budgets largement inspirés par Karman.

    L’histoire est donc très simple, et la réconciliation entre le PS, les Verts et le PC à Aubervilliers passe par la mise de côté du groupe Karman qui porte la responsabilité historique de la division de la gauche dans la ville.

    Au lieu de ça, Beaudet s’est totalement aligné sur l’aventurier des Quatre-Chemins et lui emprunte ses méthodes qui flirte avec celles de l’extrême-droite. On assiste donc à une sorte de karmanisation des esprits dans le PC local.
    Monsieur Delmonte ne dit pas autre chose, même s’il faut le lire entre les lignes.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 26 mai 2011 à 10:24, par Marhim et Braco

    Commun a du mal voir l’avenir. C’est comme si dans vingt ans, les communistes continuaient à dire que les socialistes ont été élus en 2008 avec les voix de la droite, qu’ils ont refusé le désistement républicain en 2011 et bla bla bla et bla bla bla. On s’en foutra ! Ca ne ferait en rien avancer le schmilblick et en tout cas ne leur donnerait pas de clés pour ouvrir le présent et l’avenir.

    En quoi le fait que les Mitterrandistes* aient trahi les socialistes à Pantin en 1959 a-t-il permis aux socialistes de reprendre la ville en 2001 ? En rien ! Se souvenir du passé, c’est bien, se souvenir de l’avenir, c’est parfois aussi utile...

    *C’est la formation de François Mitterrand qui avait permis en 1959 à Pantin à la municipalité de devenir communiste.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 26 mai 2011 à 11:16, par DUPONT ET DUPOND

    On évoque des faits qui expliquent directement ce qui se passe politiquement à Aubefrvilliers aujourd’hui, qui montre où se trouvent les blocages et les petites mains qui tiennent le blog envoie la balle en touche.

    On ne parle pas de ça !

    Eh oui, parce que ce passé très proche montre où sont les responsabilités, montrent que Ralite a trahi ses électeurs, ses engagements pour asseoir son gendre sur le trône et cela en avalant la couleuvre du fils Karman.

    Ralite a fait payer ses ambitions familiales aux habitants d’Aubervilliers qui payent toujours la facture.

    On ne parle pas du passé sur le blog, mais dès que Jack Salvator baptise une rue d’un résistant qui n’était pas communsite, on fait des enqêtes à n’en plus finir, on va déterrer des ronéos au Chien Qui Fûme, on insulte la mémoire de Léon Jouhaux déporté à l’annexe de Büchenwald etc... etc...

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 26 mai 2011 à 13:39, par Cobra et Himar

    A Dupont et Dupond... vous oubliez que les épisodes auxquels vous faites allusion font maintenant partie du passé et leur prégnance sur la situation actuelle est de moins en moins pertinente, comme pouvez le mesurer.

    On est depuis 2008 dans une dynamique rendue possible par l’unité au sein du parti communiste amorcée en 2003 et une logique de rassemblement qui va au delà d’un "front de gauche" élargi.

    De fait, les tentatives de ringardisation et de torpillage de ce rassemblement trouvent de moins en moins prise avec le temps auprès des électeurs, dont beaucoup ont des réflexes unitaires, qui jouent à la fois pour le parti communiste, le front de gauche élargi et ce qu’on peut considérer comme l’ensemble de la gauche.

    De fait, les tentatives de torpillage de ces entités ne jouent pas pour la gauche, et on voit aujourd’hui les limites de ceux qui prétendaient à eux seuls incarner une autre gauche. Les "60 ans ça suffit", ont un effet très dilué et le slogan "3 ans de socialistes c’est déjà trop" pourrait le relayer efficacement. Ce n’est pas forcément comme qu’on peut voir l’avenir, mais plutôt par un débat sur les grandes questions qui concernent notre territoire et ceux qui y vivent.

    Répondre à ce message

  • D’accord avec "inquiétude ou espoir ?", il appartient aux forces de gauches (locales) de proposer des initiatives, des rencontres, pour élaborer ENSEMBLE des actions sur lesquelles un accord est possible. La sérénité viendra du travail en commun. Un front de gauche peut s’élargir et des socialistes locaux peuvent s’y retrouver. Bien sûr certains ne voudront jamais imaginer s’y retrouver, mais l’unanimité n’est pas de mise au sein du ps local (au pc, c’est pareil). Gérard DelMonte dit à la fois ses inquiétudes et en même temps ses espoirs de voir s’amorcer un début de travail commun. Il a raison même si c’est difficile de l’envisager tout de suite. Encore que ce ne soit pas complétement impossible. Par exemple : Parlant du logement, un élu socialiste d’Aubervilliers (M. Lanternier) dénonce dans l’Humanité (voir internet) de ce jour la loi de finances 2011 qui se livre à une saignée des aides de l’État dans le secteur du logement. Les communistes, et depuis longtemps, disent exactement la même chose. Et si Gérard DelMonte avait raison et que vous commenciez à réapprendre à travailler ensemble en menant des actions communes pour faire aboutir des revendications qui servent l’intérêt des habitants. Cela ne gommerait en rien les divergences qui existent mais pourrait élargir la place de la gauche de transformation sociale.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 27 mai 2011 à 23:41, par Erreur de stratégie

    Petite réflexion pour "Avenir d’Aubervilliers (commentaire du 25 mai). Si les socialistes étaient si impatients de liquider JJK il y a 20 ans, pourquoi avoir présenté un candidat contre Gérard DelMonte à l’époque ? Il suffisait de ne pas présenter de candidat et d’appeler vos électeurs à voter DelMonte et Karman aurait été battu.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 28 mai 2011 à 10:14, par Stratégie de division

    Erreur de stratégie prend les socialistes pour des imbéciles. La division des communistes a toujours servi le ps d’Aubervilliers. Depuis plus de vingt ans, et encore aujourd’hui, ils utilisent JJK pour affaiblir le pc. Maintenant que les communistes, sans être d’accord sur tout, sont rassemblés, les socialistes posent comme condition à l’union une nouvelle division du pc. Voilà pourquoi la démarche d’apaisement de Del Monte est vouée à l’échec.

    Répondre à ce message

  • La minorité de "fada" d’internautes qui crachent leur venin quotidien devraient faire un effort pour comprendre qu’ils nous emmerdent avec leurs commentaires nauséabonds. Ils pourraient essayer de prendre l’air et s’intéresser à d’autres choses, par exemple à ce qui se passe en Espagne, en Grèce, en Italie, en Tunisie, en Libye... Peut-être ils découvriraient qu’il y a des combats communs à mener.
    Même à Aubervilliers des actions communes sont possibles ; sur le logement par exemple : Stéphane Peu (communiste) président de Plaine Commune Habitat vient de déclarer : "L’État veut faire porter aux collectivités et aux offices hlm le poids des financements du logement". Stéphane Troussel, (socialiste), vient de dire : "Nous voulons tirer la sonnette d’alarme sur la situation du logement". Ils disent la même chose. et ils viennent ensemble, avec d’autres, de s’adresser à leurs locataires pour dénoncer l’application des surloyers, la baisse des aides à la pierre pour la construction, la vente des logements sociaux, et les déséquilibres des conventions d’utilité sociale. Voilà un exemple où l’on constate qu’au delà des appréciations différentes et des désaccords, des actions communes sont possibles. C’est quand même plus utiles pour les habitants de notre ville que vos stupides affrontements verbaux.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 29 mai 2011 à 19:39, par (é)lecteur

    Il serait bien utile que les questions du logement reviennent dans l’actualité locale. D’accord pour se retrouver avec des socialistes et d’autres pour défendre le logement social et les locataires. Il y a beaucoup à faire : augmentation des loyers, surloyer, montant des charges, entretien quotidien de nos hlm, respect des locataires qui attendent trop souvent et trop longuement des réponses. Il faudrait tout de même clarifier certaines choses et obtenir que le président de l’OPH revienne sur sa décision de vendre des hlm à la Maladrerie.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 30 mai 2011 à 09:05, par (é)lecteur

    Y a t-il un devenir en commun sur l’âge de départ à la retraite ?

    Candidat à la primaire socialiste pour 2012, François Hollande a assuré dimanche que les Français ayant "cotisé 41 années doivent pouvoir partir à 60 ans (...) avec une retraite à taux plein", mais que ceux qui n’ont pas ces 41 années de cotisation n’auront "pas le taux plein".

    "A l’avenir, il n’y aura plus d’âge légal de la retraite. Tout sera déterminé par rapport à la durée de cotisation", a-t-il également assuré.

    Répondre à ce message

  • Pour les retraites le ps vient d’adopter son projet de réforme. Les socialistes s’engagent à rétablir l’âge légal de la retraite à 60 ans pour ceux qui ont atteint leur durée de cotisation ou avec décote pour les autres. C’est seulement à partir de 65 ans que le départ en retraite sera possible sans décote. Ils n’écartent pas la nécessité d’un allongement de la durée de cotisation, ils y mettent simplement des conditions. Sûr cette question les salariés réclament la retraite à 60 ans à taux plein et sans augmentation des années de cotisation. Il est donc peu probable d’envisager un devenir commun.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 30 mai 2011 à 14:51, par retraité lutteur

    En réponse à Annie :

    Le PS a une position sur les retraites qui ne correspond pas à ce que les millions de manifestants réclamaient cet automne. Constater ce désaccord c’est bien, se battre pour que le PS modifie ses propositions, c’est mieux !

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 30 mai 2011 à 18:21, par Arnaud

    En attendant de continuer la bataille pour la retraite à 60 ans à taux plein, les fonctionnaires seront dans la rue demain pour manifester contre la politique salariale du gouvernement. C’est dans l’unité syndicale qu’un rassemblement aura lieu à 11h. devant le Ministère de l’Économie avant un défilé vers la Bastille. Il est dommage que les syndicats locaux n’aient donné aucun écho de cette initiative dans la ville.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 31 mai 2011 à 21:53, par Arnaud

    Ce matin, c’est dans l’unité syndicale et dans l’action que les salariés de la fonction publique ont fait savoir leur ras-le-bol de l’austérité. Même si le mouvement est resté faible, c’est avec des initiatives unitaires de ce genre que se construira l’avenir. Les cinglés qui sur ce site continuent de délirer dans leurs commentaires finiront par être complètement isolés et par se noyer dans le torrent de boue qu’ils déversent quotidiennement. Oubliez leur existence ils ne représentent rien.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 31 mai 2011 à 22:34, par Anonyme par obligation

    En vous lisant depuis plusieurs jours, on pourrait avoir le sentiment qu’à Aubervilliers il y a une sorte de guerre de tranchée entre les élus communistes et les élus socialistes. La réalité du terrain est parfois différente. Moi (fonctionnaire territorial) je vois souvent dans des réunions des élus communistes et des élus socialistes travailler ensemble, tranquillement, sans aucune agressivité et même presque toujours adopter favorablement les mêmes dossiers. Je constate que l’agressivité et l’opposition systématique est le comportement d’une infime minorité surtout parmi quelques nouveaux élus. Je reste donc optimiste, la raison finira par l’emporter. Je suis d’autant plus optimiste que ce matin dans le rassemblement de la fonction publique à Paris (on était d’ailleurs très peu nombreux d’Aubervilliers) j’ai vu un élu socialiste et deux élus communistes de notre ville marcher côte-à-côte pour défendre les fonctionnaires. Ils ont discuté ensemble pendant toute la durée de la manifestation et ils n’avaient pas l’air fâchés du tout. C’est ce qui me fait croire que @Arnaud a peut-être raison.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 1er juin 2011 à 05:46, par SOLIDAIRE

    Oui, en effet, le Soleil de la Villette a toujours été très proche des gens d’Aubervilliers.

    Quand il a fait un procès au PCF (qui l’avait viré d’une de ses entreprises), et qu’il était chômeur, il s’est inscrit aux ASSEDIc où il touchait 1 500 zeuros selon Le Canard Enchaïné. En plus, il ne manquait pas de percevoir ses 2 500 zeuros d’indemnités de Conseiller Général.

    Il était ainsi, chez l’ancêtre de Pôle Emploi, au plus près des masses avec 4 000 zeuros mini dans les poches de ses costards de coupe impeccable.

    Et il présentait bien pour faire acheter de pleines pages de pub aux fournisseurs du Conseil Général, pages de pub qui font la qualité de son torchon qui pollue nos boîtes aux lettres.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 1er juin 2011 à 07:16, par Solidaire avec l’insomniaque

    Voyez, venir sur le site pour y poster un message à 5h42 sur Karman m0ntre que le mec :

    Soit il bosse à la SNCF ou la RATP, soit il doit se lever pour pisser cinq fois la nuit, soit il a pas grand chose à faire au boulot pour être à ce point obsessionnel. Quant à l’histoire qu’il raconte, elle était sortie au moment de l’élection municipale de 2008...

    Karman reversait son indemnité de conseiller général au PCF et était salarié par la fédération qui l’a licencié. ll a simplement fait fonctionner le droit du travail à un moment où (élection oblige), il risquait de se retrouver sans ressource. Il s’en était expliqué.
    Quant à la publication, c’est un communicant qui a sollicité tous les conseillers généraux pour leur proposer un journal financé par la pub, certains l’ont accepté, y compris des socialistes, d’autres ne l’ont pas souhaité.

    Reconnaissez qu’à 5h42 le matin, lire un peu de Karman sur l’endettement de la ville, les PPP, les mensonges d’Evelyne Yonnet, ça met en forme pour la journée ! On souhaite à notre internaute une bonne lecture et un bon diagnostic sur la cause de ses insomnies.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 1er juin 2011 à 08:04, par SIESTE

    Oui, ça commence vraiment à bien faire avec tous ces commentaires qui n’apportent rien au débat.
    On savait que Karman avait fait un procès au PCF et qu’il avait touché les Assedic en même temps que ses indemnités de Conseiller général. Il n’y a rien d’illégal là-dedans et 4 000 euros par mois, ce n’est pas le bout du monde.

    Cela montre au contraire l’indépendance d’esprit de Jean-Jacques qui n’a pas craint de s’opposer à ses adversaires dans le PCF, et cela en s’appuyant sur le droit du travail.

    J’ai toujours admiré Jean-Jacques pour son côté rebelle, comme quand il avait choisi d’aller se marier à Las Végas quand d’autres préféraient faire le pélerinage à Moscou.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 1er juin 2011 à 08:08, par SOLIDAIRE

    Réponse à l’Insomniauque qui a écrit :

    "Voyez, venir sur le site pour y poster un message à 5h42 sur Karman m0ntre que le mec :

    Soit il bosse à la SNCF ou la RATP, soit il doit se lever pour pisser cinq fois la nuit, soit il a pas grand chose à faire au boulot pour être à ce point obsessionnel".

    Je suis veilleur de nuit au Millénaire.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 1er juin 2011 à 08:23, par SCOOP

    Ne le répétez pas, mais le bruit court selon lequel le maire devrait annoncer lors du prochain conseil municipal l’attribution à l’un des conseillers d’une délégation "veille et interventions sur le site du PCF". C’est un juste retour des choses, vu le temps passé par l’intéressé sur le site.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 1er juin 2011 à 08:39, par SCOOP (2)

    La délégation "veille et surveillance du site du PCF" que le maire devrait attribuer à l’un de ses conseillers municipaux, fera l’objet d’un développement particulier lors du compte rendu de mi mandat. Il se dit qu’il n’y a que dans ce domaine qu’il y a un bilan.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 1er juin 2011 à 08:46, par Un peu d’air frais

    On peux éviter les affrontements permanents, regardez voilà un domaine qui pourrait faire consensus et réunir les uns et les autres. Prenez l’exemple de ce qui se met en place à Saint-Denis : dès le début de la semaine prochaine 10 médiateurs de nuit seront présents dans la ville. L’objectif commun des élus vise à rassurer les riverains et devrait contribuer à créer du lien social en apaisant les tensions et les conflits. ça c’est du concret pour les habitants, pas du bavardage inutile.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 1er juin 2011 à 08:56, par Veilleur de nuit

    des médiateurs de nuit : voilà-t-y pas le type même de boulot qui pourrait intéresser notre veilleur de nuit au millénaire. Ce serait plus compliqué que de veiller sur le site du Pcf, mais entre deux médiation et la journée... ça laisse le temps.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 1er juin 2011 à 12:00, par Médiateur du jour

    Il existe un projet de texte d’accord du front de gauche soumis à débat. Dans ce texte, publié dans le journal "L’Humanité" du 31 mars 2011, il y a un passage qui dit : "Avec les échéances de 2012 nous voulons donner à voir une autre façon de faire de la politique...".
    Si vos commentaires illustrent cette "autre façon de faire de la politique", les électeurs de gauche ont de bonnes raisons d’être préoccupés.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 1er juin 2011 à 15:29, par Ira furor brevis est

    A Aubervilliers nous ne partons pas de rien. Loin de ces stupides commentaires dont il n’y a rien à attendre, il y a des citoyens qui sont prêts à s’engager et qui sont convaincus qu’il est possible de rassembler pour débattre de ce que la gauche devrait faire pour réussir. Cessons de prêter attention à ces pitres lamentables et laissons les patauger dans leurs commentaires vasouillards.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 2 juin 2011 à 21:52, par Ecolo d’un jour, écolo toujours

    Puisque ça semble être le bazar dans le parti local Europe-Écologie-les Verts, que cette mésentente existe aussi avec le ps, et que le ps est lui même divisé sur beaucoup de questions dans la gestion de la ville, pourquoi les élus pc ne cherchent-ils pas à travailler avec Aubervilliers Écologie ?

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 5 juin 2011 à 11:41, par (é)lecteur

    C’est bien que GrandOursPS remette le logement à nouveau dans le débat. Des initiatives communes devraient être menées en notant qu’il n’y pas qu’en Île-de-France que la politique du logement ne va pas. Dans le domaine du logement les socialistes et les communistes protestent souvent contre le gouvernement à partir des mêmes préoccupations. Si on ne sait pas toujours ce qui les différencient, on constate que localement il ne se passe rien. Aucune action commune contre la hausse des loyers et des charges, contre la vente des hlm ou contre le surloyer. A la veille de 2012, que disent les socialistes et les communistes sur la réquisition des logements vacants, le système de surloyer, la loi SRU, le montant des APL, les expulsions locatives, la vente du logements social etc... ?

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 5 juin 2011 à 19:37, par Réveillons nous

    Avant les congés d’été, Nicolas Sarkozy veut modifier la constitution afin d’entériner un projet de loi constitutionnelle sur l’équilibre des finances publiques. Il s’agit de fait de tenter de légaliser l’austérité et la rigueur budgétaire en l’enfermant définitivement dans les critères de gestion de l’Union Européen. C’est la continuité naturelle de la révision générale des politiques publiques (RGPP). La gauche va t-elle laisser faire ? N’y a t-il pas là matière à agir ensemble ?

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 6 juin 2011 à 11:08, par lampe de chevet pour lecteur non averti

    Lecteur devrait changer de lectures et il trouverait pourquoi localement il n’y a malheureusement pas d’actions communes entre le PC et le PS à propos du logement.

    2 exemples significatifs parmi d’autres :

    Sur la vente à la découpe de HLM, le PC est contre, le PS local et donc l’office HLM pour.

    Sur les expultions locatives, Jacques Salvator, PS, a refusé de prendre des arrêtés anti-expulsions comme l’ont fait 12 autres maires de seine st denis, soutenus entre autres par le PC.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 6 juin 2011 à 16:09, par RGPP, quand tu nous tiens

    La RGPP est la déclinaison de directives de l’Union européenne. Tous les partis sociaux-démocrates des pays de l’UE l’appliquent. On voit donc mal pourquoi et comment les socialistes français s’y opposeraient. Ils ont accpeté la soumission à l’Union européenne, et comme ce sont des gens conséquents, ils appliqueront à la lettre toutes les directives de l’UE. Dont il faut rappeler qu’elle est le bras armé du capitalisme, donc de la mise au pas des peuples. Vous aimez en Grèce, en Espagne, au Portugal, en Irlande ? Vous allez adorer en France !

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 26 juillet 2011 à 22:17, par Alain B

    Dans son article sur un "héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun", Gérard Del Monte parle des réalisations nouvelles qui sont nécessaires aux habitants. Il évoque notamment le centre aquatique olympique en souhaitant que les conditions soient créées pour que des batailles communes s’engagent. Le maire reste trop inactif sur ce dossier. Les championnats du monde de natation de Shanghai viennent aujourd’hui de donner des médailles d’or aux nageurs français. C’est le moment ou jamais de réactiver le dossier centre aquatique pour Aubervilliers. N’attendons pas d’être doublé par Nice où Marseille.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 28 juillet 2011 à 22:05, par Arnaud

    socialiste unitaire critique ses amis du ps pour ne pas avoir pris une initiative d’ouverture en direction des communistes. Il à raison sur ce point. Par contre il se trompe en pensant qu’une démarche de rassemblement limiterait la dynamique du front de gauche. Il se trompe encore quand il croit que les communistes mettront sous silence leurs critiques, bien au contraire ceux-ci porteront leurs propositions bien plus fortement. Il se trompe toujours quand il estime que deux ou trois adjoints constitueraient une réponse acceptable au poids électoral des communistes et de leurs alliés.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 29 juillet 2011 à 09:58, par Alain B

    Je ne comprends toujours pas pourquoi personne n’engage de véritable campagne dans la ville pour obtenir que le centre aquatique olympique se concrétise à Aubervilliers. Les maires de Nice et de Marseille agissent en coulisse pendant qu’Aubervilliers reste dans le silence.

    Répondre à ce message

  • Un héritage d’avenir, qui appelle un devenir en commun Le 29 juillet 2011 à 19:00, par Stratégie de division

    socialiste unitaire et Arnaud sont hors sujet. Salvator ne cherche pas à ouvrir sa majorité. Il ne veut pas des communistes car il espère une ouverture en 2014 avec le centre, n’oubliez pas qu’il reste strauss-kahnien. Sa "bataille" permanente avec Karman, dont il veut faire un opposant important, ne vise qu’à rejeter les communistes locaux. M. Del Monte est aussi dans l’erreur, il y a certes un vrai héritage cela se voit dans les réalisation actuelles, mais il n’y aura aucun avenir en commun.

    Répondre à ce message

Répondre à cet article