Un premier mai combatif pour la défense des retraites
mardi 27 avril 2010
Le 1er mai, journée internationale des travailleurs, est un rendez-vous important partout en France et à Aubervilliers en particulier. Cette année, il aura valeur de test pour mesurer la résistance à la réforme de retraites que le gouvernement de Nicolas Sarkozy est en train de préparer.
Écrit main dans la main avec le MEDEF, ce projet sera lourd de conséquences pour les travailleurs et en particulier pour les plus jeunes et les plus pauvres. Les grands médias nationaux, chiffres à l’appui, nous prédisent des lendemains sombres si le système des retraites n’est pas rapidement « réformé » et si les français n’acceptent pas le sacrifice de quelques années de retraite...
Loin de sauver les retraites par répartition, la droite et le MEDEF, réforme après réforme, ne règlent aucun des problèmes posés - pérennité du système par répartition et amélioration des pensions -, aggravent les inégalités et préparent la privatisation. Sans parler de cette scandaleuse hypocrisie : demander aux plus de 60 ans de travailler plus alors qu’ils ont déjà tant de mal à trouver du travail ou simplement à s’y maintenir ! Sans parler de toutes ces jeunes qui peinent à s’insérer dans le monde du travail...
À Aubervilliers,où un actif sur cinq est au chômage, reculer l’âge de départ à la retraite déboucherait mécaniquement sur une baisse généralisée des pensions, ce qui, compte-tenu du coût toujours croissant de la vie, contribuerait à faire basculer dans la précarité les prochaines générations de retraités. C’est inacceptable !
Les communistes d’Aubervilliers sont déjà mobilisés pour proposer et soutenir des projets de financement alternatifs. Pendant que le nombre d’actifs diminue, la productivité augmente permettant aux actionnaires et aux patrons de réaliser toujours plus de profits avec toujours moins de salariés. La taxation de ces profits (et y compris des profits financiers) apparaît dès lors comme une évidence pour financer les retraites. Mais ne soyons pas naïfs, cette solution ne pourra être envisagée que si elle est soutenue par un mouvement social d’ampleur.
Cette journée du 1er mai constituera le premier temps fort d’une bataille qui s’annonce longue et qui mobilisera, espérons-le, toutes les forces de gauche.
Avant de rejoindre les cortèges de manifestations à Paris, les communistes seront présents toute la matinée un peu partout dans la ville (place de la mairie, Franprix de la Maladrerie, Poste de la villette et rue Hélène Cochenec) pour vendre le muguet de la solidarité. À ne manquer à aucun prix !
Section d’Aubervilliers du PCF
27 avril 2010
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