À propos du budget
Compte-rendu de la réunion publique du 10 mars 2010
Quartiers Maladrerie, Emile Dubois et Paul Bert
vendredi 12 mars 2010
La première des quatre réunions convoquées pour la présentation aux habitants du projet de budget pour 2010 s’est déroulée le 10 mars à l’école Joliot-Curie à compter de 19h30 (elle avait été convoquée pour 19h). Cette réunion concernait les quartiers Emile Dubois, Maladrerie et Paul Bert qui regroupent plus de 12 000 habitants.
Certes les réunions sur la présentation des budgets n’ont jamais suscité beaucoup de mobilisation, mais le 10 mars ça a été un flop complet : dix-neuf habitants seulement se sont déplacés. Certes la météo n’incitait guère à sortir de chez soi, le match de foot Réal de Madrid/Olympique lyonnais avait lieu à la même heure et l’information sur la rencontre avait connu quelques couacs (non distribution de l’Infos quartiers dans plusieurs endroits).
Il n’en reste pas moins que le caractère groupusculaire de la réunion n’a pas conforté le débat démocratique.
Une présentation du budget a été faite par le directeur financier de la Ville, d’une manière très honnête mais sans relief. Au fond le budget projeté est apparu comme continuant les orientations mises en œuvre depuis des années. C’est en somme une sorte de paquebot, installé sur des rails (maritimes) sûrs qui poursuit sa trajectoire. Il y avait vraiment peu à dire et les questions ont été rares. J. Salvator (qui a été le seul élu à parler) s’est contenté de rappeler les grandes orientations et a été amené à souligner (sans trop le dire cependant) que la ville recueillait les fruits des orientations mises en œuvre à l’époque où J. Ralite puis P. Beaudet étaient maires. Les projets qu’ils ont initiés se concrétisent aujourd’hui (quartier de la porte d’Auber, Métro, conservatoire…). Bref ils ont bien travaillé et cela se ressent notamment dans la progression des recettes fiscales issues de l’activité économique.
Il convient de souligner qu’aucun propos polémique n’a été tenu sur l’endettement de la ville et que la poursuite du recours à l’emprunt a été justifiée.
Si l’on ajoute à cela le fait qu’il n’y aura pas d’augmentation des impôts locaux en 2010 (mais le maire n’exclut pas des hausses par la suite : on évoque d’ici 2014 un nouveau bond en avant d’environ 15%) il n’y avait guère matière à discussion.
On notera cependant que le maire a justifié la baisse de la subvention au CMA (-5% chaque année durant cinq ans) et a plaidé pour la double tarification selon qu’on est d’Aubervilliers ou pas.
S’agissant du quartier, on a appris qu’une étude était engagée à propos de l’installation d’une crèche à la Maladrerie qui se substituerait à l’actuelle halte-jeux.
A 20h20, ce premier point de l’ordre du jour s’est interrompu.
L’évolution urbaine du quartier constituait le second. En fait a été présenté sous forme de diapositives le projet de résidentialisation de l’ilot Daquin (autrement dit l’ensemble d’immeubles HLM situé derrière l’espace Renaudie) qui n’avait pu être projeté lors de la réunion du Conseil de quartier en raison… de l’absence d’écran ! J.-Y. Vannier chargé de présenter le dossier a indiqué qu’il le découvrait en séance. Il s’est donc contenté de lire les textes qui défilaient à l’écran, qualifiant au passage l’ilot Daquin « d’ilot Thomas d’Aquin », ce qui provoqua un grand éclat de rire.
Rien de nouveau donc que ce qui était connu, le maire ajoutant cependant en séance qu’il venait d’être informé par le président de l’office que la Direction départementale de l’équipement avait donné son accord pour octroyer de nouveaux crédits (se substituant à ceux qui devaient provenir de l’ANRU) qui permettaient d’envisager quelques travaux de réhabilitation supplémentaires.
Plus généralement, s’agissant du dossier global de requalification su quartier, le dossier est au point mort, l’ANRU ne s’étant pas encore prononcée. L’OPH semble cependant décidé à engager des opérations dont une esquisse a été présentée et qui concernerait notamment la barre Charles Grosperrin et le linéaire de l’avenue Jean-Jaurès qui lui fait face. Nous reviendrons sur ce dossier lorsque nous disposerons d’éléments plus précis.
Un point très rapide a été fait sur le projet concernant la zone du Fort sans que l’on identifie des progrès significatifs.
D’autres évolutions ont été exposées mais elles concernaient des périphéries du quartier et s’inscrivaient dans un horizon large qu’il était difficile d’apprécier.
La réunion a pris fin à 20h 50.
A.N.
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