Le maire d’Aubervilliers Jacques Salvator annonce la prochaine fusion/absorption de l’OPH d’Aubervilliers avec Plaine Commune Habitat

samedi 6 février 2010

Lors du repas annuel des agents de l’OPH d’Aubervilliers, le maire a fait part de sa décision d’engager une procédure dont l’objectif visera à aboutir à une intégration de l’OPH d’Aubervilliers dans l’office communautaire « Plaine commune Habitat ».

Rappelons qu’en 2003, après un débat prolongé avec les locataires et leurs représentants, ainsi qu’avec l’ensemble des personnels de l’office hlm, La municipalité précédente, conduite par Pascal Beaudet, s’était opposée à cette fusion/intégration.

Sans entrer dans les détails aujourd’hui (nous y reviendrons dans les prochaines semaines), nous savons que les signatures lançant cette procédure de fusion/intégration devraient intervenir au plus tard avant la fin du second trimestre de cette année 2010. La date de l’absorption de l’OPH d’Aubervilliers par l’EPCI « Plaine Commune Habitat », devrait être effective avant 2013.

Si nous connaissons à ce jour la décision du Maire, nous n’avons pas pour l’immédiat connaissance de l’opinion du Président de l’OPH ni de son conseil d’administration. Par contre, les personnels de l’OPH qui se sont réunis en assemblée générale à l’initiative du syndicat CGT, sont très inquiets et surpris d’apprendre une telle décision sans la moindre concertation.

30 Messages

  • On comprends les motivations de la municipalité qui en 2003 n’avait pas voulu de fusion avec l’office communautaire :

    - proximité de l’office avec les habitants
    - situation financière saine de l’office d’Aubervilliers
    - meilleure maîtrise des attributions de logements faites à l’échelle communale et non de Plaine Commune
    - meilleures garanties pour le statut des personnels

    On peut supposer que la situation a évolué depuis 2003, et on souhaiterait savoir en quoi. Mais on sait aussi que la Ville est en difficulté dans sa gestion de l’office d’Aubervilliers : incapacité à assurer la maintenance du parc, non respect de l’engagement d’effectuer les petites réparations en moins de 48 heures, incapacité à dialoguer avec les locataires, les informer ; le récent épisode du chauffage, où il a fallu que les locataires envahissent la mairie au bout d’un mois de réponses dilatoires, de mépris, pour obtenir satisfaction, en est l’illustration.


    Est-ce-que cette décision prise au pas de charge ne traduit pas une volonté du maire de faire peser sur d’autres des problèmes qu’il est incapable de traiter et se défausser de ses responsabilités ?

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  • Il faut aller à l’OPAC ommunautaire parce que les communistes y sont majoritaires. Il résistera mieux au surloyer et toutes les dispositions de la loi Boutin. Les socialistes se couchent devant la loi. On a intérêt à être gérés pas des communistes plutôt que des socialistes.

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  • Entre la poire et le fromage pendant le repas des personnels, Salvator annonce une décision lourde de conséquence pour les agents, personne n’en disconvient, et il aurait été utile de trouver un moyen de communication un peu mieux en rapport avec l’importance de la démarche.

    Par contre je souhaite informer monsieur Salavtor qu’il y a des locataires à l’office HLM qui sont quand même les premiers concernés. Je suis scandalisé du manque de considération à notre égard, même si je me dis qu’avec Paline Commune, ça ne peut qu’être mieux que ce que je vois actuellement. Parce qu’il est difficile de faire plus mal que l’office d’Aubervilliers actuellement : chauffage, réparation...

    Mais je ne voudrais pas être l’objet d’un choix par défaut, comme ça se dessine actuellement.

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  • il faut, avant de se prononcer en ce qui concerne la fusion/intégration avec l’OPAC, se mobiliser avec la CNL et aller voir ce qui se passe chez nos voisins. Aujourd’hui , l’OPH d’Aubervilliers ne répond pas à ses devoirs mais demain qu’allons nous y gagner ???
    Nous devons analyser avec des réalités qui nous font défaut
    maintenant, quels sont les motifs qui ont fait que l’OPHLM et la municipalité d’alors, ne se sont pas autorisés à faire cette fusion, politiquement cela n’aurait pas du les empêcher.
    Il faut faire vite car nous devons informer les locataires avec du réel...

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  • Nous avons Assemblée Générale avec l’OPH, mardi 9 février à 18h30 à Firmin Gémier.
    Malheureusement, déjà pour l’heure choisie qui ne pourra guère convenir aux personnes qui travaillent et/ou qui ont des enfants. Nous allons pouvoir parler entre gens du 3ème age ! mais malheureusement encore, notre interlocuteur est Mr Prudencio, alors pour avoir des infos... si elles ressemblent à ses compte-rendus, il va falloir se renseigner ailleurs !

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  • On a retrouvé le bulldozer de Vitry !!!!

    Il était garé à Bagnolet.

    La municipalité s’en est aussitôt servi.

    5O personnes expulsées par une température de -5°, le bâtiment détruit.

    Les gens à la rue alors que les expulsions sont interdites jusqu’au 15 mars.

    Qu’en pense le Front de Gauche ?

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  • http://bellaciao.org/fr/spip.php?article98229

    La lecture du communiqué du PCF m’a interloqué . Il rappelle les souvenirs de la langue de bois "à la Marchais" . Comme si le Maire n’était pas au PCF ? A moins que ce soit un ami de Gayssot, le copain de Frêche .

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  • Si la mairie de Bagnolet demande l’expulsion de ce squatt depuis 15ans, pour quelles obscures raisons, le Prefet décide-t-il d’effectuer cette expulsion maintenant ? Parce qu’il va y avoir des élections régionales ? pour donner du grain à moudre aux médias pour discréditer le PCF ? Poser ces questions, c’est aussi y répondre

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  • Pour quelle obscure raison le maire-adjoint de Bagnolet a-t-il justifié l’expulsion sur France Info ?

    pour quelle obscure raison la mairie de Bagnolet a-t-elle demandé aujourd’hui l’intervention de la police pour faire expulser les expulsés qui s’étaient réfugiés dans un gymnase ?

    Parce qu’il y a bientôt des élections régionales ?

    Poser la question c’est y répondre.

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  • que de mensonges si c’est comme cela que vous allez reconquerie la mairie !!!

    on peut comparer les méthodes de relogements des socialistes avec celles des communistes ,à Bagnolet par exemple ,pour expulser les pauvres par ce froid et au mépris de la loi anti - expulsion ...les communistes sont spécialistes !!

    quant aux mensonges sur la gestion de l’o p h , avec des chaudières datant de 25 ans et un hiver rigoureux ,on fait ce qu’on peut

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  • Mettons fin à la polémique Le 11 février 2010 à 18:44, par Citoyen attentif

    Mettons fin à la polémique rapidement et arrêtons de nous bouffer le nez sur des sujets sur lesquels on ne peut qu’être d’accord. Voici deux communiqués qui éclairent la situation.

    D’abord celui de la mairie de Bagnolet :

    « Communiqué de la municipalité

    Mercredi 10 février à 6h00 du matin, les forces de police sont intervenues sur ordre de la préfecture pour mettre fin au squat de la rue Victor Hugo à Bagnolet.

    Ce squat était bien connu des forces de police pour les risques qu’il générait en terme d’hygiène et de sécurité sur la ville, de nombreux riverains ont, à plusieurs reprises, interpellé le commissariat, la préfecture et la municipalité.

    Il est avéré que ce squat était devenu un lieu de trafic de drogue, de voitures, de prostitution, de tapage nocturne incessant qui durait depuis plusieurs années. Lors de l’expulsion des occupants qui se livraient à ces activités de type mafieux, des armes de poing ont même été saisies, ne laissant aucun doute sur les risques pour la tranquillité publique et la sécurité des riverains du quartier.

    Un proposition d’hébergement d’urgence a pu être trouvée jeudi matin par la préfecture pour les quelques personnes restées sur les lieux, qui a été refusée par les intéressés.

    La solidarité, ce n’est pas l’exploitation de la misère. La municipalité a toujours été aux côtés des vrais victimes de la crise.

    Lors de l’incendie du foyer des Roms, la ville a mis à la disposition le château de l’étang et travaillé avec la préfecture sur une solution digne et humaine de relogement et d’insertion sociale.

    Plus récemment, la ville a pris à bras le corps la situation des locataires de la rue Marie-Anne Colombier logés dans un immeuble déclaré en péril dont le propriétaire tarde à faire les travaux qui lui incombent.

    Le mois dernier le Maire et les élus ont organisé conjointement avec RESF le parrainage républicain des étrangers sans papiers menacés d’expulsion avec leur famille.

    Le squat de la rue Victor Hugo n’a rien à voir avec le tissu social et la solidarité qui fondent l’histoire de Bagnolet, c’est à l’inverse un lieu de non droit, de violence, d’insécurité permanente, de risque pour les biens et les personne de ce quartier.

    La mairie qui travaille sur ce dossier depuis de longs mois, s’est rendue propriétaire des lieux en juin 2009 afin, de construire à cet endroit 50 logements sociaux . Dans une ville où 2700 demandeurs de logement sont en attente, souvent depuis des années, sortiront bientôt ici, des logements HLM neufs et accessibles pour tous. C’est cette solidarité que nous revendiquons, pas celle qui consiste à encourager les trafics, la violence et la prostitution.

    Nous déplorons les excès médiatiques auxquels ont donné lieu cette expulsion et l’exploitation politique qui se met en place. Il n’y avait pas d’enfant dans ce squat, pas plus que de bulldozer pour les évacuer. Ce ne sont pas 80 à 90 personnes mais tout au plus une vingtaine qui occupait le squat.

    Nous appelons la population à faire la distinction entre une solidarité soutenue en direction des familles touchées par l’extrême précarité et des groupes d’individus qui se livrent à tous les trafics .

    Nous mettons en garde contre les manipulations médiatiques et les utilisations à des fins politiciennes qui n’auraient rien à voir avec la véritable solidarité.

    Communiqué envoyé par Jacques JACUBOWITZ, Cabinet du Maire de Bagnolet »

    Ensuite celui du PCF :

    « Expulsion à Bagnolet : L’État doit prendre ses responsabilités

    Depuis plus de 15 ans, la mairie de Bagnolet réclame l’évacuation d’un immeuble qu’elle a finalement préempté en 2008, un immeuble dangereux où les risques d’incendie sont grands et où les conditions de vie pour ses occupants sont particulièrement difficiles.

    En pleine trêve hivernale et dans une période de grand froid, la préfecture a procédé à une expulsion sans qu’une solution de relogement soit trouvée. C’est inacceptable !

    Le PCF proteste contre ces méthodes d’un autre âge et demande que l’État prenne ses responsabilités pour que des solutions de relogements pérennes soient trouvées au plus vite.

    Le PCF renouvelle son opposition ferme aux expulsions et demande qu’une politique globale du logement pour répondre aux déficits croissants de logements sociaux soit adoptée.

    Parti communiste français

    Paris, le 11 février 2010. »

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  • Et les riverains ? Le 11 février 2010 à 22:04, par Riverain concerné.

    L’adjoint au maire a peu de temps pour s’expliquer : 47 secondes ! Il ne parle pas seulement de "trève hivernale", il parle aussi de "stupéfiants", de "prostitution". Il ne faut pas avoir une écoute sélective surtout quand ça ne dure que quelques secondes. Il serait aussi utile d’être à l’écoute des riverains, personne n’en parle, mais eux ont vécu cette situation au quotidien depuis des mois et des mois...

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  • Sur place les riverains ont été pour la plupart solidaires des travailleurs expulsés et leur ont apporté des couvertures.
    Ils ne confondent pas tous les gens contraints de vivre dans une situation précaire avec quelques personnes, ils ne criminalisent pas comme certains sur ce site poujadiste.

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  • Expulsion l’hiver : c’est inhumain ! Le 12 février 2010 à 07:13, par Nous ne nous tairons pas

    Qui sont les responsables : la préfecture et donc la droite…

    Des militants communistes justifient ainsi l’expulsion par la force d’immigrés d’origine africaine( femmes et enfants) sous la neige, il évoque aussi la délinquance et la drogue dans ce squat.

    Et la dignité humaine, alors !

    Le pcf serait-il devenu le parti des "petits blancs" comme au temps des colonies au lieu d’être celui de tous les exclus du capitalisme.

    On nous dit : circulez il n’y a plus rien à dire , soyons unis . Pourquoi pas mais ces méthodes inhumaines ne sont pas soutenables .

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  • Regard progressiste : Le 12 février 2010 à 07:24, par Information non langue de bois

    Je viens de lire ce témoignage :

    "Une maire adjointe qui "passait par là" hier a déclaré à un couple de voisins (Emmanuelle et Jean-Pierre) : "ces gens-là ne sont pas des habitants de Bagnolet, ce ne sont des délinquants et des prostituées !
    Ce n’est pas ce que tous les témoins et les journalistes constatent.
    Une maman, Coumba, présente ce matin, maman de quatre enfants dont deux scolarisés à Jules-Ferry, expliquait que vivaient dans cet endroit plusieurs familles avec leurs enfants (environ une dizaine). Son mari était à son travail. Nous avons également rencontré le papa d’une petite fille dont la femme est enceinte.
    Nous avons rencontré des hommes qui travaillent. Certains, d’ailleurs, travaillant la nuit, sont rentrés après la destruction ! Ils n’ont rien pu récupérer de leurs affaires. Aujourd’hui, des vigiles gardent le lieu... enfin les décombres.
    Ce squat existe depuis 20 ans.
    Certains y vivent depuis 11 ans.
    "

    http://lesvertsbagnolet.over-blog.com/article-squat-du-92-rue-victor-hugo-un-acharnement-inhumain-44723653-comments.html#anchorComment

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  • Sylvie, Marie-France et moi, sommes allées les soutenir cette nuit dans le froid. Nous y avons retrouvé un papa que nous venons de parrainer... il n’y a pas un mois !
    Ils étaient dans un état d’épuisement indescriptible.
    Une journée qui s’est transformée en cauchemar !
    Expulsés à 6 h du matin, leurs affaires, y compris leurs dossiers administratifs ont été détruits dans la foulée par le bull qui a démoli leurs logements.
    Ils se sont retrouvés dans la rue, dans le froid intense.
    La tempête de neige s’est ensuite abattue sur eux. Ils ont trouvé refuge dans le gymnase du quartier ... d’où ils ont été également expulsés !
    Pas un seul hébergement n’a été proposé à ces familles par la mairie !
    Uniquement des forces de police en grand nombre !
    Ils ont sorti leurs tentes dans la nuit et essayé de s’abriter dessous dans le petit square devant le collège Politzer à même la couche de neige.
    La police (très nombreuse) est à nouveau intervenue pour les déloger après avoir reçu l’ordre du maire !

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  • Le maire d’Aubervilliers Jacques Salvator annonce la prochaine fusion/absorption de l’OPH d’Aubervilliers avec Plaine Commune Habitat Le 12 février 2010 à 09:35, par Communiste solidaire des mals logés et fier de l’être

    Les villes communistes sont les villes qui de tous temps ont fait le plus en matière de logement public. Malgré cela, elles se trouvent toutes face à une forte demande de logement qu’elles ne peuvent malheureusement seules satisfaires. La Mairie de Bagnolet, qui a préempté ce bâtiment pour y construire 50 logements à la place, est en plein coeur de la lutte contre le logement insalubre en se substituant à l’ancien propriétaire privé défaillant. Sa demande d’expulsion, auprès du Préfet, est légitime et nécessaire pour répondre à l’attente des demandeurs de logement, toutes les propositions qui ont été faites aux squatters ayant été rejetées.

    Maintenant, la resposabilité de procéder à cette expulsion à ce moment précis de l’année avant la fin de la trève hivernale, et dans une période électorale, incombe entièrement et uniquement au Préfet qui, contrairement à la Mairie, peut décider de l’usage de la force publique. C’est lui et lui seul qui a pris la décision de procéder à cette expulsion par cette période de grand froid et c’est à lui et à lui seul de trouver une solution d’hébergement pour les habitants qu’il a mis à la rue. Il est injuste de faire porter la responsabilité du relogement sur la Mairie de Bagnolet puisque les propositions qu’elle a déjà faites ont été rejetées.

    Le Parti Communiste et le Front de Gauche ont condamné ces expulsions décidées par un fonctionnaire de l’état qui ne respecte pas les lois de la république et exprimé de nouveau leur solidarité envers tous les mals logés.

    A la vue de la teneur du débat, je ne peux que penser que la décision du Préfet d’expulser précisément maintenant, est une manoeuvre destinée à discréditer la municipalité communiste de Bagnolet dans l’électorat de gauche et à torpiller le Front de Gauche. Cela rappelle le traitement des squats de la Maladrerie.....

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  • 200 000 logements subventionnés par la région pour être mis aux meilleures normes environnementales pour économiser l’énergie, c’est bien et c’est dans le programme des verts pour la région. Mais très franchement, l’urgence n’est-elle pas ailleurs par la construction de logements (200 000 logements manquants en Ile de France) ? En plus ça permettrait une pression moins forte sur le coût du m2. Si celui-ci diminuait, les habitants, y compris les propriétaires pourraient dégager des marges financières qui permettraient d’isoler et les économies d’énergie !

    La région a un rôle à tenir dans ces constructions.

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  • Il y a énormément de logements vacants dans le parc privé. A une époque, on nous disait que les prix de location étaient trop faible (sic). Depuis, ils ont effectué plus qu’un rattrapage. A tel point qu’ils déséquilibrent le budget des ménages qui sont en difficulté pour offrir les garanties de paiement suffisantes. Augmenter les loyers n’a rien apporté de mieux, si ce n’est plomber un peu plus les familles.

    Maintenant, les prix du logement social vont s’aligner sur le privé (loi Boutin). C’est le seul effet de la politique actuelle : organiser la pénurie de logements pour faire monter les prix.

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  • "Aubermensuel" de février 2009 titrait en page 3 :

    « En contribuant à la création de l’Association immobilière à vocation sociale (AIVS), la municipalité s’attaque au problème des logements vacants sur la ville.
    En sécurisant des propriétaires et en offrant une opportunité nouvelle pour les demandeurs. »

    Un an après, un bilan de l’activité de cet outil défini comme « essentiel en appui de dispositifs existants » a-t-il été établi ou est-il prévu ?

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  • Notre exérience ne doit pas être oubliée Le 12 février 2010 à 11:37, par Léna

    Ce qui vient de se passer à Bagnolet ne peut faire l’objet de réactions hâtives.

    Avant de parler mieux vaut s’informer.

    Je viens de lire très attentivement le communiqué de la Mairie et celui du PCF. Ces deux communiqués sont complémentaires : l’un explique une démarche et situe les responsabilités, l’autre énonce une position de principe.

    A Aubervilliers nous avons, malheureusement, l’expérience de ces situations. Ce qui s’est passé à la Maladrerie, notamment à l’automne 2007 ne doit pas être oublié (opération Rama Yade, négociations secrètes Préfecture/Dal, position faux-cul des socialistes et des Verts, provocations fascistes contre Pascal Beaudet...).

    A Bagnolet il est clair que la Préfecture a provoqué. Elle seule peut mobiliser la force publique et décider (nous le savons d’expérience à Auber) le moment de le faire. Nul ne peut contraindre l’Etat.

    Alors, ce squat devait il disparaître : d’évidence oui. Les procédures de justice ont-elles eu lieu : oui. Les tribunaux ont-ils ordonné les expulsions : oui. La préfecture a t-elle décidé du moment de l’expulsion : oui. A t’elle prévu des solutions de relogement : d’évidence non.
    Elle porte donc la responsabilité totale des conditions dans lesquelles l’évacuation du squat a eu lieu.

    Pour en revenir à Auber, signalons que les squats de 2007 (et d’avant) sont toujours là ; que l’OPH ni la Mairie ne disent rien sur l’accord non public conclu entre la Préf et le DAL (relogement hors Auber après règlement des dettes) ; que les indemnités d’occupation ne sont pour l’essentiel pas acquittées par les occupants illégaux.

    Tout ceci est inacceptable.

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  • que le PCF arrête de diffuser des informations inexactes ,à
    l’heure actuelle aucun projet de fusion est en cours ,mais la ville d’aubervilliers ne voit pas d’inconvénient a ce que les deux organismes se RAPPROCHE et il faut préciser qu’avant de faire un seul organisme (la fusion ) il faut travailler ensemble sur certain sujets .Précisons que l’oph d’aubervilliers n’est pas un petit organisme (8000 logements ,23000 personnes logées ,180 collaborateurs ,33 millions d’euro de résultat (C.A.),il faut rechercher un accord politique entre les différentes villes de l’agglomération afin de savoir comment doit se faire le rapprochement et pourquoi il doit se faire, car avant de faire un seul organisme il faut savoir d’abord travailler ensemble .la FUSION n’est donc pas à l’ordre du jour !

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  • Comment voulez vous que les internautes réagissent autrement, Monsieur Albert ?

    Que le Maire et l’office HLM soient sur la même longueur d’onde et donnent des informations fiables aux locataires au lieu d’envoyer un sous fifre dans les réunions de locataires. Il suffit de lire l’article de Claire Darfeuille dans Aubermensuel pour se rndre compte que c’est la confusion la plus totale dans les propos des décideurs.

    Vos propos, Monsieur Albert auront alors une certaine crédibilité.

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  • Communiqué de l’AFP Le 13 février 2010 à 09:57, par les langages multiples communistes

    Immeuble de Bagnolet : les autorités, critiquées, tentent de justifier l’évacuation
    (AFP) – Il y a 1 jour

    BOBIGNY — La mairie de Bagnolet et la préfecture de la Seine-Saint-Denis ont tenté de justifier jeudi l’évacuation la veille, par la police, d’un squat dans cette ville, alors que l’association Droit au logement (Dal) dénonçait toujours "une expulsion en plein hiver".

    La préfecture a fait valoir jeudi que les autorités n’étaient pas liées à la trêve hivernale dans le cas de cet immeuble de Bagnolet, car il s’agissait d’un squat.

    Selon les autorités, vingt personnes, uniquement des hommes, vivaient dans ce squat. Pour le porte-parole du Dal Jean-Baptiste Eyraud elles étaient une quarantaine (et non plus 80 comme annoncé mercredi par l’association), avec des enfants.

    Pour la mairie communiste, ce squat était "bien connu des services de police pour les risques qu’il générait en terme d’hygiène et de sécurité". Il s’agissait d’un "lieu de trafic de drogue, de voitures, de prostitution, de tapage nocturne incessant qui durait depuis plusieurs années", affirme la mairie dans un communiqué.

    Le Dal reconnaît qu’"il est possible qu’il y ait du trafic dans le secteur, mais qui n’émane pas des occupants". "Selon les expulsés, il y a eu une intervention de la police il y a trois semaines, mais ils ont été libérés sans poursuite après la perquisition", a précisé M. Eyraud.

    Le squat aurait été évacué mercredi à l’aide de bulldozers, selon le Dal, ce que nie la mairie.

    La mairie et la préfecture ont affirmé que des solutions d’hébergement d’urgence avaient été proposées, mais que tous les expulsés les avaient refusées. Selon un militant du Dal sur place, une solution a été proposée dans la nuit de mercredi à jeudi, à 2 heures du matin, par un commissaire, dans un centre d’hébergement, qu’il aurait fallu quitter à 6 heures du matin.

    En outre, la police a procédé à l’évacuation forcée d’une cinquantaine de personnes, des squatteurs, des militants du Dal et des voisins, qui s’étaient rassemblés devant le squat, ont constaté des journalistes de l’AFP jeudi en milieu de journée.

    "Nous dénonçons cette expulsion à Bagnolet en plein hiver, la destruction des biens des gens, l’absence de solution de relogement", a déclaré le porte-parole du Dal. "Il n’y a pas d’urgence à mettre les gens dehors en plein hiver", a ajouté Jean-Baptiste Eyraud.

    La préfecture indique elle que l’opération d’évacuation "conduite à la demande de la ville de Bagnolet, faisait suite à une décision de justice du tribunal d’instance de Pantin en date du 17 février 2009".

    La mairie est propriétaire de l’immeuble depuis juin 2009 et assure avoir le projet d’y construire 50 logements sociaux.

    Bien que la mairie soit dirigée par le communiste Marc Everbercq, le PCF a dénoncé "des méthodes d’un autre âge" après l’évacuation du squat "en pleine trêve hivernale et dans une période de grand froid", et demandé que l’Etat "prenne ses responsabilités pour que des solutions de relogements pérennes soient trouvées au plus vite".

    La Ligue des droits de l’Homme (LDH) a demandé dans un communiqué "que des solutions de relogement soient proposées d’urgence à ces familles", déplorant qu’il ait été procédé "à cette expulsion sans avoir laissé aux familles le temps d’emporter leur affaires".

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  • Après l’annonce dans la presse et sur les antennes de radios et télévisions de l’expulsion, avec le concours de la force publique, de plusieurs dizaines de familles qui squattaient depuis plusieurs années un immeuble à Bagnolet, et la destruction au bulldozer de cet immeuble afin d’éviter leur réinstallation, chaque citoyen attaché tant soit peu à quelques valeurs humanistes, ne peut éprouver qu’un sentiment d’abomination et de colère.

    Quels que soient les raisons juridiques qui ont conduit à cet acte invraisemblable, et quels que soient ceux qui ont pris cette décision, elle est inacceptable et doit être condamner fermement.

    Face à la très grave crise du logement, au désengagement constant de l’Etat qui n’accorde aucuns moyens conséquents pour résoudre en urgence la situation dramatique des 100 000 sans abris, des 10 000 enfants vivant en CHRS, des 100 000 familles menacées d’expulsions locatives, en plein milieu de l’hiver, le Préfet de Seine Saint Denis porte la responsabilité infamante de cette expulsion.

    C’est indigne.

    Si la solution du mal logement ne peut résider dans le squat des logements insalubres, l’insuffisance criante de construction de logements sociaux, abordables à tous, génère des situations de détresse et de recherche de solution de logement souvent précaire et insalubre, dont l’Etat et lui seul porte la responsabilité.

    Faut-il rappeler que les expulsions sont des actes barbares, d’un autre âge, qui produisent plus de dégâts et coute plus cher à la société toute entière que la recherche d’une solution de logement ou de relogement des familles fragilisées par la crise et en attente d’un logement pérenne.

    Les élus communistes et républicains agissent contre les expulsions locatives et condamnent ces procédures. De nombreux maires communistes prennent des arrêtés anti-expulsions. Et l’Association des Elus communistes et républicains appel avec toutes les associations qui agissent pour le droit au logement pour tous et partout, à faire de la journée du 13 mars prochain, partout en France, une très grande journée de mobilisation de rassemblement et d’action contre la fin de la trêve hivernale et pour la suspension de toutes les expulsions locatives.

    Aussi au nom du collectif logement de l’ANECR, j’appel tous les élus à soutenir l’exigence exprimée par le DAL à ce que s’ouvre de toute urgence une table ronde, avec la Préfecture, la municipalité de Bagnolet et les services sociaux concernés, afin que des solutions de relogements des familles expulsées soient trouvés au plus vite, ainsi que la régularisation administrative de celles qui sont sans papiers.

    Jean jacques porcheron
    Responsable du collectif logement de l’ANECR.

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  • OPH Auber/Plaine Commune Habitat : fusion ou pas ? Le 13 février 2010 à 12:50, par Salariée de l’OPH d’Aubervilliers

    albert demande au PCF d’arrêter de diffuser des informations inexactes concernant la fusion de l’OPH avec PCH. Il dit qu’à l’heure actuelle aucun projet de fusion n’est à l’ordre du jour et qu’il serait simplement envisagé de travailler pour savoir comment et pourquoi doit se faire un rapprochement entre les deux organismes.

    C’est très bien, il suffit de le dire suffisamment clairement aux personnels de l’OPH et aux locataires. Pour éviter des débats inutiles, on aimerait lire un communiqué commun du maire et du président de l’OPH qui précise cette position et qui dise qu’un travail commun sous forme de mutualisation de moyens est souhaitable, mais qu’une fusion/intégration n’est absolument pas d’actualité. Salariée de l’OPH, je peux témoigner qu’il est actuellement diffusé, par des élus de la majorité municipale, des informations très contradictoires.

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  • on a besoin de précisions:depuis 2003 l’office traine un déficit qui a été résorbé seulement en 2007 avec un résultat de un peu plus de 1 million d’euro ,en 2008 2,3 million d’euro dégagé , ce qui a permis de mettre en place une politique au plus près des locataires par ex. remettre les ascenseurs aux normes suivant les derniers décrets du GVT ,il y a 150 ascenseurs !! et cela ne se fait pas en un jour , et ce n’est qu’un exemple ;nous avons un parc viellissant ,et il faut bien le dire négligé malgré les efforts , et nous avons aussi des casseurs (voir les parties commune de certains immeubles ),alors c’est facile de dire que l’office ne fait rien ,d’autant que nous avons un personnel très professionnel et responsable quoique on en dise ,contrairement à ce que certains colportent ,merci d’en prendre bonnes notes !

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  • Respecter les locataires. Le 13 février 2010 à 22:48, par respecter les engagements électoraux.

    Il ne s’agit pas de mettre en cause les agents de l’OPH, mais de constater que le dialogue qui existait entre la direction de l’oph et les locataires c’est fortement atténué depuis l’arrivée du nouveau président.Le dialogue direct qui existait entre les locataires et l’ancien président a pratiquement disparu. Aujourd’hui le président Lanternier ne rencontre que très peu les locataires, il méconnait leurs préoccupations et ne s’intéresse pas à leurs revendications. Les réponses faîtes à leurs réclamations sont trop souvent inexistantes ou parviennent dans délais qui frisent l’incorrection. Il ne faut quand même pas oublier que le maire et M. Lanternier, qui est son adjoint au logement, s’est engagé dans son programme électoral à réparer les petites et moyennes dégradations sous 48 heures.

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  • Le plus gros probléme pour moi est que les responsables à l’office sont Hugo lanternier et Soumia Zahir deux élus qui n’habitaient pas à Aubervilliers il y a 3 ans. Comme ils n’ont aucune connaissance de la ville il est plus facile au Maire de fusionné plutôt que de leur retirer leur délégation. Même lui n’est pas content de leur travail et de leur compétance. Tout vient de là !

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