Hafidi recalé à l’épreuve de philo !
jeudi 19 juin 2008
La tribune de M. Hafidi dans Aubermensuel est disponible sur le site internet de la ville.
La culture, c’est comme la confiture, moins on en a, plus on l’étale !
Dans le cadre de la libre expression des groupes politiques, le journal « Aubermensuel » du mois de juin 2008, à la page 13, porte à la connaissance des lecteurs, le point de vue de M. Hafidi, adjoint-au-maire à la culture, sur un sujet (les communistes) qui lui semble suffisamment essentiel pour qu’il estime devoir y consacrer la totalité de son expression.
En tentant de prendre appui sur de multiples citations, peut-être pour essayer de nous convaincre de sa grande culture, M. Hafidi déverse son trop plein d’anticommunisme.
Nous avons faillit succomber à l’une des citations de Raymond Aron qu’il cite « quand les choses deviennent imbéciles, je refuse de les comprendre et de répondre ».
Grand bien fasse à M. Hafidi de relire cette citation. Les choses qu’il écrit sont à ce point imbéciles, qu’elles ne méritent effectivement ni compréhension, ni réponse.
Un homme de grande culture, qui n’était pas communiste, a écrit un jour : « L’anticommunisme fait parfois tenir à des gens intelligents des propos d’imbéciles ». Reste encore à M. Hafidi de faire la preuve qu’il fasse bien partie des "gens intelligents".
Gérard Del Monte
NdW (Note du Webmaster) : À quoi je rajoute le message d’André Narritsens, publié le 16 juin dans le mégaphone.
Une perfidie d’Hafidi
Dans la Tribune, rédigée au nom du Parti radical de gauche, qu’il vient de signer dans le numéro de juin d’Aubermensuel, intitulée « Sénèque contre le cynisme », Abderrahim Hafidi, maire-adjoint à la Culture, attaque durement les communistes.
Mobilisant dans un développement verbeux, sans grande cohérence de pensée, un répertoire très éclectique de citations (Jean-Paul Sartre, Raymond Aron, Gustave Flaubert, Sénèque), au demeurant assez obscures et loin du sujet, il condamne les « esprits aigris de faire le deuil de leur défaite » qui « déplacent le curseur de leur agonie politique vers la propagande calomnieuse qui accuse le nouveau maire et sa première adjointe de s’accorder des privilèges indemnitaires exorbitants ! ».
Ainsi donc rendre public le montant des indemnités légalement perçues au titre des responsabilités exercées relèverait de l’insupportable.
On observera que M. Hafidi s’était montré moralement moins regardant au cours de la campagne électorale en cautionnant par son silence l’attaque sans fondement, relayée par le Canard enchaîné, contre Jean-Jacques Karman sur une question similaire.
S’agissant d’agonie politique on observera que M. Hafidi parle en expert, le vieux cadavre du Parti radical de gauche ne bavardant plus guère que sous le patronage du Parti socialiste.
On aurait préféré que soit venue à M. Hafidi l’idée que tous ceux qui exercent des responsabilités politiques fassent œuvre de transparence complète s’agissant de leurs revenus et de leur patrimoine.
On attend avec impatience une réponse.
André Narritsens
Et en bonus, une autre analyse qui nous est parvenue par mail :
Petite pensée à l’intention d’un citationnaire compulsif...
Il est naïf, il cite, il cite à en perdre haleine. Il aligne des noms, et encore des noms, surtout les plus grands, pour faire croire qu’il a tout lu. Il n’a pas encore réussi à comprendre, que l’intelligence ne se réduit pas à la pure faculté de lire et de recopier.
Il me semble important de distinguer le bon usage de la citation de son usage compulsif. Il y a de mon point de vue l’usage de la citation avec le sens de la formule fait par J.Ralite qui met son érudition au service de la pensée et de la création. Il y a l’usage naïf de la citation fait par Hafidi qui vise à proclamer haut et fort son érudition pour habiller le vide de son propre dire et le dénuement de sa pensée. La naïveté du
citationnaire compulsif est toujours pour moi émouvante de bêtise. Alors, dans cette situation, il me semble que la sortie la plus honorable pour M. Hafidi est de renoncer à vouloir faire usage de la citation et d’adopter la position de plagiat. Le plagiaire au moins, lui, est moins naïf, il fait croire que c’est lui qui a écrit, il fait comme s’il ne faisait pas semblant (d’avoir quelque chose à dire). Pour aider M. Hafidi à passer du statut de citationnaire compulsif au statut de plagiaire je lui conseille de lire un essai sur le plagiat qui s’intitule « le voleur de mots » écrit par M.Schneider (psychanalyste, écrivain et énarque qui a été directeur de la musique au ministère de la culture sous le gouvernement Rocard).
Une plagiaire anonyme
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