Lutte contre la précarité énergétique

mercredi 10 novembre 2021

A Aubervilliers, mercredi 10 novembre 2021, dans le cadre de la journée d’actions contre la précarité énergétique, organisée par Greenpeace, la fondation Abbé Pierre et Alliance citoyenne, une très grande banderole a été déployée sur la façade de l’immeuble de la cité des Joyeux, situé en bordure de La Maladrerie, rue Lopez et Jules Martin.
Cette initiative a reçu le soutien actif du collectif des associations du quartier, en lutte contre le projet destructeur de renouvellement urbain mijoté dans le plus grand secret par la municipalité.
Cette action a concrétisé une convergence des luttes utile à tous et qui se poursuivra. Les banderoles du collectif ont ajouté leur touche locale aux enjeux généraux.
Les habitants qui habitent les étoiles* de La Maladrerie vont accroître leur mobilisation.

* Vue du ciel La Maladrerie s’établit selon une structure d’étoiles.

Douze millions de Français peinent à se chauffer.

L’énergie est un besoin de première nécessité doit être accessible à tous.

- il faut interdire les coupures de gaz et d’électricité
- c’est une urgence sociale
- c’est un besoin vital pour la santé
- la situation actuelle est un désastre sur le plan climatique

Et s’il y a besoin d’un engagement sans précédent pour en finir avec les logements passoires en énergie, le chèque énergie ne suffira pas.
Il faut une maîtrise publique de la filière énergie pour garantir la production, la distribution et le réglementation des tarifs.

Nous vous conseillons de lire le dossier de quatre pages que l’Humanité du mercredi 10 novembre a consacré à ce sujet. On y trouve un état des lieux détaillé de la précarité énergétique en France et les mesures d’urgence et les propositions du Parti communiste pour que plus personne ne souffre de cette situation

5 Messages

  • Spectaculaire Le 11 novembre 2021 à 11:21, par Léna

    L’opération contre la précarité énergétique a été un grand succès.

    Discrètement préparée elle a pu agréger des forces diverses engagées dans des luttes autour de la question du logement.

    Il ne s’agit pas d’un front du refus mais d’un rassemblement de combat qui avance des alternatives aux politiques désastreuses proposées. Il faut poursuivre dans cette voie.

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    • J’ai froid ! Le 5 décembre 2021 à 08:42, par Laisse béton

      Certes « la Mala qu’on aime », avec ses terrasses et sa verdure, est une architecture remarquable. Mais elle est aussi remarquable pour ses malfaçons et erreurs de conception : infiltrations, moisissures, béton à l’agonie qui montre sa ferraille, et sa grisaille tout l’hiver.
      Les appartements y sont des passoires thermiques : chauffer à l’électrique correctement était peut-être possible il y a 40 ans, pas aujourd’hui.
      Donc, Gailhoustet/Renaudie, ce n’est pas 20/20 ! n’en déplaise à ses thuriféraires. Et encore, la Mala a de la chance : çà n’est pas un désastre comme la cité Rateau à la Courneuve, qui ressemble aux bunkers échoués sur les plages de l’Atlantique (le « brutalisme » !)
      Aujourd’hui, l’isolation thermique extérieure est partout à l’œuvre dans les logements sociaux, avec succès. Il devient facile de se chauffer à moindre coût. Mais à la Maladrerie comment va-t-on faire ? Faudra-t-il vider les appartements pour faire une isolation intérieure afin de respecter le béton extérieur ?

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      • Feu ! Le 6 décembre 2021 à 11:06, par Thuriféraire

        Je déteste la prose du courageux « Laisse béton »qui accumule les poncifs sur la Mala alors que la lutte est engagée pour la réhabilitation de la cité.
        La Mala a 40 ans et elle a besoin d’être réhabilitée, nul ne le conteste.
        Mais certains veulent la peau de la Mala parce qu’elle représente une expérience du logement social assez extraordinaire.

        Ils préfèrent les réponses ordinaires et veulent donc la peau de la Mala.
        Ils trouveront beaucoup de monde en travers de leur chemin.

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        • Feu ! Le 6 décembre 2021 à 11:34

          J’aime la Mala autant que vous. Je suis d’accord pour dire que l’entretien qui était nécessaire n’a pas été fait, çà saute aux yeux. Mais je pose la question : à l’heure de la rénovation énergétique, qui est à l’oeuvre partout, on fait comment à La Maladrerie ?
          Une réponse technique peut-être ?

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  • Parlons vraiment Le 7 décembre 2021 à 21:11, par Thuriféraire

    Oui, je préfère qu’on parle ainsi.
    C’est vrai, la Mala pose des problèmes « techniques » mais ils ne sont pas insurmontables. JTE y a réfléchi et à des solutions.
    Il est impossible d’en discuter brièvement mais vous pouvez prendre contact lors des réunions du lundi à 18 h salle du bassin.
    Nous avons besoin de toutes les compétences.

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