Agents municipaux, attention danger !

mercredi 30 septembre 2020

La souffrance au travail, ça recommence !

La nouvelle municipalité de droite semblait assez respectueuse du droit des fonctionnaires et des agent.e.s. La prise de fonction semblait progressive. Tout.e.s avions l’impression que la Maire voulait juger sur pièce avant de prendre des décisions. Cette méthode semblait convenir à tous.

Or, depuis la rentrée, le ton a changé. Et ceux qui tentent de se faire passer pour des « centristes » sont en train de montrer qu’ils sont bel et bien de droite.
Gel des postes et non remplacement sont la règle dans l’administration. Les équipes sur le terrain comme dans les bureaux souffrent du sous-effectif structurant.
Des rumeurs persistantes courent sur la suppression des 3 mois du Maire qui avaient été sauvés jusque-là.
Pire, la loi oblige à mettre en place les 1607h pour tous les agent.e.s. Quelles compensations seront proposées ? Avec l’UDI, ce sera travailler plus pour gagner moins ?

La chasse aux sorcières a commencé !

Il ne fait pas bon d’être catalogué communiste, de gauche ou même syndicalise aux yeux de la nouvelle direction.

En seulement quelques jours, des chargés de missions ont été informés que leur contrat ne sera pas renouvelé. Et toute la direction générale a été limogée.
A qui le tour ? Voilà la question que de nombreux agent.e.s se posent. Ou par affinités politiques supposées ou par modification des missions, une épée de Damoclès pèse sur beaucoup d’entre vous.

Attention, le gang de Noisy-le-Sec arrive à Aubervilliers

Depuis l’arrivée au pouvoir de Mme Franclet, les arrivées d’agent.e.s de Noisy-le-Sec ne cessent d’affluer : directeurs généraux, assistant.e.s, secrétaires, policiers municipaux…

D’abord le directeur de cabinet, poste inoccupé depuis plusieurs années. Ce dernier va vite rattraper l’argent économisé jusqu’ici avec un salaire bien au-dessus de celui des membres de l’ancien cabinet.

S’en est suivi la nomination du directeur général des services travaillant lui aussi à Noisy-le-Sec, bien mieux payé que l’ancien DG. Tous deux, amis depuis plus de 15 ans, activent leurs réseaux pour faire venir leurs amis de droite de Noisy-le-Sec. C’est bientôt près de 20 agents qui sont ou s’apprêtent à arriver dans l’administration communale au détriment des albertivillariens.

Ensemble, ils guident toutes les décisions jusqu’à grignoter petit à petit le pouvoir des nouveaux élu.e.s, qui pour la plupart ne connaissent pas Aubervilliers, n’y habitent pas tous et font déjà pâle figure dans la prise de décision.

2 Messages

  • Agents municipaux, attention danger ! Le 9 octobre 2020 à 18:23

    Lu sur AUBER en FORCE

    Le personnel communal serait-il soumis à une chasse aux sorcières de la nouvelle maire ?

    En tout cas, la situation semble suffisamment grave pour que "le Parisien" y consacre un papier sous la plume d’Anthony Lieures.

    La goutte d’eau qui a mis le feu aux poudres : un tract du PCF qui dénonce une chasse aux sorcières visant les anciens cadres (directeur général des services et trois de ses adjoints ainsi que les membres du cabinet) que la maire souhaite remplacer par des collaborateurs plus enclins à relayer sa politique municipale. Et c’est là qu’intervient le "gang de Noisy le Sec" selon l’expression du PCF, composé d’anciens cadres dirigeants de la ville de Noisy. Son maire avait été invité à retourner à ses affaires par le suffrage universel, laissant sur le carreau ses proches collaborateurs.
    Merci en tout cas au PCF d’avoir soulevé ce lièvre et de se placer en pôle position pour défendre les communaux.

    Car on attend toujours la réaction des personnels sur ces question.

    Le syndicat historique, la CGT a pourtant tiré en premier. À peine élue, la nouvelle maire recevait sur son bureau un courrier des plus détaillés pour réclamer la réunion très rapide des instances et la prompte application des décisions liées au Covid dont les modalités étaient encore en gestation. La CFDT qui depuis deux mandats avait taillé de sérieuses croupières à la CGT en la menaçant dans son hégémonie puis sa majorité s’est affirmée en adressant à la maire un courrier des plus bienveillants. Enfin le dialogue social va être retrouvé pensait son secrétaire. F.0. pour sa part apparait plutôt dans l’attentisme, peut être satisfait des velléités de la maire pour armer la police municipale. C’est son fond de commerce syndical.

    Tout cela semble modérément émouvoir le personnel communal qui s’est plutôt montré blasé au cours de la campagne et qui semble continuer à l’être. Certains de ses éléments avaient d’ailleurs souhaité la victoire de Karine Franclet et n’avaient pas hésité à s’en prévaloir. Et à constater certaines attitudes qu’on pouvait imaginer, mais pas toujours là où on les attendait, on comprend ce flottement. Certains signes ne trompaient pas et ne trompent toujours pas, le courrier bienveillant de la CFDT à l’endroit de la maire révèle sans doute au sein du personnel des soutiens réels.
    Ce sera un peu dur pour l’unité syndicale, d’autant plus que deux syndicats devraient prochainement voir le jour : Solidaires et L’UNSA. Ne manquent plus que la CFTC, la FSU, La CNT et on aura fait le tour.

    On est loin de la situation de Saint Denis où le personnel avec ses syndicats est vent debout face au nouveau maire, Matthieu Hanotin qui tente de revenir sur les acquis sociaux. Ironie de l’histoire, ce même personnel semblait avoir été plutôt enclin à voter pour lui ! Il a même pu croire qu’il avait voté à droite ! Il peut maintenant dire qu’il en a la confirmation ! A côté, la situation a Aubervilliers parait sereine, c’est du moins ce qu’on a pu relever sur les réseaux sociaux, mis à part dans le tract du PCF.
    Mais attention à l’eau qui dort. D’ici à ce que l’étincelle fasse déborder le vase, il n’y a qu’un pas. Reste seulement à savoir d’où elle viendra et si elle viendra. Et accessoirement si une étincelle peut faire déborder un vase !

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