Une déclaration du groupe des élu-e-s Communistes et Partenaires de Plaine Commune
Le 29 janvier : une force unitaire à faire grandir
mercredi 21 janvier 2009
DE LA FAILLITE D’UN SYSTEME...
Les difficultés vécues par les salariés s’amplifient avec la crise. Mais celle-ci n’est pas le fruit du hasard. Elle découle des choix libéraux opérés depuis trop longtemps et démontre la faillite d’un système fondé sur la loi du profit.
Pour sauver leur système, les puissants utilisent les recettes habituelles : faire payer les couches populaires et démanteler les services publics, en faisant croire que les efforts sont nécessaires pour l’intérêt général et que tout ira pour le mieux ensuite. Quant aux actionnaires, ils refusent de toucher aux montants de leurs dividendes pourtant astronomiques.
Dans ce contexte les inégalités sociales ne peuvent que croître. Pressions sur les salaires, licenciements, emplois précaires, affaissement des retraites, logements inaccessibles, accès restreints aux soins, échec scolaire, loisirs inexistants...sont le lot quotidien de nombreux salariés à l’échelle planétaire.
... AUX DERIVES D’UN POUVOIR AUTORITAIRE.
Le Président de la République s’apprête à mettre la Justice à ses ordres comme il l’a déjà fait avec la télévision publique. Et comme si cela ne suffisait pas, des voix de plus en plus décomplexées se font entendre dans le patronat pour restreindre le droit de grève des salariés. La grève leur fait-elle peur à ce point ?
D’AUTRES CHOIX SONT POSSIBLES.
Des choix qui mettent l’Humain et l’écologie, à la place du profit, au centre des politiques publiques. Des choix qui protègent la liberté et la démocratie en toute circonstance. Des choix qui préservent la paix car le prix de la guerre est toujours payé par les plus faibles.
AVEC UN RENVERSEMENT COMPLET DES PRIORITES.
En commençant par un contrôle démocratique de la finance internationale, par une redistribution vers les salaires des richesses créées, par un encadrement très strict, par les salariés eux-mêmes, des aides publics à l’emploi, par un grand débat citoyen sur les missions, l’organisation, le niveau et les modes de financement des services publics, par une réforme de la protection sociale et de son financement garantissant notamment un niveau décent d’indemnisation du chômage, une retraite à taux plein à partir de 60 ans et l’accès aux soins gratuitement pour tous.
A QUELLES CONDITIONS ?
La première, fondamentale, est la réappropriation de la politique par les citoyens. C’est-à-dire une intrusion massive des salariés, des jeunes et des retraités dans les débats politiques. C’est pourquoi nous soutenons sans réserve les salariés et serons à leur côté, étant nous-mêmes des salariés, dans les grèves et manifestations du 29 janvier.
La deuxième est l’unité de toute la gauche de transformation sociale. Nous regrettons l’éparpillement actuel des forces de gauche qui n’aident pas les luttes et les revendications à aboutir. Nous mettrons tout en œuvre, dans les semaines et les mois à venir, dès les prochaines échéances électorales et au delà, pour le rassemblement de la gauche antilibérale, de transformation sociale et écologique.
Les élus du groupe communistes et partenaires de Plaine Commune
Saint-Denis, le 20 janvier 2009
Pascal Beaudet (Aubervilliers), Muguette Jacquaint, Gilles Poux, Perrine Crosnier, Djamal Mhoudine, Muriel Tendron-Fayt, Antony Couteau-Russel, (La Courneuve), Patrick Braouezec, Stéphane Peu, Suzanna de la Fuente, Pierre Quay-Thévenon, Didier Paillard, Lynda Fellahi, Elisabeth Belin, Laurent Russier (Saint-Denis), Isabelle Caderon, Michel Beaumale, Jean-Paul Le Glou (Stains), Carinne Juste, Daniel Desbiendras (Villetaneuse), Joël Flandrin (L’Ile-Saint-Denis)
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