L’habitat indigne un danger pour les populations, l’État doit agir vite !
lundi 20 août 2018
En fin de journée, dimanche 19 août un incendie s’est déclaré dans une habitation à Aubervilliers dans le quartier du marcreux à l’angle de la rue du landy et de la rue heurtault.
Des agents de la Police nationale se sont rendus rapidement sur les lieux, accompagnés par des habitants du quartier et rejoints par la Brigade des Sapeurs-pompiers de Paris pour porter secours aux victimes.
Le bilan humain est lourd, 23 personnes ont été blessées, 5 enfants et 10 policiers. A l’heure actuelle sept personnes sont toujours dans un état de santé préoccupant.
Les communistes d’Aubervilliers présentent aux victimes un prompt rétablissement et saluent le courage des habitants du quartier, des agents de la Police nationale et de la Brigade des Sapeurs Pompiers de Paris pour leur intervention.
Nous tenons également à saluer la solidarité des riverains et le travail des agents des services municipaux qui se sont immédiatement mobilisés.
Cet incendie dont l’origine est encore indéterminée est survenu dans une habitation précaire.
Depuis des années, nous ne cessons de soutenir la municipalité qui malgré la baisse des dotations de l’État continue de s’engager pour un logement digne pour toutes et tous dont le besoin est crucial.
Nous en sommes convaincus, il n’y a pas de fatalité, la crise du logement peut être enrayée, à condition de volonté politique.
La responsabilité d’Emmanuel Macron et de son gouvernement dans cette situation de la crise du logement est grande. Le Gouvernement n’a cessé de multiplier les mesures visant à affaiblir considérablement le secteur du logement social, la rénovation urbaine destinée à améliorer l’habitat et la loi SRU dans le cadre la loi ELAN qui dynamite le logement social.
C’est pourquoi nous sommes déterminés à continuer de nous engager pour que le droit au logement, soit au cœur des débats.
Le Parti communiste français propose de construire 200 000 logements publics chaque année, pendant 5 ans, en priorité dans les zones tendues, d’élargir l’encadrement des loyers ainsi qu’une augmentation des taxes sur les logements vacants et les résidences secondaires dans les régions en déficit de logement. Enfin, nous souhaitons une hausse des aides à la pierre pour soutenir la construction de logements dignes dans nos villes.
Le logement n’est pas une marchandise, c’est un droit fondamental pour la dignité humaine. Il doit faire l’objet d’un effort budgétaire prioritaire de l’État pour soutenir les collectivités territoriales qui s’y engagent au quotidien.
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