Une déclaration de Patrick Le Hyaric

Après la défaite de l’extrême droite, une autre majorité à l’Assemblée nationale.

lundi 8 mai 2017

Ce soir le pire a été évité et nous nous en réjouissons. Une grande majorité d’électrices et d’électeurs s’est levée pour empêcher l’extrême droite de conquérir le pouvoir. Avec tous les démocrates et humanistes de Pantin et d’Aubervilliers, nous y avons activement participé. Nous saluons la mobilisation des Pantinois et Albertivillariens qui a permis que, sur la circonscription, son résultat soit largement inférieur à la moyenne nationale. Cependant, le score de l’extrême droite avec ses idées racistes, xénophobes et antisociales reste très élevé, trop élevé.

Monsieur Macron devient Président de la République dans des conditions très particulières. Dès le 1er tour, un grand nombre d’électrices et d’électeurs lui a accordé ses suffrages pour faire barrage à l’extrême droite. Et au second tour, il n’y avait pas d’autre choix que d’utiliser son bulletin pour rejeter l’extrême droite. Le vote en sa faveur n’est donc pas un vote d’adhésion à son programme droitier. Une majorité de nos concitoyens ne souhaite ni du système injuste de retraites par points, ni de la hausse de la CSG, ni d’une nouvelle loi plus pour précariser encore plus le travail, ni de la poursuite des politiques ultralibérales de l’Union européenne, ni de décisions antisociales par ordonnances durant l’été.

L’occasion sera donnée d’empêcher ces orientations négatives à l’occasion des élections législatives, dès le 11 juin prochain. Une autre majorité à l’Assemblée nationale pourrait déterminer une nouvelle politique progressiste, humaniste, sociale et écologique.

Il est temps que la voix des Albertivillariens et des Pantinois soit entendue à l’Assemblée nationale. Il est temps que nos villes et leurs habitants soient enfin respectés. Il est temps de disposer d’’un député pour être défendu et pour porter des lois pour les citoyens au Parlement. C’est l’enjeu des élections législatives dès le 11 juin.

Patrick Le Hyaric

49 Messages

  • En voyant cette satisfaction pour ne pas dire euphorie face à ce résultat, il me revient la citation de Daladier à son retour des accords de Munich en septembre 1938 alors qu’il était applaudi pour avoir cédé la Tchécoslovaquie : "Ah les cons".

    Sans discernement, chacun annonce le succès obtenu grace aux siens pour que le score du Front National soit contraint, sans voir que de l’autre coté de la digue, l’eau monte aussi et noie ce qu’il y a derrière.

    Déjà, les vieux réflexes de front républicain montrent leurs limites. Qu’a fait Chirac en 2002 de sa victoire ? La digue en 15 ans s’est sérieusement fissurée. Et l’eau qui monte de l’autre côté risque fort de révéler son inutilité. Il n’y a eu qu’un Boudu sauvé des eaux, il n’y en aura pas beaucoup plus après...

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  •  Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’IFOP : " Mélenchon va chercher à tuer tout ce qui est à sa gauche et à sa droite, du PS au PCF en passant par EELV, pour apparaître comme la seule force de gauche.

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    • Selon le proverbe chinois "Et la montagne se couvrira d’or...quand les hommes œuvreront ensemble". A l’évidence, nous ne sommes pas prêts à gauche de trouver de l’or.

      Franchement, je n’ai pas envie de savoir qui est celui/celle qui est plus responsable que l’autre. Je ne peux que constater un échec et une INCAPACITE à faire de la politique, à savoir construire de l’en-commun, façonner une position commune pour permettre aux citoyens de gauche de ce pays d’être représentés à l’assemblée nationale. Et c’est intolérable.

      J’ajouterai cependant que lorsqu’une dynamique a permis, par la collaboration de tous, de mener notre gauche Gauche à 19,5%, on aurait pu croire que ceux qui se sentiraient plus forts ne voudraient pas prendre la place de l’Autre mais être ceux qui permettaient que chacun puisse trouver sa place pour tirer tout le monde vers le haut.

      Vouloir supprimer ses potentiels partenaires (ah non, c’est vrai, selon le terme consacré ce serait « remplacer » !), est une tactique qui devrait être celle d’un autre âge. Et pourtant non, la volonté de ceux qui croient représenter la France Insoumise est celle-ci, au détriment de tous : 1/ de ceux qui n’ont nullement envie d’être remplacés – dont je suis en tant que communiste- 2/ tous ceux qui auraient bien aimé avoir une représentation forte à l’assemblée nationale, voire majoritaire – on a le droit de vouloir- de la gauche Gauche.

      Chacun de nous perd. Alors vraiment, FELICITATIONS pour transformer ce formidable espoir en un fiasco annoncé.

      Nathalie BUISSON

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  • Dans le supplément CommunisteS, encarté dans l’Humanité du 11 janvier mais édité par le PCF le journaliste et historien Gérard Streiff rapporte ainsi les propos du numéro un du PCF lors d’une rencontre des secrétaires fédéraux du parti, le 4 janvier, place du Colonel-Fabien :

    Pierre Laurent [a rappelé] qu’il n’a jamais été question d’accord pour les législatives avec France insoumise, et il n’y en aura pas. Ce qui est primordial aujourd’hui pour les communistes, c’est d’apparaître nationalement dans toutes les circonscriptions. […] Il faut aller à la bataille dans un esprit constructif, en appelant à voter Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle, et pour les candidats soutenus par les communistes aux législatives.

    Que dire de plus ?

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    • Je ne sais que penser de cette citation sans doute extraite de son contexte. Le blog devient le lot de petites phrases comme sur msn !

      aucun intérêt

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    • Dans ce contexte d’accélération et de choix décisifs pour l’avenir, l’enjeu principal pour les partisans de l’émancipation est de conforter l’irruption citoyenne qu’ont exprimé le vote de 7 millions de citoyens pour la candidature de Jean-Luc Mélenchon et la percée du mouvement France insoumise. Ne nous laissons donc pas accabler par la rupture, provisoire, espérons le, des discussions entre le jeune mouvement et le PCF pour aboutir à des candidatures communes. Et n’entrons pas dans le jeu mortifère, qui envahit les réseaux sociaux ces jours-ci, consistant à lister les torts des uns ou des autres. Pour le bilan, il sera temps... un peu plus tard.

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      • Après un bon résultat à la présidentielle en avant pour les législatives Le 12 mai 2017 à 22:39, par Il n’y pas que des mauvaises nouvelles...

        Législatives : sur Bagneux-Malakoff-Montrouge, le PCF et France insoumise trouvent un accord, ils mèneront la campagne ensemble. Yasmine Boudjenah (PCF) et Aurélien Saintoul (France insoumise) ont trouvé un accord pour ne présenter qu’un binôme sur la 11e circonscription des Hauts-de-Seine (Bagneux-Malakoff-Montrouge) en vue des élections législatives.

        « Nous nous réjouissons d’avoir su créer les conditions pour être candidats ensemble, s’enchante Yasmine Boudjenah, première adjointe à la mairie de Bagneux. Nous ne laisserons pas les pleins pouvoirs à Emmanuel Macron ! »

        Le binôme est soutenu par les maires (PCF) de Bagneux et Malakoff, Marie-Hélène Amiable et Jacqueline Belhomme. « Notre binôme va s’engager dès maintenant pleinement afin d’envoyer à l’Assemblée nationale une députée capable de défendre les habitants et faire avancer les projets de nos villes », poursuit la candidate.

        Son suppléant, Aurélien Saintoul, est un professeur de 29 ans, agrégé de lettres classiques. Ce fils et petit-fils de Montrougiens s’est installé depuis 6 ans à Montrouge. Dans cette campagne, le duo affrontera notamment la députée sortante (PS), Julie Sommaruga.

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        • "La France Insoumise ne présentera pas de candidat-e-s face aux député-e-s sortant-e-s communistes qui ont donné leur parrainage à JLM" [Manuel Bompard]
          "Aucun candidat de la France Insoumise ne sera mise devant le candidat PCF qui a signé la charte de la France Insoumise sur la circonscription 2 de Saint-Denis".... Il y a ces derniers jours quelques informations qui montrent que des accords locaux se font entre FI et PC ce qui prouve que l’échec des accords nationaux entre les formations politiques PCF, EELV et la France Insoumise aurait pu être évité.

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          • Sur la 6ème circonscription "Aubervilliers/Pantin" il y aura, conformément aux engagements de la France insoumise, un candidat (Bastien Lachaud). Cela a été décidé cet après-midi, il va donc tenter de battre Elizabeth Guigou. L’engagement de la France insoumise est de ne pas présenter de candidat contre les députés communistes sortants dès lors que ceux-ci ont parrainé JL Mélenchon pour sa candidature à la présidentielle et qu’ils acceptent de signer la charte. Pour Aubervilliers/ Pantin la question ne se pose pas la députée sortante est PS.

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            • Oyez oyez "braves gens" ( cf Mélenchon et son "gouvernement des braves gens" ) ,votez pour le vassal de Monseigneur !

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            • Le PS et le PC de la Marne s’accordent pour les législatives

              Les deux partis ont décidé de faire liste commune pour les élections législatives du 11 et 18 juin.

              Le Parti socialiste et le Parti communiste de la Marne ont décidé d’unir leurs forces pour la prochaine campagne électorale.

              On a quand même du mal à suivre toutes vos tambouilles électorales.

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              • On va connaître un vrai désastre au simple motif que les forces en présence ne font que chercher du financement public. Leur feuille de route passe principalement par des intérêts d’appareil et leurs intérêts boutiquier sont à leurs yeux prioritaires. Qu’ils dégagent tous !

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                • Alors là, c’est un peu court comme analyse. Vous croyez pouvoir affirmer "leur" feuille de route passe principalement par des intérêts d’appareil et "leurs" intérêts boutiquier sont à leurs yeux prioritaires ? Que vise ce "leur" ? ?
                  1/ Je rappelle que l’argent est le nerf de la guerre. Donc en faire fi serait totalement absurde.
                  2/ Je, en ma qualité de communiste revendiquée, souhaite un travail en commun mais en aucun cas, je ne souhaite être dissoute dans France Insoumise. Personnellement, je ne suis pas qu’une insoumise, mais également une communiste. Et comme de nombreux communistes, militants ou non, ce n’est pas d’un intérêt boutiquier dont il s’agit. Nous ne sommes pas des marchands. Mais d’identité et d’idéal.
                  De même que les Français ne souhaitent pas se dissoudre dans l’Europe dont ils font pourtant partie, de même nombre de communistes ne souhaitent pas se dissoudre dans l’insoumission, aussi française soit-elle !

                  Et vous concluez "Qu’ils dégagent tous ! "
                  1/ Là encore, qui visez-vous ? Après tout, JLM n’est pas ce qu’on appelle un novice. Pas plus que ne le sont certains de ses lieutenants !
                  2/ Pour vous, il ne faudrait que des petits nouveaux, innocents de la politique, pleins de candeur ? Certes, cela serait sans doute rafraichissant, mais croyez-vous qu’ils assureront la meilleure des défenses face à ce qui va nous tomber dessus ? Et qui est très bien préparé par tout sauf des novices ? Mais vous rêvez, camarade ! Autant il est important qu’il y ait toujours des nouveaux en nombre suffisant qui permettent de revisiter en permanence les vieilles habitudes et les certitudes, autant il est important de garder également des anciens qui savent et partagent. C’est cet harmonieux mélange qui permet de ne rien perdre, de transmettre et de se réinventer, pour mieux combattre et construire.

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                  • La gauche jurassienne partira unie aux prochaines élections législatives (11-18 juin) en vertu d’un accord départemental validé par les états majors nationaux.

                    Le Parti socialiste, Europe Ecologie – Les Verts (EELV) et le Parti communiste présenteront donc des candidatures communes sur les trois circonscriptions du Jura, alors même que chacun des partis avait déjà dévoilé ses propres candidats.

                    Voilà bien la preuve que le rassemblement est possible.

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                    • L’union de la gauche progresse dans plusieurs circonscriptions Le 18 mai 2017 à 14:18, par Breton d’Auber

                      Le Parti communiste, Europe-Ecologie Les Verts, le Parti socialiste et Bretagne écologie ont décidé de présenter une candidature d’union aux élections législatives pour la 7e circonscription d’Ille-et-Vilaine. Solenn Hallou (PC) est la candidate titulaire et Alexandra Thierry Touré (PS) est sa suppléante. L’union pc-ps-eelv n’est pas morte, ça peut faciliter une reconstruction de la gauche.

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                      • Oui, enfin reste à savoir si ce genre de tripatouillage politique à géométrie variable convainc encore les électeurs et si l’addition de logos amuse encore beaucoup la galerie.

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                      • Accord d’union de la gauche dans 5 circonscriptions du département des Yvelines.

                        Les socialistes, les communistes, les radicaux de gauche et les écologistes ont passé des accords sur cinq circonscriptions, où les candidats se présenteront sous la bannière PS-PCF-EELV-PRG.
                        « Dans un contexte de recomposition inédit, la gauche yvelinoise a pris la décision de se rassembler », explique Angéline Silly (PS) « Il y a des convergence dans les idées, ajoute Sandrine Grandgambe, la patronne du PS des Yvelines. Nous avons voulu envoyer un signe aux électeurs en leur montrant que nous étions capables de nous rassembler ».

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                        • L’union de la gauche progresse dans plusieurs circonscriptions Le 21 mai 2017 à 14:26, par Peut mieux faire

                          C’est très bien mais ça n’avance en rien sur les objectifs si les questions de fond ne sont pas tranchées. La principale d’entre elles est celle de la rupture ou non avec le libéralisme. Dès lors que cette question qui conditionne le reste, à savoir la politique par rapport à l’Union européenne, la forme de la gouvernance du pays (une assemblée de godillots telle qu’elle est envisagée par "En marche" ou les insoumis (eh oui, hélas avec la charte ou les parachutages), les grands marqueurs comme la loi El Khomry... n’est pas réglée, l’addition des logos en bas d’une affiche ne sert à rien.
                          A quoi va-t-on aboutir ? Une forme d’union qui durera tant qu’elle durera et implosera dès que l’une des questions de fond non réglée reviendra sur le devant de la scène.

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                          • Ok pour traiter les questions de fond, donc s’accorder d’abord sur un programme. Après il ne faut pas s’égarer dans les détails secondaires, par exemple les parachutages n’ont rien à voir avec un sujet de fond. Les parachutages ont toujours existé et les candidats seraient bien peu nombreux s’il fallait les interdire, c’est un faux débat et de bien peu d’intérêt, il n’en va pas de même pour le cumul des mandats qui devrait s’appliquer au moment des candidatures car un déjà élu ne devrait pas pouvoir être candidat pour une autre élection. Par contre signer une charte qui engage à respecter le programme, c’est à dire à respecter le contrat passé avec les électeurs me parait essentiel. Les députés ne doivent pas être des électrons libres qui votent selon leur bon vouloir sans respecter leurs engagements.

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                            • Les parachutages, c’est à la fois une question d’éthique mais surtout de conception du travail parlementaire. S’il s’agit uniquement de voter des lois en fonction d’un programme national, là effectivement n’importe qui peut représenter une circonscription. Et là, 288 députés suffisent largement comme l’indiquait Macron.
                              Si le candidat doit résoudre l’équation entre un programme national et l’appuyer sur une expertise locale pour y trouver pertinence et des moyens concrets de mise en oeuvre, là, on a tout intérêt à avoir une ou un député de terrain.
                              Ce sont donc deux conceptions opposées auxquelles on a à faire, l’une étant bien plus exigeante que l’autre dont la logique aboutit comme le dit le post précédent à construire des groupes parlementaires de godillots.

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                              • Rien contre l’éthique bien au contraire, mais on a déjà connu des parlements composés d’élus "godillots" et cela n’était aucunement lié à des parachutages. On connaît des parachutés sur de nouveaux territoires qui "s’installent" et deviennent très vite des hommes ou des femmes de terrain (voir le maire de Montreuil et la liste pourrait être très longue). Je maintiens que c’est loin d’être un problème essentiel dans le débat actuel d’autant que nous vivons dans un monde où la mobilité fait partie de notre quotidien. Cette question est dans l’actualité à propos de Marseille alors qu’il y a plein d’autres circonscriptions qui sont dans une situation similaire. Avec Marseille, sur ce sujet, on est dans un débat politicien qui ne m’intéresse plus du tout sauf à décider de faire la liste nationale de tous les parachutés depuis ces dernières années pour les condamner. A quoi bon ? je pense qu’il y a plus urgent et mieux à faire notamment sur le cumul des mandats ou la possibilté de révocation des élus-es.

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                                • En attendant de pouvoir révoquer les élus, ou de donner un blanc-seing à une ou un candidat dont on supposerait qu’il s’approprierait ultérieurement les problématiques de terrain, rien n’empêche les appareils quels qu’ils soient d’agir dans le respect du local, y compris dans le respect de son propre appareil local.

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                                  • Le débat sur la place des appareils est à classer aux archives. Il faut bien comprendre que les électeurs et les non adhérents des partis n’ont que faire de l’avis et des choix des appareils politiques. Ce qui vient de se passer à l’élection présidentielle le démontre de façon éclatante et écrasante. Il y a une recomposition des forces politiques qui s’opère aussi bien à droite qu’à gauche et les partis traditionnels sont entrain de passer à côté. Les institutions comme les appareils politiques sont à bout de souffle et à renouveler totalement. Les partis politiques auront de l’avenir à condition d’accepter de se réformer et d’être mieux à l’écoute et en phase avec les citoyens. Si le pcf ne représente nationalement plus grand chose ce n’est par hasard mais par retard.

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                  • Législative : c’est pas gagné Le 15 mai 2017 à 15:52

                    Un sondage Kantar Sofres Onepoint sur les législatives, réalisé les 4 et 5 mai 2017, montre une relative stabilité des rapports de force politiques issus du 1er tour de la présidentielle : 2 % pour l’extrême-gauche, 15 % pour la FI, 1 % pour le PCF, 9 % pour le PS, 3,5 % pour EELV, 24 % pour la majorité présidentielle (EM ! MoDem), 22 % pour LR-UDI, 2,5 % pour DLF et 21 % pour le FN.

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  • Un communiste de gauche va se présenter à Aubervilliers pour contrer l’opportunisme du parti et les manoeuvres de France insoumise.

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    • On a déjà un communiste avec Patrick le Hyaric qui en 2012 avait obtenu un score comparable à Aubervilliers et Pantin. Bien sur, il y aura besoin de bonifier ce score pour espérer un second tour. Mais ajouter à la division qui d’ailleurs électoralement ne ferait effet qu’à Aubervilliers n’apportera rien.

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      • Certaines circonscriptions où Jean-Luc Mélenchon a réalisé ses meilleurs scores sont aussi celles où d’autres forces l’ayant soutenu sont les plus influentes. En cas de candidatures concurrentes, les voix qu’il a recueillies pourraient s’y diviser de telle manière que des circonscriptions censées être imperdables soient perdues. À l’inverse, si tous se battaient ensemble plutôt que les uns contre les autres, tout le monde serait gagnant compte tenu du nombre de circonscriptions où il est possible de l’emporter. Cela nécessite d’élargir la réflexion à toutes ces circonscriptions, et pas seulement à une poignée.

        D’ici au 19 mai, jour de clôture du dépôt des candidatures pour les législatives, et même après, la conclusion d’un accord national serait préférable car il permettrait la plus grande dynamique et la mise en commun de toutes les forces. À défaut, plus il y aura de circonscriptions préservées des divisions, mieux cela vaudra. Choisir les meilleurs candidats dans chaque circonscription pour rassembler le plus largement possible et pour gagner serait également de bonne politique. Au lieu de prendre le risque de casser la dynamique, il faut la prolonger et l’amplifier et conforter l’envie des gens de se mobiliser pour changer leur vie. N’oublions pas que pour rassembler largement, il faut rassembler dans la diversité.

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    • J’apprends aujourd’hui que Meriem Derkaoui et Pascal Beaudet ont "parrainé Mélenchon depuis le début" ! (facebook)

      C’est très bien, mais ils auraient pu le faire savoir, surtout quand à Aubervilliers une majorité du PCF votait pour une motion batarde qui se voulait ménager la chèvre et le choux, bref le genre de stratégie d’où on sort toujours perdant.

      Bien évidemment, tout le monde a courru au secours de la victoire après, mais cela ne suffit pas à rassurer les insoumis...

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        • Ah les Insoumis, ces mauvais perdants, ces grincheux sectaires qui ne voulaient pas croire aux vertus du renouvellement et refusaient de se réjouir de l’arrivée au pouvoir d’une gauche enfin moderne puisqu’en fin de droite ! Maintenant qu’est nommé un premier ministre qui a voté contre les lois sur la transparence de la vie politique, contre le compte pénibilité, contre le tiers payant, contre la loi sur la transition énergétique et contre les textes sur l’égalité homme/femme, auront-ils enfin l’honnêteté de manger leur chapeau ?

          Alors des regrets d’avoir voté Macron ?

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      • Si le PCF et la France insoumise arrivent à un accord national, il y a 114 circonscriptions clairement gagnables. Pour ne pas passer à côté de cette possibilité c’est pas trop compliqué, il suffit de prolonger le résultat de la présidentielle qui à vu 7 millions d’électeurs voter pour le programme "l’avenir en commun". Comme on a pas cessé de nous répéter que l’essentiel était le programme et non le candidat pourquoi s’entêter à ne pas vouloir continuer ? Tout comme il est efficace que cette campagne soit menée nationalement et non pas avec des accords de fausse union à géométrie variable aux gré des détestables intérêts partisans locaux. Les électeurs se reconnaîtront dans la clarté et non pas dans la multiplications des logos et autres sigles. Si vous restez dans la pratique du cartel des partis qui a vu l’agonie du Front de gauche tout le monde connaîtra l’échec.

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        • Le plus important c’est la mobilisation de la gauche et de son électorat. Le plus délicat, celui du rassemblement de cet électorat. Sur quelle base politique peut-il être envisagé dès le premier tour ?
          Difficile de ne pas se donner au moins les grands axes de « L’avenir en commun » qui ont déjà rassemblé plus de 7 millions d’électeurs. Personne n’était d’accord avec tout le programme, beaucoup pouvaient souhaiter inverser des priorités, mais tous se sont finalement accordés pour... s’accorder sur ce programme. Les axes sont simples et clairs : Une « 6 ° République », la lutte contre la finance, la transition écologique et la sortie des traités européens. Il n’y a pas grand-chose qui puisse, au-delà de ces 4 points, mobiliser sérieusement l’électorat de gauche d’ici les élections législatives. Lorsque ce qui reste du PS aura tenu son congrès, qu’EELV aura retrouvé ses esprits, que le PC aura enfin déterminé une ligne politique et cessera ses tentatives d’union tout azimute et finira de régler ses comptes avec la France insoumise, on peux peut-être envisager de s’en sortir. C’est pas maintenant !

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          • A partir de 1200€ de revenu mensuel, des millions de retraités vont voir leur CSG augmenter.
            Vous les retraité, avec 1200€ de retraite, vous allez payer 245€ de CSG en plus par an, avec 1500€ ce sera 306€, pour 1700€ 346€ supplémentaires et pour 2000€ le montant à payer en plus sera de 408€.

            Cette mesure servira à financer la baisse des cotisations chômage et maladie destinées aux actifs. Les employés vont payer plus de CSG et voir leurs cotisations diminuer c’est bien mais qu’en est-il des retraités ?

            Les seniors vont payer plein pot la CSG mais ne vont pas voir leur pension augmenter. Finalement, les retraités seront les seuls perdants …

            Et pendant ce temps vous passez votre temps à vous quereller pour savoir qui est le bon candidat du pc ou de la France insoumis.

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            • Union à la carte Le 16 mai 2017 à 22:11

              Europe Écologie-Les-Verts présentera 459 candidats aux élections législatives, soutient 52 candidats socialistes, 16 communistes et au moins un candidat de La France insoumise, François Ruffin dans la Somme.

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          • Selon un sondage dévoilé jeudi 18 mai, réalisé par Harris Interactive pour France Télévisions et "L’Émission politique" de France 2. Les candidats de la formation politique fondée par Emmanuel Macron alliés à ceux du MoDem rassemblent 32% des intentions de vote pour les élections des 11 et 18 juin.
            Ils sont nettement devant les candidats des Républicains et de l’UDI qui recueillent 19% et les candidats du FN également à 19% d’intentions de vote. Derrière, les candidats de la France insoumise recueillent 15% des intentions de vote. Les candidats du PS et du PRG ne rassemblent, eux, que 6% des suffrages exprimés. Le pcf semble hors course. Macron est bien parti pour avoir sa majorité.

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            • Les sondages nationaux ne représentent pas un indicateur sauf pour le premier et deuxième. Pour le reste, en 2012, le FN a avait 17% dans les sondages et a obtenu 2 député. Le Front de Gauche faisait 8% et en a obtenu 11 députés. Donc, ça ne veut rien dire. Seuls les sondages par circonscription peuvent être un indicateur.

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              • Tout à fait d’accord sur le fait que sondage national et nombre d’élus dans les circonscriptions ne reflète pas le réel. Ce qui pose la question de la proportionnelle comme plus juste représentation démocratique. Il n’empêche que les sondage au niveau national donnent des indications (au jour J) du rapport des forces politiques en présence. Tout en étant bien entendu prudent dans leur interprétation en regard des erreurs souvent constatées.

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        • Alors pourquoi par exemple la FI a refusé la consultation proposée par Durand sur la circonscription de saint Ouen pour départager les candidatures et avoir une seule candidature unitaire ?

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  • La candidature qui pourrait tout changer dans la circonscription : sans doute travaillée de longue date, elle nous a été présentée par un tract dans nos boites aux lettres. Fonctionnaire aux finances, président de club sportif, ancien élu sous le précédent mandat, il n’en pouvait plus de ronger son frein et a décidé de faire le grand pas. Proche de Laurent Fabius qu’il tutoyait au téléphone et derrière lequel il apparaissait régulièrement dans les congrès ou autres sauteries du parti socialiste quand ils étaient télévisés, Philippe Milla a franchi le Rubicon. Il fallait une candidature de gauche du PS qui manquait dans le paysage politique local. Avec "En marche", Elisabeth Guigou, l’espace était insuffisamment couvert sur ce segment politique. Nul doute que des milliers de voix viendront se porter sur le régional du quartier du Montfort et qu’il présentera une alternative crédible à la multitude d’impétrants qui doivent déjà trembler de peur.

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