Rythmes scolaires : suspension et concertation !
jeudi 3 octobre 2013
Un mois après la rentrée scolaire, parents d’élèves, les enseignants, les directeurs et directrices d’établissements scolaires, les animateurs, le personnel communal expriment leur colère.
Les enfants sont perturbés car ils n’ont plus de repères temporels ; leur capacité de concentration durant le temps scolaire s’en ressent. Au lieu de faciliter l’apprentissage, cette réforme fatigue les enfants comme les enseignants.
Les conditions de travail des animateurs, qui doivent partager les locaux scolaires où exercent les enseignants, sont désastreuses. La souffrance au travail des animateurs, souvent inexpérimentés, est manifeste.
Le personnel communal est dépassé par la situation. Il a des difficultés à contrôler les allées et venues des animateurs, et donc la sécurité des enfants.
Les enseignants soufrent aussi d’une réforme qu’on leur impose, construite contre eux, et qui complique leur tâche, déjà bien difficile.
La municipalité est responsable, elle qui en mars-avril a décidé de ne pas écouter ce que tous les acteurs de la communauté éducative disaient. En passant en force, ils ont accentué tous les facteurs aggravant les difficultés liées à l’application de cette réforme.
C’est pourquoi lorsque le maire d’Aubervilliers a décidé, sans concertation, d’appliquer la réforme des rythmes scolaires, les élus du groupe communiste et citoyen « Tous ensemble pour Aubervilliers » ont publiquement déclaré leur opposition à cette décision.
Les parents d’élèves, les enseignants, les directeurs et directrices d’établissements scolaires, les animateurs, le personnel communal étaient tous opposés à la mise en place de la réforme à la rentrée 2013. Il paraissait incompréhensible de l’imposer à toute fin.
Les propositions de Monsieur Daniel GARNIER, maire-adjoint à l’enseignement maternel, primaire et secondaire, ont paru extraordinairement compliquées et inadaptées à la réalité des écoles maternelles et élémentaires, comme au rythme biologique des enfants.
Pour toutes ces raisons, les communistes d’Aubervilliers et les élus du groupe communiste et citoyen d’Aubervilliers demandent solennellement au maire d’Aubervilliers la suspension de la mise en place de cette réforme, car ce sont les enfants qui en subissent les conséquences.
Il est temps d’organiser une véritable concertation avec tous les acteurs, parents, enseignants, animateurs, personnel communal, pour analyser les raisons de l’échec et réfléchir ensemble à la suite à donner à l’organisation du temps scolaire et périscolaire.
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