Rythmes scolaires : suspension et concertation !

jeudi 3 octobre 2013

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Un mois après la rentrée scolaire, parents d’élèves, les enseignants, les directeurs et directrices d’établissements scolaires, les animateurs, le personnel communal expriment leur colère.

Les enfants sont perturbés car ils n’ont plus de repères temporels ; leur capacité de concentration durant le temps scolaire s’en ressent. Au lieu de faciliter l’apprentissage, cette réforme fatigue les enfants comme les enseignants.

Les conditions de travail des animateurs, qui doivent partager les locaux scolaires où exercent les enseignants, sont désastreuses. La souffrance au travail des animateurs, souvent inexpérimentés, est manifeste.

Le personnel communal est dépassé par la situation. Il a des difficultés à contrôler les allées et venues des animateurs, et donc la sécurité des enfants.

Les enseignants soufrent aussi d’une réforme qu’on leur impose, construite contre eux, et qui complique leur tâche, déjà bien difficile.

La municipalité est responsable, elle qui en mars-avril a décidé de ne pas écouter ce que tous les acteurs de la communauté éducative disaient. En passant en force, ils ont accentué tous les facteurs aggravant les difficultés liées à l’application de cette réforme.
C’est pourquoi lorsque le maire d’Aubervilliers a décidé, sans concertation, d’appliquer la réforme des rythmes scolaires, les élus du groupe communiste et citoyen « Tous ensemble pour Aubervilliers » ont publiquement déclaré leur opposition à cette décision.

Les parents d’élèves, les enseignants, les directeurs et directrices d’établissements scolaires, les animateurs, le personnel communal étaient tous opposés à la mise en place de la réforme à la rentrée 2013. Il paraissait incompréhensible de l’imposer à toute fin.

Les propositions de Monsieur Daniel GARNIER, maire-adjoint à l’enseignement maternel, primaire et secondaire, ont paru extraordinairement compliquées et inadaptées à la réalité des écoles maternelles et élémentaires, comme au rythme biologique des enfants.

Pour toutes ces raisons, les communistes d’Aubervilliers et les élus du groupe communiste et citoyen d’Aubervilliers demandent solennellement au maire d’Aubervilliers la suspension de la mise en place de cette réforme, car ce sont les enfants qui en subissent les conséquences.

Il est temps d’organiser une véritable concertation avec tous les acteurs, parents, enseignants, animateurs, personnel communal, pour analyser les raisons de l’échec et réfléchir ensemble à la suite à donner à l’organisation du temps scolaire et périscolaire.

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57 Messages

  • Peillon à Aubervilliers ? Le 4 octobre 2013 à 10:55, par Armand D.

    Peillon à Aubervilliers vendredi 4 octobre ?
    Peillon peut-il encore sauver le soldat Salvator ?

    A l’heure où 80% des villes mesurent combien elles ont eu raison de ne pas s’embarquer dès 2013 dans la réforme des rythmes scolaires, Peillon se serait bien passé du projecteur médiatique braqué sur Aubervilliers ce jeudi 3 septembre. Obligé de venir à la rescousse en "envoyant des renforts" le ministère continue à considérer bon (du moins officiellement) le projet albertivillarien.

    Il faudra être très convaincant (et apporter beaucoup d’oseille) pour faire passer la pilule.

    Toujours est-il que Peillon devrait venir à Aubervilliers ce vendredi mais la plus grande discrétion accompagne sa venue. Sans doute le ministère et le maire veulent-ils réussir l’effet d’annonce en évitant qu’une foule trop visible soit présente devant la mairie comme on a pu le voir jeudi 3 octobre.

    Mais il serait effectivement regrettable que cette venue soit encore l’occasion d’alimenter le bras de fer entre un maire usant et abusant des médias nationaux et parents, enseignants et animateurs mobilisés contre la mise en place de cette réforme.

    Il est urgent que les différents acteurs se retrouvent autour de la table et que le ministre comme le maire créent les conditions d’un véritable dialogue, qui passe par la suspension de cette réforme.

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    • Peillon à Aubervilliers ? Le 4 octobre 2013 à 12:01

      Le maire d’Aubervilliers veut rester droit dans ses bottes. Il pratique la méthode Coué : il a raison, il a raison, un point c’est tout ! Peut importe que 95% des enseignants se soient mis en grève hier, peut importe que 22 écoles sur 32 aient dû fermer leurs portes, peut importe que les parents menacent d’occuper les écoles, peut importe que les animateurs, solidaires avec les enseignants et les parents, envisagent de renforcer leurs actions, peut importe que les enfants fassent les frais de cet entêtement municipal. Le maire et son adjoint maintiennent qu’ils ont raison sur tout et que le ministre de l’Éducation nationale Vincent Peillon leur accorde un appui total. On est en train de gagner la partie se plait à dire Jacques Salvator : mais à quel prix ?

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      • Peillon à Aubervilliers ? Le 4 octobre 2013 à 12:24

        Peillon à Aubervilliers... Pas sûr ! Par contre Jacques Salvator doit se rendre au rectorat de Créteil aujourd’hui pour obtenir les renforts annoncés par le ministre. Ces renforts annoncés, dont personne ne semble connaître l’importance, démontrent bien que les enseignants, les parents, les animateurs ont raison de dénoncer l’insuffisance de moyens et l’absurdité de l’application précipitée de cette réforme. L’attitude autoritaire du maire conduit des enseignants et des parents qui ne sont pas a priori totalement hostiles à une réforme des rythmes scolaires à s’opposer avec force à cet autoritarisme excessif. Décider d’une pause sur ce dossier, le reprendre dans la concertation avec tous les acteurs concernés pour parvenir à un consensus, tel devrait être l’attitude d’un maire responsable.

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        • Peillon à Aubervilliers ? Le 4 octobre 2013 à 12:34

          Savator est incapable de réunir et de rechercher un consensus. À Aubervilliers rien ne marche dans cette réforme. Pourtant il y a des villes où la réforme s’applique, certes avec difficulté, mais en aucun cas dans une situation aussi conflictuelle qu’ici. Dans cette affaire le plus gros problème, c’est l’attitude du maire et surtout de son adjoint Garnier.

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        • Peillon à Aubervilliers ? Le 4 octobre 2013 à 12:39, par pour les enfants d’Auber

          A mon avis, le renfort de moyens proposé par Peillon ne va pas résoudre les problèmes de locaux......à moins que les espaces d’accueil des enfants ne fleurissent comme par magie. Il faut donc prendre cette contrainte, qui n’est pas des moindres, dans la gestion de ce dossier non ? Et peut être est-il possible de libérer des espaces en stoppant la mise en place de la réforme dans les écoles maternelles, véritable point noir de cette réforme.

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      • Peillon à Aubervilliers ? Le 4 octobre 2013 à 12:39, par Patrick

        Il faut dégager Salvator qui ose associer les actions menées par les enseignants et par les parents d’Aubervilliers à l’offensive politique déclenchée par la droite sur la réforme.

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        • Peillon à Aubervilliers ? Le 4 octobre 2013 à 13:03

          N’en déplaise aux cocos, Jacques Salvator est bien en train de gagner la partie. Les enseignants et les parents vont se fatiguer à protester tous les jours, la réforme s’appliquera jusqu’au bout et il sera réélu maire en 2014.

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        • vivement 2014 Le 4 octobre 2013 à 13:36, par bonnet d’âne

          Salvator dit souvent qu’Hafidi se fait un ennemi par jour.
          Salvator, lui, s’est fait 500 ennemis en une journée !!!!!
          Bravo

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        • Peillon à Aubervilliers ? Le 4 octobre 2013 à 19:11, par samos

          Il parait que l election et deja gagner pour mr salvator
          c est ce que dise tous les soscialiste d auber
          Oups ils disent qu il n y a que l abstention qui puisse les
          faire perdre moi qui pensser q une election n est jamais
          gagner d avance bon alor cela ne sert a rien de depensser
          des sous pour rien puisqu il va etre reelu lollllllll c comme
          meme drole de les ecouter .

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    • Peillon à Aubervilliers ? Le 4 octobre 2013 à 15:13, par Conseil d’ami

      On le saura après quand on verra la photo dans aubermensuel dans un mois parce que le bouclage est fait.

      Pour l’heure, on ne dispose toujours d’aucun élément sur le site du PS, mis à part la digression périéducative de Mme le Bihan sur Paris métropole et un article sur le site de la ville de M. Paoli. On y lit que les rythmes scolaires ça marche plutot bien à Aubervilliers, malgré quelques difficultés mineures.

      Ironie de l’histoire, son article est daté du 3 octobre, jour de la grève des enseignants. Deux hypothèses : soit il a écrit son article avant, soit il l’a rédigé du fin fond de la Creuse par internet sans avoir les infos sur Aubervilliers.

      Un petit conseil Grégory : viens de temps en temps sur le site pcfaubervilliers.fr, tu auras quelques tuyaux...

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      • Peillon à Aubervilliers ? Le 4 octobre 2013 à 23:42

        l’article en question c’est de la fiction : du storytelling à fond, vous savez cette technique de communication qui consiste à raconter une histoire entièrement ficelée d’avance plutôt que raconter le réel.
        Un bobard disent les enfants.
        Au surplus, ce papier est écrit avec les pieds. Encore un effort et vous pourrez présenter le JT, messieurs.

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  • des Assises locales pour l’école et le reste Le 4 octobre 2013 à 14:11, par Florence

    J. Salvator sera maire jusqu’en mars 2014, c’est un fait.

    L’urgence se sont les enfants, leur prise en charge, leur éducation et la façon dont la Ville peut contribuer à atténuer les inégalités - si cela est possible -
    L’urgence c’est d’obtenir une organisation qui ne complique pas plus qu’elle ne l’est la vie de famille.
    L’urgence c’est que les enseignants, les animateurs puissent assurer leur travail dans de bonnes conditions.

    C’est pourquoi la déclaration de M.Salvator indiquant que la "partie était presque gagnée" est inquiétante.

    Evidemment que les manifestants cesseront leur mouvement, c’est toujours comme ça ;

    Évidemment que la loi s’appliquera puisque c’est la loi, à moins qu’elle ne soit abrogée.

    Que nous dit monsieur le maire : qu’il est au combat en l’occurence contre ceux qui ne sont pas d’accord avec lui ; Il nous dit également que l’action publique est un jeu puisqu’il parle "d’une partie à gagner" alors qu’elle est souvent très compliquée et impose d’être finement pensée pour réussir.

    C’est inquiétant et d’autant plus lorsqu’il s’agit d’un projet qui concerne la prise en charge des enfants, leur instruction et leur éducation.

    C’est d’autant plus inquiétant lorsqu’il s’agit d’un projet qui a un impact fort sur la vie des familles et leur organisation.

    A travers sa petite phrase médiatique, M. Salvator se révèle et révèle sa conception de l’action politique : autoritaire, irrespectueux et partisan.

    Pour ne pas en rester au constat et travailler vraiment à la refondation de l’école pourquoi ne pas organiser des "Assises citoyennes pour l’école" à Aubervilliers.
    Les enseignants, les parents et pourquoi pas les élèves réfléchiraient ensemble en se faisant aider par des chercheurs en éducation, des sociologues, des économistes, etc.

    De la colère, du travail, de la coélaboration, du partage sans attendre ni les élections, ni l’homme (ou la femme) providentiel : l’histoire nous ayant montré que cela ne marchait pas et pouvait même nous conduire à la catastrophe. Le PCF et le Front de gauche pourrait le proposer.

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  • RYTHMES SCOLAIRES : Suspension et concertation ! Le 4 octobre 2013 à 14:25, par JV

    Et voilà... Par ce communiqué du PCF local (dont on disait il y a quelques jours qu’il allait arriver) et par les commentaires visiblement très autorisés de Armand D, on voit désormais mieux quels sont les objectifs de certains dans cette affaire des rythmes scolaires.

    La CGT à la manoeuvre pour "retourner" les animateurs, Sud en fer de lance pour entrainer les enseignants dans un mouvement et le PCF local pour en retirer les dividendes, je ne suis pas sûr que l’intérêt des enfants soient vraiment le coeur du sujet...

    Bien sûr, j’espère me tromper. Sii j’ai faux, chacun prenant ses responsabilités et notamment du côté de la communauté éducative, le dialogue se renouera pour améliorer les choses. Si j’ai vrai, d’aucuns joueront le bras de fer jusqu’au bout dans une logique de guérilla qui servira une cause qui n’a que peu à voir avec celle des parents et des enfants d’Aubervilliers.

    Deux indices laissent présager que c’est la bataille qui est recherchée et pas le compromis sur des améliorations à apporter (notamment en libérant les salles dont la ville a besoin).

    La grève d’hier était un mouvement d’enseignants. Quand Armand D y agrège tout le monde, et surtout les parents d’élèves, il va volontairement au-delà de la réalité (très peu de parents sur la place de la mairie hier...). L’idée générale, on la comprend bien, c’est de faire basculer l’opinion publique locale alors que, pour l’heure, l’avis des pas parents n’est pas encore tranché, ce qui est bien naturel puisque l’on en est aux débuts du dispositif (discutez-en autour de vous, hors cercles militants, et vous constaterez que le ressenti est parfois même assez franchement positif pour certaines écoles).
    Avec Armand D et quelques organisations syndicales, on n’a visiblement pas le droit de penser en tant que parent que les choses sont moins noires que ce qui est dit ici et par vagues de tracts abondament diffusés à la sortie des écoles... Manip’, intox ?

    L’attitude de Sud, le syndicat enseignant très à la pointe de la contestation sur Aubervilliers est à cet égard, lui-aussi très éclairant. Sa position nationale est radicale : "Pas de réforme, ni en 2013, ni en 2014". Leurs raisons ? D’une part, très catégoriel (leurs conditions de vie, etc. Ils ne veulent pas travailler sur cinq jours). D’autre part, très idéologique (cette réforme ouvrirait la porte de l’école aux villes, ce qui serait dangereux. Comme si les villes ne faisaient pas déjà beaucoup pour les écoles sans que cela ne mette le moins du monde en cause le contenu des enseignements...).

    Dès lors, les objectifs de ce syndicat sont clairs, créer le bazar maximum pour avoir avoir la peau de ces rythmes avant qu’ils ne rentrent dans les habitudes. La consigne a été passée et Sud national semble avoir fait d’Aubervilliers une ville à abattre (c’est moins difficile de jouer ce coup ici qu’à Paris) dans l’intention de déclencher un effet domino dans d’autres communes parties en 2013 pour inquiéter les villes qui s’apprêtent à y aller en 2014 et provoquer ainsi un mouvement de recul des maires-sortants (rappelons, comme dit au début de ce post, que nous sommes à quelques mois des élections municipales), ce qui, effectivement, tuerait la réforme...

    Les enfants, là-dedans...

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    • Rythmes scolaires en manque de concertation Le 4 octobre 2013 à 16:48, par Maman bobo

      Comment @JV peut-il être à ce point conditionné pour croire que le mouvement de protestation qui se manifeste tant chez les enseignants, que chez les parents et qu’auprès des animateurs n’aurait que comme objectif principal les prochaines élections municipales. Manque t-il à ce point de contacts avec les intéressés pour croire que ceux-ci se laisseraient manipulés et s’inquièteraient plus des élections municipales qui sont dans six mois, que des enfants. Essayer d’accréditer l’idée du complot politique est d’une rare stupidité.

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      • une réforme presque réussie Le 4 octobre 2013 à 18:05

        C’est possible que la réforme peillon, dont le ministre reconnait lui même la difficulté de la mise en place à Aubervilliers est due au nombre d’enfant inscrit au périscolaire, ce qui soit dit en passant en dit long sur une réforme des rythmes scolaires qui ne peut s’adapter au nombre d’enfants, c’est possible disais-je que la mise en place de cette réforme par le presque médecin Jacques Salvator, soit presque réussie et que par la même le presque médecin serait presque réélu.
        Mais presque, ce n’est que presque !

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      • La lutte des classes Le 4 octobre 2013 à 18:27, par JV

        @ Maman bobo

        Qui veut vraiment dialoguer ?

        La littérature interne du syndicat SUD Education Créteil en dit long sur l’’état d’esprit réel des leaders du mouvement enseignant sur Aubervilliers...

        "SUD Education Créteil s’est engagé pleinement dans la bataille contre le décret rythmes....
        ...La bataille du report à 2014 a été gagnée dans de nombreuses villes grâce à la lutte menée par l’intersyndicale SUD-CGT-FO. C’est désormais le retrait que nous devons obtenir....
        ...La situation dans les villes laboratoires du 93 nous servira d’observatoire pour cette bataille !"

        http://www.sudeduccreteil.org

        Quant au jeu politique local, il existe aussi, forcément... Que vous soyez de bonne foi, c’est une chose. Que tout le monde le soit entièrement, c’en est une autre...

        Pour avancer, régler des difficultés et améliorer ce qui est proposé à Aubervillers dans le cadre de cette réforme, il faudra aussi savoir se dégager de tout ça...

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        • La lutte des classes Le 4 octobre 2013 à 18:40, par FCPEiste d’Aubervilliers

          Je sais bien que tu n’as participé à aucune des réunions entre la mairie et la communauté éducative, mais la mairie a toujours refusé et refuse toujours le dialogue.
          Peut-être il faudrait que tu apprennes ce que veut dire dialoguer…

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        • JV pète un fusible Le 5 octobre 2013 à 00:11, par Jacques S. (l’autre)

          Faut arrêter de dire des âneries JV, tu te grilles complètement : Sud-education est un syndicat. On connait donc bien son audience et sa cacité de mobilisation : 8,34% aux élections professionnelles de 2011 dans le 93.
          Or la proportion des enseignants en greve à Aubervilliers était de 95 % cette semaine selon les syndicats et 72 % selon les autorités de tutelle. Ce qui au passage en fait le plus puissant mouvement local dpuis au moins 1968. Ça permet de mesurer la colère !

          C’est donc bien que l’ensemble (ou presque) des instits sont pour une remise à plat de l’application de la réforme !
          Ce n’est pas une "minorité agissante qui met le bordel", c’est la quasi totalité des professionnels dans l’école qui tire la sonnette d’alarme !
          Faut arrêter de raisonner en terme de complot fantasmé et parler du réel. La vérité c’est que même si on est d’accord avec les objectifs de cette réforme Peillon - ce qui est mon cas - on ne peut que constater qu’entre précipitation, incurie municipale et manque de concertation, son application est devenu LE PROBLEME. Ce qui n’est pas le cas partout ailleurs.

          Le responsable de la situation n’est ni Peillon ni les syndicats enseignants ni la Fcpe, c’est nos élus locaux et leur appareil d’encadrement enfermés dans une logique de pouvoir qui n’a d’autre logique qu’elle même contre tous... Tiens, une logique stalinienne

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    • Vu l’attitude du maire, @JV a raison. Ce que le maire veut c’est imposer son point de vue quitte à aller à la bataille. Ce que les parents, enseignants et animateurs souhaitent c’est la concertation, le dialogue et l’écoute, pas la bataille.

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  • PEILLON DéGONFLé ! Même pas venu à Aubervilliers, ou il a rasé les murs... Il aurait pu venir voir les rythmes scolaires à Jaurès... http://www.lemonde.fr/education/article/2013/10/04/blocage-d-une-ecole-a-aubervilliers-par-des-parents-contre-la-reforme-des-rythmes_3490126_1473685.html

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  • PEILLON DéGONFLé ! Meme pas cap de venir à Auber ! Ou alors il rase les murs ! Il aurait pu venir à Jaurès ce matin...

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  • RYTHMES SCOLAIRES : Suspension et concertation ! Le 4 octobre 2013 à 17:34, par laplaie

    Rythmes scolaires : "Les râleurs n’ont pas forcément raison !"
    Publié le 04-10-2013 à 16h37Par Arnaud Gonzague
    Alors que les critiques se multiplient contre le passage aux 4 jours et demi, la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) réaffirme son soutien à la réforme.

    Grande inspiratrice de cette réforme, la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE), première organisation de parents d’élèves en France, continue de la soutenir au nom du bien-être des enfants. Elle aimerait même aller… plus loin. Interview de Paul Raoult, président de la FCPE.

    En cette rentrée, on entend beaucoup les inquiétudes parentales : la réforme des rythmes scolaires fatiguerait les enfants…

    - Je crois que, comme souvent, on se fait surtout l’écho des parents les plus râleurs. Mais les râleurs n’ont pas forcément raison ! Voilà plusieurs jours, au contraire, que nous recevons des appels de parents pour nous dire : "La réforme se passe très bien chez nous, mon enfant est ravi". Ce changement, nous le réclamons depuis 2008 et nous sommes très contents qu’il soit enfin mis en œuvre. Bien sûr qu’il faut qu’il s’ajuste plus finement, qu’il trouve ses marques localement. Mais sur le principe, il n’est ni de droite, ni de gauche et va simplement dans le seul sens qui importe : celui de l’intérêt des enfants. Leurs journées sont allégées en temps d’activités scolaires, il fait bien se souvenir que cela est très positif.

    Mais que dites-vous aux parents qui affirment que leurs enfants sont épuisés ?

    - Peut-être qu’ils ont la mémoire courte ? A chaque rentrée, on constate que les élèves sont épuisés et arrivent péniblement aux vacances de la Toussaint. Ils sortent de huit semaines de vacances estivales, la remise en route est donc très fatigante, ce n’est pas nouveau. On sait bien aussi que le passage à l’automne est un moment difficile, que les métabolismes doivent s’adapter.

    Il y a quand même le fait que les enfants doivent se lever le mercredi matin. N’est-ce pas un surcroît de fatigue ?

    - Des études comparatives ont été menées sur des enfants qui avaient quatre jours de classe et d’autres qui ont quatre jours et demi. Que disent-elles ? Que les seconds affichent une meilleure capacité de concentration quand ils arrivent en classe de sixième. Lever tous les jours les enfants à la même heure – comme c’était le cas avant 2008 - ne provoque pas de fatigue, c’est juste une discipline à acquérir. Je veux bien croire naturellement que le retour à l’école le mercredi matin nécessite un petit temps d’adaptation pour les enfants. Mais cela leur sera plutôt profitable.

    Et les nouvelles activités périscolaires ? Ne sont elles pas, elles, fatigantes ?

    - Dans les grandes villes notamment, je constate une petite dérive en effet. On est dans la course aux activités, aux expositions, aux déplacements… Ce qui était demandé initialement, c’est que le moment périscolaire soit un instant calme, de détente, d’aération. Et peut-être même, un peu, d’ennui ! Il est très sain que les enfants s’ennuient un peu, discutent tranquillement entre copains, rêvent… C’est pourquoi nous soutenons plutôt la mise en place d’activités simples et peu coûteuses, comme la chorale, la lecture, les jeux de société… plutôt qu’une course frénétique aux activités culturelles. De fait, dans les zones les moins favorisées, c’est vers ces activités que l’on s’oriente et c’est très bien ainsi.

    Mais ne pensez-vous pas comme la sociologue Marie Duru-Bellat qu’il eût été préférable de raccourcir les congés scolaires ?

    - L’un n’empêche pas l’autre ! Car nous sommes favorables à ce que la réforme aille encore plus loin dans l’allègement des journées scolaires – à cinq heures de cours par jour dans le primaire, au lieu de cinq heures et demi comme c’est le cas aujourd’hui – et au raccourcissement des vacances. Il est aberrant que la coupure estivale soit encore de huit semaines : six semaines sont largement suffisantes.

    Propos recueillis par Arnaud Gonzague - Le Nouvel Observateur

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    • La FCPE d’Aubervilliers, est souveraine de ses décisions. Le 4 octobre 2013 à 18:32, par FCPEiste d’Aubervilliers

      Mais la réalité à Aubervilliers est que tous les membres de la FCPE font le même constat d’échec et font les mêmes demandes de mesures d’urgences.
      La divergence qui existe entre les membres de la FCPE d’Aubervilliers et qui est publique est sur le devenir de la réforme : certains sont pour laisser la réforme continuer avec bien sur l’application des mesures d’urgences pour rendre cette réforme acceptable, d’autres sont pour la suspension de la réforme en attendant la mise en place des mesures d’urgences et d’autres encore sont pour le retrait pur et simple de cette réforme en mettant en avant les méfaits attendus de la mise en place du plan éducatif du territoire.

      N’en déplaise à Jean-Yves qui ne doit pas connaitre ça, la FCPE est une organisation démocratique, apolitique, qui regroupe des parents d’élèves dont certains ont des engagements politiques assumés dans des partis politiques différents du sien, mais aussi dans son parti, dont bien sur ils ne peuvent et ne se revendiquent pas dans le cadre de la FCPE.

      Oui Jean-Yves, une organisation démocratique ça existe, ça n’a pas toujours de position tranchée, ça réfléchit, ça travaille et ça cherche toujours dans l’intérêt de nos enfants, les élèves.

      Oui Jean-Yves, tous les membres de la FCPE d’Aubervilliers sont solidaires du constat d’échec fait par la communauté éducative et ça, même si ta pratique politique t’empêche de le croire, sans être manipulés par personne.

      Et oui Jean-Yves, les membres de la FCPE trouveront ensemble les moyens de faire en sorte que le gâchis actuel, dont Jacques Salvator a déjà indiqué qu’il durerait un trimestre, cesse le plus rapidement possibles dans l’intérêt de nos enfants.

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  • Peillon n’est pas venu mais l’éducation nationale va envoyer deux négociateurs pour régler les problèmes des écoles une à une. C’est ça les renforts ?

    Pas sur que ça convienne aux intéressés....

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    • PEILLON lache Salvator en rase réforme

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      • Vincent Peillon n’est pas seul, deux soutiens à remarquer : Luc Ferry et Xavier Darcos, ministres de l’Education nationale sous des gouvernements de droite, ont tour à tour exprimé leur soutien à la réforme des rythmes scolaires de Vincent Peillon. Par contre, les français sont divisés, plus de la moitié d’entre eux, 53%, sont opposés à la réforme des rythmes scolaires, selon un sondage BVA. Il est à noter qu’aucune ville en France ne connait une situation aussi conflictuelle que celle d’Aubervilliers, pourtant il y a partout des syndicats d’enseignants, des animateurs et des associations de parents d’élèves. Ailleurs des problèmes existent aussi, mais le climat est moins tendu parce que les élus sont moins obtus et plus ouverts au dialogue et à la concertation.

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  • RYTHMES SCOLAIRES : Suspension et concertation ! Le 4 octobre 2013 à 19:38, par samos

    Je n ai jamais vue a aubervilliers un maire et des elues snober
    Les habitants de cette maniere il ne se rende meme plus comptr
    du focer qui se creuse avec eux ou il se croit tout puissant
    Ou les deux .sa devient epuisant vivement le mois de mars qu on
    en finisse .

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  • RYTHMES SCOLAIRES : Suspension et concertation ! Le 5 octobre 2013 à 09:48, par socialiste unitaire lecteur du nouvel obs et parfois l’Huma

    L’Huma de vendredi 4 consacre un dossier au rythmes scolaires qui fait 5 propositions simples claires et intelligibles : par exemple, dissocier clairement rythmes scolaires en maternelle et en primaire. Nous ferions bien à Aubervilliers de nous en inspirer car un système qui sort du lit les minots de 3 ans pendant leur sieste n’est absolument pas crédible.
    De même la recherche de l’adhésion à la réforme via les conseils d’école apparait aussi comme une bonne idée. Mais pour y arriver, il faudra réparer ce qui a été cassé à la fois par une réforme discutable et surtout un amateurisme local dont on mesure quotidiennement les effets.
    Ce qui veut dire qu’il faudra du temps. Alors info ou intox, la visite de Peillon, aurait pu permettre de poser les choses, pour peu que le ministre sorte de la langue de bois en affirmant que le projet d’Aubervilliers est un bon projet.
    Info ou intox, toujours est-il qu’il y a eu là une occasion manquée.

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    • Ce qui est en jeu pour les rythmes scolaires c’est de parvenir à un changement réel des pratiques et des approches, dans une démarche qui s’appuierait sur un projet éducatif consensuel et des moyens adaptés au projet. Pourquoi ne pas accepter une démarche dans laquelle tous acteurs de l’éducation feraient valoir leur expertise, les enseignants ne demandent que ça. Il faudrait aussi refuser que les animateurs jouent les bouche trous et qu’ils soient formés pour répondre à la mission qui leur serait assigné. Il faut également rechercher à ce que les parents s’impliquent davantage. À Aubervilliers Les enseignants, les parents, les animateurs ne rejettent pas en bloc toute la réforme. Ils aspirent simplement à être entendus, écoutés, consultés et c’est l’attitude de blocage du maire qui amplifie le conflit. Réussir cette réforme demande du temps et de la patience. Ceux qui préconisaient de travailler cette réforme pour la rentrée 2014 avaient bien mesuré l’ampleur de la tâche. Ils n’ont pas été écouté, résultat nous sommes dans un conflit qui aurait pu être évité.

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      • On est bien d’accord. Peillon, en désignant des médiateurs, vient de constater que ce qui marche à peu près partout ne fonctionne pas ici, la différence ? L’attitude méprisante et la morgue de nos chers élus qui ont réussi à transformer une réforme intéressante en blocage complet !

        Le plus drôle c’est que le parisien de ce matin continue de servir la soupe à notre édile en laissant croire que c’est not’bon maire qui est demandeur et a décroché ces renforts.
        La lecture de la mesure de Peillon est en réalité : "ces c... ont réussi à foutre ma réforme en l’air en la transformant en conflit, j’envoie les pompiers"

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  • Non mais... Le 5 octobre 2013 à 18:21

    Poursuite et améliorations !

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  • Le PS vient de découvrir l’eau tiède Le 6 octobre 2013 à 16:04

    Le PS vient de se rendre compte que sur les rythmes scolaires, il fallait dire quelque chose. Donc coup sur coup, il a consacré son week-end à publier deux communiqués d’une rare profondeur de vue. Et c’est l’inénarrable Marc Guerrien qui pose le postulat qui tue :

    ...En attendant, il serait intéressant que l’ensemble des forces politiques de la ville, et en particulier celles se prétendant de gauche, aient le courage de prendre une position sur ce dossier...

    Nous dispenserons le lecteur du blog de la littérature de l’ami Marc, conforme à ses productions habituelles. Il les retrouvera sur le site du PS. Contentons nous d’inviter l’ami Marc à lire les contributions et déclarations du PCF sur son site. Mais peut-être l’intéressé ne s’est il pas encore remis du décalage horaire de son voyage en Suède et a-t-il confondu le site du PCF avec celui du PS sur lequel effectivement il n’y a rien depuis 6 mois.

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    • Le communiqué du ps ne nous apprend vraiment pas grand chose. Les socialistes informent qu’un accord est conclu entre la municipalité et les animateurs des rythmes scolaires pour permettre une reprise des activités en direction des écoliers dès lundi. Le ps maintient ensuite que tout va presque pour le mieux : "Après un premier mois d’application, certaines activités donne pleinement satisfaction, mais, comme nous l’avions prévu et indiqué dès le mois de juin dernier, des ajustements liés à l’organisation et des compléments liés aux activités apparaissent nécessaires dans d’autres écoles". Puisque qu’il était prévu des "ajustements dès le mois de juin", pourquoi ne pas les avoir appliqués immédiatement ? Par ailleurs les socialistes semblent se réjouir de la décision de la Direction Académique de mettre en place, dès lundi , une cellule d’appui de trois personnes, à temps plein et aussi longtemps que de besoin, pour apporter des solutions concrètes aux problèmes identifiés par les parents, les enseignants et les intervenants. Ça risque d’être un peu léger comme dispositif pour répondre efficacement et rapidement aux dysfonctionnements constatés... A suivre...

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    • Complot politique ? Le 6 octobre 2013 à 19:25, par Conspiration

      C’est Marc Guerrien élu ps qui vous le dit : "En attendant, il serait intéressant que l’ensemble des forces politiques de la ville, et en particulier celles se prétendant de gauche, aient le courage de prendre une position sur ce dossier et d’affirmer clairement leur volonté de voir réussie la réforme engagée dans les écoles de la ville. Sinon, on va finir par croire que certaines de ces forces jouent un rôle trouble dans cette affaire, en espérant, à quelques mois des élections municipales, instrumentaliser politiquement ce dossier et capitaliser électoralement sur le dos des enfants d’Aubervilliers". Voilà chers enseignants, chers parents et animateurs vous ne l’aviez pas compris mais vous êtes instrumentalisés, vous faîtes partie d’un horrible complot politique contre les gentils élus socialistes. Alors que tous les acteurs intéressés attendent depuis la rentrée une mesure d’apaisement du genre on fait une pause, on dialogue, on concerte, on écoute, on essaie d’entendre les propositions des différents partenaires pour arriver à une réforme des rythmes scolaires applicable dans l’intérêt des enfants scolarisés, Marc Guerrien, comme Jacques Salvator et Daniel Garnier, préfère le dictat, avec en prime la provocation du complot politique à la discussion et à la recherche de solutions.

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      • Complot politique ? Le 7 octobre 2013 à 10:17, par Conspirationniste

        On perçoit une grande perspicacité, une hauteur de vue qui laisse pantois quand on lit Marc Guerrien dans le texte.

        C’est à peu près la même perspicacité qui a poussé ou ou plusieurs individus à taguer les murs de l’école Saint-Just avec les mots d’ordre suivants : "Les profs veulent pas bosser le mercredi. Ils s’en foute des enfants", "Les profs vous manipule, vive la réforme", "Profs=cocos", "Profs feingnant". Notre ou nos tagueurs anonymes auraient peut être du poursuivre un approfondissement en orthographe.

        Décidément, ces profs cocos fainéants, il n’y a pas de quoi les féliciter quand on voit le résultat avant même la réforme des rythmes scolaires !

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  • Rythmes scolaires : suspension et concertation ! Le 7 octobre 2013 à 01:43, par PLH

    La déclaration de Patrick Le Hyaric après la manifestation sur les rythmes scolaires de jeudi :
    http://patrick-le-hyaric.fr/mobilisation-pour-une-vraie-reforme-concertee-des-rythmes-scolaires-a-aubervilliers/

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  • Rythmes scolaires : suspension et concertation ! Le 7 octobre 2013 à 01:44, par PLH

    Voici la déclaration de Patrick Le Hyaric, député européen, après la manifestation de jeudi :
    http://patrick-le-hyaric.fr/mobilisation-pour-une-vraie-reforme-concertee-des-rythmes-scolaires-a-aubervilliers/

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  • Rythmes scolaires : suspension et concertation ! Le 7 octobre 2013 à 08:24, par Lu dans le courrier picard

    Publié le 05/10/2013
    Crillon abandonne la semaine des quatre jours et demi
    Johann faisait partie des parents d’élèves en colère : il considère que la réforme a été appliquée à la hâte. Johann faisait partie des parents d’élèves en colère : il considère que la réforme a été appliquée à la hâte.

    Un cas unique dans l’Oise : la commune, qui avait mis en application la réforme des rythmes scolaires, vient de faire marche arrière. Rendez-vous en 2014.

    L’expérimentation aura duré quinze jours. Deux semaines seulement après la rentrée des classes et la mise en application de la réforme des rythmes scolaires, le regroupement pédagogique intercommunal de Crillon, Haucourt, Vrocourt et Martincourt, a décidé lundi 16 septembre d’abandonner pour cette année la semaine des quatre jours et demi. Les animateurs d’arts plastiques, de langue anglais et d’initiation à l’informatique ont été remerciés. Un cas unique dans l’Oise : le fruit d’une conjonction de facteurs négatifs.

    1ABSENCE DE CONCERTATION ET MOBILISATION DES PARENTS.

    Dès l’annonce - au mois de mai dernier - de l’application en 2013 de la réforme des rythmes scolaires, les parents d’élèves sont montés au créneau. Ils reprochaient alors à Evelyne Bénard, présidente du regroupement scolaire, une application « sans concertation » de la réforme. Une pétition de 66 signatures - sur 70 élèves - , puis une manifestation devant l’inspection académique...

    À la rentrée, la mobilisation n’a pas faibli. Les paren ts d’élèves contestataires ont mis le doigt sur « des problèmes d’insécurité : ils étaient seulement trois accompagnateurs pour escorter une cinquantaine d’enfants jusqu’à la salle des fêtes de Crillon. Les animateurs du périscolaire, nous ne les connaissions pas. On ne sait pas s’ils étaient diplômés. Ils n’avaient même pas le numéro de téléphone des parents », se souvient Vanessa Bourdet, sûre que la mobilisation des parents a permis de faire reculer l’administration.

    2DES HORAIRES IRRÉGULIERS.

    La présidente du regroupement scolaire affirme avoir dû abdiquer à la demande de l’inspection académique, « qui n’a pas validé les horaires que nous avions arrêtéS. » Jusqu’au 16 septembre, Crillon faisait, en effet, partie d’une petite minorité de communes qui ont appliqué la réforme dès 2013 avec des horaires dits irréguliers. En clair les enfants quittaient tous les jours à 15 h 30. Suivait une heure de périscolaire... sauf le vendredi, les enfants quittaient alors à 16 h 30, sans périscolaire.

    Pourquoi ? « La salle des fêtes de Crillon était occupée le vendredi », se souvient Evelyne Bénard. Précisément, elle est louée « trois week-ends sur quatre en général, dès le vendredi midi, 250€ par week-end, c’est une ressource non négligeable pour la commune », explique Gérard Forestier, adjoint et gestionnaire de la salle.

    Quant à rediriger les enfants chaque jour de la semaine vers la salle périscolaire de Martincourt - où ils déjeunent déjà le midi - : « C’était impossible, Martincourt est à 2 km, le conseil général a refusé de changer les horaires de transport de car », poursuit Evelyne Bénard. Elle n’avait donc pas le choix. Celle qui entame la dernière année de présidence tournante, entendait bien ne pas « laisser le bébé de l’application » à son successeur. Raté.

    3LE NON-RESPECT DES ENGAGEMENTS

    Aux yeux de la direction académique de l’Oise, le regroupement pédagogique et sa présidence sont les seuls responsables de cet échec. Evelyne Bénard n’aurait pas respecté les engagements « pris et contresignés au printemps », avec Elisabeth Laporte, ancienne directrice académique.

    Que prévoyaient-ils ? Des horaires réguliers, justement ce que préconise la direction académique de l’Oise, « parce que c’est plus facile à gérer. » Mais entre-temps, le RPI de Crillon aurait opté pour des horaires irréguliers. Sur 45 communes de l’Oise, qui ont mis en application dès 2013 la réforme des rythmes scolaires, seules 9% ont opté pour des horaires irréguliers. La direction académique est formelle : elle n’impose rien - pour 2013 - à ces communes. Mais elle demande à toutes « de respecter leurs engagements », conclut Emmanuel Roy, le nouveau directeur académique.

    MATTHIEU HERAULT

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    • Courrier Picard Le 7 octobre 2013 à 08:43, par Lecteur

      La faute de Jacques Salvator, sans doute....

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      • Courrier Picard Le 7 octobre 2013 à 08:54

        Non, Jacques Salvator a des problématiques d’un autre ordre à gérer, meme si dans un cas comme dans l’autre, on notera l’inconséquence des décideurs locaux. Dans le cas de Crillon, c’est moins d’une centaine d’enfants concernés et on peut concevoir les limites en terme de capacité d’organisation d’une petite communauté de commune.
        Par contre, quand on est maire d’une ville de 78000 habitants qui se fixe comme objectif les 100000 habitants, on se doit de mettre en place une organisation conforme à la nécessité de recevoir une grande partie des 9500 enfants. Et là, force est de constater l’inorganisation par l’absence de pilote dans l’avion...
        C’est plus facheux d’autant plus qu’on pouvait prendre le temps...
        Quand à Crillon, remercier les animateurs avec qui des engagements avaient été pris n’est ni correct vis à vis des intéressés, ni valorisant pour l’image du service public.

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  • La réforme des rythmes scolaires constitue un progrès potentiel considérable.

    Dommage que ce progrès ne reste qu’à l’état de potentiel ! Meme le site du PS le reconnait puis que c’est le titre de l’un de ses papiers.

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  • Rythmes scolaires : suspension et concertation ! Le 10 octobre 2013 à 08:11, par Sur Libé

    Le maire de Janvry a appelé « à la désobéissance civile » pour dénoncer la « fracture entre communes riches et pauvres » dans l’application de cette réforme, prévue en 2014.

    La commune rurale de Janvry (Essonne) a décidé de ne pas appliquer la réforme des rythmes scolaires en 2014, a-t-on appris mercredi auprès de son maire (NC), Christian Schoettl, qui appelle « à la désobéissance civile » . Confirmant une information du Parisien , l’élu a indiqué que le conseil municipal de ce village situé à l’ouest du département avait voté lundi soir une délibération intitulée « Rythmes scolaires : c’est non ! ».

    « Nous sommes républicains. Quand il y aura une loi, on l’appliquera. Là ce n’est qu’un décret mal-ficelé (...) Je suis dans la désobéissance civile et je l’assume » , a expliqué Christian Schoettl selon qui « on assiste sur un certain nombre de communes qui ont appliqué la réforme par loyauté ou par militantisme, à un véritable désastre ». Interrogé sur les conséquences de cette décision, Christian Schoettl a ironisé : « Ca m’intrigue de voir s’ils vont envoyer les CRS ». Dénonçant la « fracture entre communes riches et pauvres » induites par la réforme faite, selon lui, au « mépris des intérêts de l’enfant » , Christian Schoettl, dont l’école scolarise 74 enfants en maternelle et élémentaire, a encouragé d’autres maires à suivre l’exemple de Janvry « pour faire reculer (Vincent) Peillon ».

    Retrouvez cet article sur Liberation.fr

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  • Aubervilliers empêtré dans ses rythmes scolaires Le 10 octobre à 15:42, dans Libé

    Véronique SOULÉ 9 octobre 2013 à 20:26 (Libération)

    Lundi, à l’école primaire Robespierre d’Aubervilliers.Lundi, à l’école primaire Robespierre d’Aubervilliers. (Photo Jean-Michel Sicot pour Libération)
    REPORTAGE
    Activités périscolaires décevantes, manque de locaux... les quatre jours et demi passent mal auprès des parents et profs.

    « Regardez nos enfants, ils jouent dans la cour, au lieu des ateliers qu’on nous avait promis »,« ma fille, on lui a proposé de l’origami, mais le découpage, elle peut en faire à la maison »… Les mères qui occupent le bureau du directeur de l’école Robespierre, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), sont vent debout contre la réforme des rythmes scolaires. « Etaler les cours sur cinq jours on n’est pas contre, mais il faut le faire si on a les moyens », tranche l’une d’elles. Le directeur de l’école, assis à son bureau, désigne le tableau accroché au mur avec les classes et les numéros de salles : « C’est clair, on n’a pas assez de salles pour tous les ateliers. »
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    reportage
    Aubervilliers empêtré dans ses rythmes scolaires
    Par Véronique Soulé
    A chacun son rythme (6)
    A Denain, « les enfants n’ont pas encore pris le rythme »
    Par Stéphanie Maurice
    Repères. Réforme des rythmes scolaires

    Aubervilliers est l’une des cinq communes de Seine-Saint-Denis passées à la semaine de quatre jours et demi à la rentrée. Les enfants ont cours le mercredi matin, et deux fois par semaine, ils arrêtent à 14 h 30, pour enchaîner jusqu’à 16 heures par des activités périscolaires, gratuites et facultatives. Les écoles sont divisées en deux groupes - A et B -, les premières finissant plus tôt les lundis et jeudis, les autres les mardis et vendredis. « On l’a fait pour donner plus d’heures à nos animateurs et pour faire tourner les locaux », explique le maire (PS), Jacques Salvator.

    Mais dans cette ville pauvre où la quasi-totalité des écoles sont en ZEP (zone d’éducation prioritaire), la réforme se déroule mal. Après une grève des animateurs pour de meilleures conditions de travail, une seconde, des enseignants, a suivi, pour protester contre le chaos provoqué par les nouveaux rythmes. Les parents ont ensuite pris le relais avec des occupations ponctuelles d’écoles.

    Soutien. Dans de telles conditions, les ateliers périscolaires n’ont pu commencer qu’en partie. A Robespierre, haut lieu de la contestation, qui accueille 390 élèves d’élémentaire, une douzaine d’activités - « ultimate » (jeu de frisbee), hand, informatique, théâtre, arts plastiques, etc. - ont lieu, sur les 26 prévues. Comme dans les autres écoles d’Aubervilliers, le problème numéro 1 est le manque de locaux. A Paris, les ateliers ont souvent lieu dans les classes. Mais les instits de Robespierre refusent de laisser les leurs. Le lundi, ils font du soutien à des élèves en difficultés, et le jeudi, du travail d’équipe. Les activités ont donc lieu dans le réfectoire ou la salle informatique, ainsi que dans le gymnase et le bâtiment du centre de loisirs tout proche.

    Alors que la réforme se met en place de façon très disparate, avec des endroits où cela se passe bien, Aubervilliers est l’un des points durs. Comme dans tout le département, les enseignants, souvent jeunes, sont très impliqués ; et les syndicats hostiles à la réforme sont plus représentés qu’ailleurs. Les parents ont en outre l’habitude de se battre - ces dernières années contre le manque de profs remplaçants. Enfin à l’approche des municipales, la situation se tend entre le maire PS et l’opposition communiste, sceptique sur la réforme.

    La ville est un miroir grossissant des problèmes qui se posent ici et là, y compris dans des communes et des écoles favorables à la réforme. On pourrait en dresser la liste suivante : une précipitation qui a laissé peu de temps au dialogue, un manque d’information des parents, une sous-estimation de problèmes concrets - parmi lesquels : comment organiser le relais entre profs et animateurs -, une
    méconnaissance du lien particulier de l’instit avec sa salle de classe, un financement incertain faisant craindre une hausse des impôts locaux…

    Apprentissages.« On a conscience que la concertation a été incomplète, les conseils d’école [réunissant enseignants, parents et élus, ndlr] étaient pour le report de la réforme, admet le maire, mais nous avons pensé répondre à leurs préoccupations. Et nous restons convaincus que c’est mieux pour les élèves et que cela réduit les inégalités. A Aubervilliers, deux enfants sur trois ne faisaient aucune activité périscolaire. Aujourd’hui, plus de 80% sont inscrits aux ateliers », souligne l’élu. « Avoir trois heures le mercredi matin pour les apprentissages, ça va aider aussi à réduire l’échec scolaire. Et la ville a mis les moyens. Elle finance pour 600 000 euros, en plus des 146 euros par an et par enfant alloués par l’Etat et les allocations familiales. »

    En face, les enseignants brandissent les conséquences négatives : des enfants fatigués dès le jeudi après-midi car ils n’ont plus la pause du mercredi, des élèves perdus qui ne savent plus quel jour on est et s’ils restent ou partent à 15 heures, des animateurs peu formés qui proposent des ateliers scoubidous et pâte à sel, des locaux sales…

    « On veut tout nous mettre sur le dos, explique Romain, prof en CE2 à Robespierre, or, la mairie peine déjà à entretenir les écoles. Et les salles de classe qu’elle demande pour les ateliers, c’est nous qui les faisons vivre, on gratte les murs écaillés, on achète des jeux… Le plus grave reste que l’on ne voit pas le plus pour nos élèves. »

    La ville a reçu le renfort de l’académie pour renouer le dialogue. Trois personnes vont, école par école, tenter de convaincre, l’objectif étant que tout soit aplani à la Toussaint. Pour les maires aux nouveaux rythmes comme pour le ministre Vincent Peillon, il y a urgence à se sortir de ce mauvais pas.
    Véronique SOULÉ

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    • Groupe St. Just/babeuf/Robespierre Le 10 octobre 2013 à 22:35, par bennai maria

      Juste pour vous informer que nous, parents d élèves, continuons de bloquer la direction des trois écoles du groupe scolaire. Nous avons plusieurs fois, fait des marches jusqu’à la mairie et avons été à chaque fois reçus par les élus. Mr le maire et ses élus, se sont déplacés deux fois en quelques jours, dans nos trois écoles. Et à chaque fois, Mr le maire se permet de quitter spontanément nos réunions car il n arrive plus à calmer les parents d élèves. Il promet qu au 2ème trimestre, tout rentrera dans l ordre, mais en attendant, nos enfants, on en fait quoi. Si ces messieurs de la politique veulent s entraîner à réussir leur reforme, ils n ont qu’à l essayer sur leur propre enfant ou du moins, sur des villes qui en ont les moyens. Nous pour l instant, rien n est près. Alors reportons la reforme, nos enfants ne sont pas des cobayes.

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  • Rythmes scolaires : suspension et concertation ! Le 11 octobre 2013 à 09:50, par Médiateurs déjà grillés ?

    Ça y est, les médiateurs sont à pied d’oeuvre. Mais tels les inspecteurs de l’ONU en Syrie, ils sont en terrain miné. A une différence notoire. Alors que les émissaires de l’ONU voulaient voir les sites où sont entreposées les armes chimiques, les médiateurs de l’éducation nationale ne souhaitent traiter qu’avec les directions d’école. A Condorcet, le médaiteur a été obligé d’entendre les enseignants mais n’a pas été en capacité d’assurer qu’ils seraient entendus dans sa proposition.

    C’est ce qu’on appelle de la médiation ! Et les parents la dedans ?

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  • Rythmes scolaires : suspension et concertation ! Le 15 octobre 2013 à 22:43, par maman d’Auber

    Je vous invite à lire la tribune écrite par Véronique Lebihan, maire adjointe d’Aubervilliers paru sur le site internet des échos aujourd’hui (http://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/societe/education/221182075/rythmes-scolaires-laissons-intrumentaliser-reforme-posi)

    Un texte qui ne dit rien, ne propose rien si ce n’est reprendre l’ordre de mission des médiateurs nommés par Peillon, montrer les enseignants du doigt, louer la concertation et le respect alors que c’est justement l’inverse qui s’est produit à Aubervilliers. On croit rêver !!!

    Plusieurs points relevés :

    1 - Véronique le Bihan écrit : " la mise en place d’un projet éducatif territorial doit doit être négocié avec l’ensemble des acteurs de l’éducation : association de parents d’élèves, syndicats enseignants, administrations Etat et ville, associations, institutions culturelles et sportives. C’est une occasion pour ces acteurs de se mettre autour d’une table, de se connaître, de se reconnaître mutuellement aussi, et d’échanger sur ce que chacun peut apporter à l’éducation des enfants. Avec considération et sans mépris".

    Vu l’état des relations entre la municipalité et les acteurs éducatifs suite justement à la non concertation précédent la mise en place des rythmes scolaires, je vois difficilement comment le projet éducatif territorial verra le jour et surtout dans qelles conditions il sera mis en place !!!!

    2- "Les échanges entre les villes socialistes de Seine-Saint-Denis qui ont mis en œuvre la réforme montrent que là où les enseignants coopèrent, la réforme se passe bien".

    Et revoilà, c’est de nouveau la faute des enseignants !! Et elle est où la volonté de renouer le dialogue, Madame Lebihan ?

    3 - "Pourquoi ne pas installer des comités de pilotage par école réunissant les directions d’école, les coordinateurs et les intervenants associatifs afin de lever les derniers obstacles à la bonne tenue des activités périscolaires ?"

    Ca tombe bien non, puisque c’est surement ce que vont proposer les médiateurs nommés par Peillon pour aider Aubervilliers. Je fais le pari que c’est ce qui sera proposé !!

    Au lieu d’écrire des articles, j’ai envie de dire à Madame Lebihan d’aller en parler avec Jacques Salvator, puisquelle a de si bonnes idées. Car visiblement il n’écoute pas, ne voit pas, ne voit plus......

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  • Rythmes scolaires : suspension et concertation ! Le 17 octobre 2013 à 16:48, par anonyme

    UNE SEULE CHOSE VOUS FAITES TOUS PART DE VOTRE mécontentement génial mais n’oubliez surtout pas d’aller voter en mars 2014 ! Marre de cette mairie qui n’en fait qu’a sa tête !!! Et ou le piston et le complot règne !

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