La tribune de juin des élus communistes et citoyens d’Aubervilliers dans Aubermensuel

Réussir à gauche : c’est maintenant !

mardi 5 juin 2012

La campagne présidentielle a été marquée par le Front de gauche et son candidat Jean-Luc Mélenchon, un candidat au franc-parler et aux idées affirmées. Affirmées pour le respect des valeurs de la République, la défense des classes populaires, la ré-industrialisation, le droit à la santé, à l’éducation, au travail, à une juste répartition des richesses.

Dans cette campagne, les plus exploités, les ouvriers, les jeunes, les chômeurs, les migrants, les travailleurs pauvres, les personnes âgées précarisées... ont trouvé un porte-parole énergique et combatif.

A Aubervilliers, plus d’un électeur sur cinq a voté pour Jean-Luc Mélenchon. C’est dire la profonde volonté de changement qui existe.

Entre les deux tours, le Front de gauche, notamment le Parti communiste, n’a pas hésité : il a appelé à battre Sarkozy, sans rien négocier avec le candidat socialiste. L’urgence était de chasser le président des riches qui a entraîné le pays dans une spirale de pauvreté et de casse sociale, et qui aurait continué s’il avait été réélu.

Un nouvel espoir, porteur d’exigences, est né. Pour ne pas décevoir, le nouveau gouvernement doit sans tarder répondre aux urgences sociales : augmenter le SMIC, relancer le pouvoir d’achat, bloquer les loyers, agir pour l’emploi, l’éducation et la santé, revenir à la retraite à 60 ans pour tous et à taux plein, notamment.

Comme la majorité de nos concitoyens, nous serons attentifs aux décisions du nouveau gouvernement. Nous nous battrons pour qu’elles aillent dans le bon sens, aux côtés de tous celles et ceux qui veulent un véritable changement de politique en France.

Pascal BEAUDET

10 Messages

  • Réussir à gauche : c’est maintenant ! Le 5 juin 2012 à 14:46, par Arnaud

    Il ne faudra pas se contenter d’être attentif aux décisions du nouveau gouvernement. Pour réussir il faudra surtout se battre aux côtés des salariés pour obtenir un vrai changement. A en croire la déclaration que vient de faire Pierre Laurent pour le PCF à propos du Smic, le changement maintenant : c’est pas gagné.
    "Il semble, à propos du coup de pouce (pour le smic), qu’on parle de 46 centime d’euro de l’heure d’augmentation" vient de déclarer Pierre Laurent. "Nous, on est plutôt à 2 euros de l’heure en plus. Donc, on est loin du compte dans les propositions gouvernementales", a ajouté le responsable du PCF.
    Rappelant que le FG était favorable à un smic mensuel de 1.700 euros brut, ce qui est, selon lui, à la fois "nécessaire et possible", M. Laurent a déploré que "visiblement, on n’en est pas là".

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  • La Société du spectacle Le 6 juin 2012 à 08:44, par Guy Fan

    « Quel talent Mélenchon ! Quel talent ! Quel show-man ! » poursuit Bedos. « Quand il a dit qu’Hollande était un capitaine de pédalo, j’ai dit que lui sautait en parachute d’un avion qui n’a pas encore décollé ! » Mélenchon apprécie guère. Bedos le rassure : s’il est là c’est parce qu’il « aime bien Mélenchon » et « déteste Marine Le Pen ».
    Et si, après la politique, le candidat Front de gauche décide d’ « abandonne[r] la politique un jour, je veux bien être son impressario » Après ce soir, pas sûr que Mélenchon accepte.

    Libération http://www.liberation.fr/politiques...

    Connaissez vous la date du prochain spectacle de Mélenchon en région parisienne ?

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  • @guy fan
    On a les artistes qu’on peut... On peut préférer les stars sur le retour genre ex-ministre, ex-députée du sud, ex-députéede Bondy et peut-être bientôt ici ? Un peu comme la Piste aux étoiles ou l’éternel Drucker...

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  • Réussir à gauche : c’est maintenant ! Le 13 juin 2012 à 10:52, par Dubitative

    Nous avons prouvé par notre vote au premier tour des présidentielles que nous voulions une "vraie" politique de gauche . Je suis allée à la Bastille, à Vierzon,... J’approuve la décision de P. Braouzec de se maintenir pour le second tour des législatives, et je pense que les autres candidats du front de gauche auraient dû faire de même. S’il ne reste que deux candidats de gauche (donc aucun risque FN ni droite),le désistement provoque une frustration chez les électeurs. Cela ne veut rien dire de se déplacer pour un seul bulletin.
    De mon humble point de vue, la démocratie c’est de permettre aux électeurs de pouvoir choisir pour le second tour. En se désistant, toujours de mon humble point de vue, on favorise une fois de plus le "bi-partisme".
    Avez-vous oublié ce qui c’est passé en 2008 ?
    Pour ma part, mes petits camarades, je ne mettrai jamais plus dans l’urne un bulletin PS, sauf s’il y a un danger FN ou droite.

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  • @dubitative.
    On peut comprendre ce que tu dis. Et notamment ta mémoire de 2008. Mais la phrase : "la démocratie c’est de permettre aux électeurs de pouvoir choisir pour le second tour" tu acceptes l’idée que la décision entre deux candicats de gauche (je sais, c’est pas la même chose) puisse être tranchée... par les électeurs de droite ! (en sous mains)

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  • Réussir à gauche : c’est maintenant ! Le 14 juin 2012 à 17:29, par N’oublions pas le 3e tour

    La tradition de désistement entre candidats de gauche est bafouée allègrement par le Parti socialiste dès qu’il le peut, dans une stratégie d’éradication des communistes.

    Aux communistes de choisir leurs armes : veulent-ils rester l’aile gauche de la sociale-démocratie ou être une force politique à part entière. La deuxième solution est bien entendu la plus difficile. C’est aussi celle qui a le mérite d’offrir de véritables perspectives politiques.

    Nous savons qu’Hollande mènera une politique d’austérité, peut être moins violente que celle de la droite. Le résultat pourrait bien en être à moyen terme une explosion du Front national. Si nous ne voulons pas sombrer avec le navire, nous avons intérêt à reconstruire une force véritablement à gauche, unitaire, ouverte, constructive et combative. Vaste chantier !

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  • Pour réussir il faut construire une force vraiment de gauche Le 14 juin 2012 à 22:51, par Il faut poser les bonnes questions

    Je ne comprends pas que les communistes puissent envisager de voter pour savoir s’ils doivent ou pas participer au gouvernement. Durant toute la campagne des élections présidentielles ils n’ont pas cessé de dire que le programme de Hollande ne répondait pas aux attentes populaires et qu’il n’était pas de nature à régler les urgences sociales. Puisque les communistes pensent que Hollande va mener une politique d’austérité, et qu’il ne va pas remettre en cause les stratégies européennes, pourquoi se poser la question d’une éventuelle participation gouvernementale. Au lieu de s’interroger pour savoir s’il faut des ministres communistes ou pas, le pcf ferait mieux de se questionner sur le comment et avec qui construire une force véritablement à gauche, unitaire, ouverte, constructive et combative comme le dit le post précédent.

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  • Je n’ai pas compris la réponse qui m’a été faite à propos de voix de la droite en sous mains. Je sais que ça existe, le nouveau premier magistrat de la Ville en a bénéficier (et en refaisant les compte, à la voix près), néanmoins, si vous imaginez que cela puisse arriver au FG, cela me fait bien rire ; il n’y a que le PS, avec son attitude équivoque, pour arriver à de tels résultats.
    Je pense plutôt que les électeurs qui sont restés chez eux le 10 juin, pour diverses raisons, trop de candidats, Rolland Garos ...(+ de 40%) peuvent se réveiller et aller voter dimanche.

    Quant à se poser la question d’aller ou non au gouvernement, dans la situation actuelle, c’est piétiner les déclarations faites par J.L Mélanchon.
    J’ai vu dans (Mots croisés) P. Laurent et là aussi je n’ai pas très bien compris son attitude. Le FG a fait un bon score aux présidentielles. Si nous ne voulons pas revenir à 3,5% comme par le passé, démarquons une fois pour toute du PS.

    Nous n’avons rien a attendre, mais écoutons "nos" ministres : E. Vals qui justifie le salaire maximum annuel à 450000 au lieu de 360000 euros pour, dit-il ne pas laisser partir les talents ... Est-ce à dire que
    nos jeunes qui ont des bacs +++++ sont incompétents et tout juste bon à s’expatrier car il ne trouve pas un boulot. Et je ne parle pas des autres ...

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  • 19 712 978 ! non, c’est pas les gains du Loto, c’est le nombre d’abstentionnistes du premier tour des élections législatives en France. C’est un fiasco pour la démocratie et pour tous les partis politiques. C’est aussi le résultat du bipartisme voulu par l’UMP et le PS qui font tout ce qu’ils peuvent pour plomber la diversité. A vouloir faire de l ’élection présidentielle la seule qui vaille en mettant les têtes d’affiches au dessus des idées et des projets, il ne faut pas être surpris de ce résultat. Il serait temps que les communistes comprennent que leur avenir est compètement lié au renforcement et à l’existence du Front de gauche et non plus dans des tractations d’appareils politiques avec le ps pour espérer des ministres, des élus de plus qu’ils n’auront pas, car le ps veut les laminer, ou croire qu’un groupe à l’Assemblée nationale les sauvera du naufrage.

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  • Service public hospitalier en danger Le 15 juin 2012 à 21:27, par Le changement c’est maintenant

    L’hôpital Delafontaine à Saint-Denis va toucher 2,8 M€ de moins que prévu. Ces restrictions budgétaires concernent l’ensemble des hôpitaux franciliens, à hauteur de 38 M€, dont la moitié répercutée sur l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).
    Pour faire face à ces restrictions, la direction de l’établissement a décidé de supprimer 40 postes en équivalent temps plein. Les syndicats, sont montés au créneau. « Il y aura 20 postes de supprimés au fur et à mesure avec le non-remplacement des mutations et des départs à la retraite.

    Interpellée, la ministre de la Santé n’a pas encore répondu

    Didier Paillard, le maire PCF de la commune, également président du conseil de surveillance de l’hôpital — qui a voté le 8 juin une motion contre les restrictions budgétaires — a écrit à la ministre des Affaires sociales et de la Santé. Marisol Touraine avait effectué sa première visite de terrain dans l’établissement hospitalier le 17 mai dernier. « Elle ne m’a pas encore répondu », commente le maire, qui s’inquiète pour l’avenir de l’hôpital. « Delafontaine est l’établissement francilien qui va subir les plus grosses coupes budgétaires, alors qu’il brasse un bassin de population très important qui a besoin de soins. »

    Contactée, l’ARS a préféré ne pas s’exprimer, arguant de son devoir de réserve en période électorale. Dans une lettre datée du 19 avril 2012, Claude Evin, le directeur général de l’ARS, justifiait ses coupes budgétaires par la « nécessité de maîtriser les dépenses publiques. »

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