Tribune de Pascal Beaudet dans l’Aubermensuel de juin 2011

Ecole, collège, rétablir la confiance

mardi 24 mai 2011

Je suis sensible au mécontentement des parents et des enseignants à Aubervilliers. Aux difficultés dues à la suppression des postes par l’Education nationale s’ajoute une crise de confiance vis-à-vis des décideurs locaux, mairie et conseil général, là où au contraire les familles et le monde de l’enseignement devraient trouver des soutiens.

Le nombre d’enfants de plus en plus nombreux suppose des constructions et une refonte des secteurs scolaires. Mais cette refonte a été vécue comme incohérente par nombre de familles dont les enfants ont été séparés et affectés dans des écoles éloignées du domicile. C’est pour assurer les meilleures conditions d’accueil et d’enseignement que nous sommes particulièrement attentifs à deux grands projets, le sixième collège et la reconstruction du collège Jean Moulin.

Il n’est pas acceptable que le projet de reconstruction de Jean Moulin, voté en juin 2010, revienne après les élections avec dix salles de classe en moins. Il n’est pas acceptable que le terrain pour le sixième collège prévu en 2015 n’ait fait l’objet d’aucune proposition et que les responsables que sont le conseil général, la ville et l’Education nationale communiquent de façon divergente.

Nous n’ignorons pas les difficultés des collectivités, mais il faut commencer par rétablir la confiance entre décideurs locaux et acteurs de terrain.

Cela doit passer par trois signes forts :

1 : la reprise d’une réelle concertation sur les questions scolaires, notamment la sectorisation et la construction des collèges, dans le respect des prérogatives de chacun.

2 : l’abandon du recours au « partenariat public-privé » et le retour en maîtrise d’œuvre publique de toutes les constructions scolaires. La construction de l’école Anne Sylvestre, conçue entièrement par les services techniques de la ville, montre que le service public est tout aussi efficace que le secteur privé et moins coûteux !

3 : le rétablissement des aides sociales du conseil général aux familles, notamment l’achat de l’ordinateur à l’entrée en 6e et le remboursement de la carte Imagin’R à 50 % pour les jeunes.

C’est dans ce sens que nous entendons travailler.

Pascal Beaudet
Conseiller général
Président du groupe communiste et citoyen

Pour prendre rendez-vous avec les conseillers généraux : 01 48 39 50 13

25 Messages

  • Ecole, collège, rétablir la confiance Le 25 mai 2011 à 15:19, par Jacques un habitant de la cité robespierre

    Legere erreur,
    pascal tu es président du groupe communiste et apparenté au conseil municipal et non au conseil général( c’est noter ami gilles garneir, le président).
    Ta signature peut laisser planner une mauvaise information

    Sinon, informations réelles, je soutiens, vive l’action d’élus de gauche pouir une transformation sociale écologique et concrète de notre société

    Répondre à ce message

  • Ecole, collège, rétablir la confiance Le 25 mai 2011 à 15:59, par Un autre Jacques !

    @ Jacques :
    Pour ma part, je considère cette signature comme juste puisque M Pascal Beaudet a rédigé ce texte en tant que tribune d’Aubermensuel, magazine municipal.
    Il s’exprime donc en tant que Conseiller municipal, et il est donc bien « Président du groupe communiste et citoyen ».

    Répondre à ce message

  • Ecole, collège, rétablir la confiance Le 25 mai 2011 à 16:06, par NICHE FISCALE

    Depuis 3 ans, l’équipe PS et Verts fait du rattrapage : les dossiers de tous les projets laissés par Beaudet étaient si mal foutus qu’ils fallait tout reprendre.
    Des années de retard pour le centre commercial, des embrouilles politiques entre le ministre des transports, le communiste libéral Gayssot et Ralite, embrouilles qui ont retardé l’arrivée du métro de 5 ans minimum, incapacité de l’ancienne équipe à prévoir les écoles nécessitées par le développement de la ville et donc recours au Partenariat Public Privé pour gagner un an sur le bouclage des dossiers, reard de deux ans dans la réalisation du Square Stalingrad, retard de deux ans également dans les travaux de la piscine en raison de diagnostics ni faits ni à faire etc... etc...

    La raison de tout cela ?

    Elle est simple à comprendre. Quand Ralite a passé le flambeau à son gendre Beaudet, ce dernier n’était pas membre du PC et la fédération communiste du 93 a exigé qu’il prenne sa caerte. Ce qu’il a fait car c’est un garçon obéissant. Ensuite, on lui a intimé l’ordre de reprendre Karman le Toxique à ses côtés pour un faire un maire en second.

    Cela a été vécu par les socialistes et les Verts comme une trahison des accords passés lors des élections municipales précédentes quand Karman avait failli faire passer la ville à droite en menant une campagne de haine contre Ralite...

    Une fois qu’Aubervilliers a été reprise en sous-main par Karman (qui n’a fait qu’une bouchée du pauvre Beaudet), tout est barré en quenouille. Le commerce local a plongé, les gens ont déserté le territoire, le maire de Saint-denis, aux commandes de Plaine-Commune a eu les mains libres pour favoriser ses propres électeurs.

    C’est cela, le népotisme et l’irresponsabilité, que les habitants d’Aubervilliers ont sanctionné en élisant Jack Salvator à la place de maire.

    Aujourd’hui, ils pleurent des larmes de crocodile, rien ne trouve grâce à leurs yeux, ils ne cessent de vouloir mettre à leur crédit le travail réalisé par l’équipe en place.

    Pour le bien d’Aubervilliers ?

    Non, tout simplement parce qu’ils ont perdus leurs privilèges, leurs voitures de fonction, leurs costumes de dignitaires, leurs petites niches fiscales.

    Certains s’en sortent en vendant de l’espace publicitaire aux boîtes du CAC 40 dans leurs journaux électoraux.

    C’est toujours ça de pris au Grand Capital.

    Répondre à ce message

  • Ecole, collège, rétablir la confiance Le 25 mai 2011 à 16:29, par Renoncer aux PPP, un premier point qui pourrait faire accord à gauche

    La seule justification des PPP pour une collectivité était qu’ils pouvaient être inscrits en dépenses de fonctionnement et ne pas apparaître comme dette. Bien sûr, c’était extrêmement pervers parce que cela diminuait artificiellement la dette de la collectivité et augmentait tout aussi artificiellement les dépenses de fonctionnement qui au passage, n’en ont pas besoin !

    Maintenant qu’il faut inscrire les loyers restants du PPP en dette, ceux-ci perdent le peu d’attrait qu’ils pouvaient avoir. Quant au coup de la rapidité d’exécution, tout le monde sait que c’est du pipeau ; en tout cas concernant Jean Moulin, il eût été préférable de rester un an de plus dans les locaux actuels et avoir un projet réellement concerté avec les différents acteurs qu’un projet imposé par un conseil général qui sait tout mieux que tout le monde.

    La gauche dans son ensemble, dans le 93 et à Aubervilliers pourrait prendre l’engagement de renoncer à ces pratiques, comme l’a fait JP Huchon par rapport au campus Condorcet ou de nombreux élus y compris socialistes dans différents départements. Ce serait localement un pas vers une gestion moins coûteuse et plus démocratique de la construction des équipements locaux.

    Répondre à ce message

  • Ecole, collège, rétablir la confiance Le 25 mai 2011 à 16:30, par Beo

    Pauvre "niche fiscale", pauvre "gros ours",etc...Comme il (s ?) n’a rien à dire, il passe son temps (rien d’autre à faire je suppose) à écrire toujours la même chose ; dans trois ans, il en sera au même point...

    Rectificatif pour le métro : c’est à l’initiative de Pascal Beaudet, maire, que trois cars ont emmené 150 albertivillariens avec leur maire envahir la salle du conseil d’administration du syndicat des transports d’Ile-de-France pour exiger que celui maintienne le financement du prolongement de la ligne 12 du métro. Sans cette action, le chantier du métro ne serait pas commencé aujourd’hui.

    Répondre à ce message

  • Ecole, collège, rétablir la confiance Le 25 mai 2011 à 16:47, par Socialiste unitaire

    Exiger l’ouverture des stations Rol Tanguy (Pont de Stains), Mairie, RER, Parc de la Courneuve : un combat de toute la gauche.
    Aujourd’hui, on constate d’importants travaux avenue Victor Hugo. Les riverains en acceptent les nuisances mais s’imaginent que les stations vont ouvrir prochainement. Or elles ne sont prévues que dans plusieurs années : 2016 ou 2017 pour la mairie, parce que les institutions qui financent le STIF sont sur des logiques différentes. Par exemple, la région dirigée de longue date par Jean Paul Huchon privilégie les liaisons de banlieue à banlieue pour limiter l’engorgement de Paris. D’où le retard pris par la ligne 12 et les batailles qu’il a fallu mener et qu’il faut encore mener pour obtenir les stations. Pourtant, il s’agit simplement d’établir une égalité des citoyens franciliens par rapport aux transports.

    Ne laissons pas les communistes seuls sur ce terrain et favorisons l’union de toutes les forces de gauche pour obtenir une ouverture rapprochée des stations de ma ligne 12.

    Répondre à ce message

  • Ecole, collège, rétablir la confiance Le 25 mai 2011 à 16:53, par GAYSSOT

    Gayssot, c’est bien cet ancien numéro 2 du PCF qui a privatisé Air France avec l’aide de son chef de cabinet Lucien Marest, ancien maire-adjoint d’Aubervilliers ?

    Ce Gayssot qui a mis des bâtons dans les roues du métro mairie d’Aubervilliers a été un défenseur acharné de son pote Georges Frëche pour les dernières régionales.

    plus libéral que lui, tu meurt.

    Répondre à ce message

  • Ecole, collège, rétablir la confiance Le 25 mai 2011 à 16:55, par PONT DE STAINS

    Pour le nom de la station Pont de Stains, je propose qu’elle soit baptisée Georges Marchais.
    Ce ne serait que justice.

    Répondre à ce message

  • Ecole, collège, rétablir la confiance Le 25 mai 2011 à 16:57, par MARCHAIS

    Et moi Messerschmitt

    Répondre à ce message

  • Ecole, collège, rétablir la confiance Le 25 mai 2011 à 17:23, par Socialiste unitaire

    Proposer des noms de station de métro, c’est bien, obtenir leur construction et leur ouverture dans des délais raisonnable, c’est mieux et c’est une bataille qui doit être portée par tous.

    Répondre à ce message

  • Ecole, collège, rétablir la confiance Le 25 mai 2011 à 17:52, par kikid’auber

    Tout à fait d’accord et méfions nous qu’il n’y ait pas un deal dans les hautes sphères de la politique comme par exemple nous dire :

    "on vous fait "l’arc express" qui passera par la Mairie d’Aubervilliers et le Fort d’Aubervilliers et en échange nous ne feront pas la station de la ligne 12 à la Mairie d’Aubervilliers".

    Répondre à ce message

  • Ecole, collège, rétablir la confiance Le 26 mai 2011 à 00:05, par Oui à la ligne 12 et ses stations

    Ne confondons pas les enjeux en matière de transport

    Surtout que l’arc express c’est dans 25 ans et la station Mairie d’Aubervilliers de la ligne 12, ce pourrait être dans deux ou trois ans s’il y avait une volonté politique de tous, puisque le tunnelier est sur le chemin...

    Répondre à ce message

  • Ecole, collège, rétablir la confiance Le 26 mai 2011 à 07:52, par kikid’auber

    Le prolongement du tunnel jusqu’au pont du « RER » de « La Courneuve » à toujours fait parti de la phase 1 dont les crédits pour le perçage du tunnelier sont déjà alloués.

    Faire le tunnel cité ci- dessus est nécessaire pour servir de voies de garage et voies de retournement que les stations du "Pont de Stains" et "Mairie d’Aubervilliers" soient faites ou pas.

    Le problème est que les crédits pour la phase 2 ne sont pas encore alloués et que le "trou" pour faire la station « Mairie d’Aubervilliers" n’est pas fait contrairement au « Pont de Stains » où il existe déjà. Or si la station « Pont de Stains » peut être fait « à moindre coût " c’est une autre histoire pour faire la station « Mairie d’Aubervilliers » et je pense que pour cette station le « STIF » peut la supprimer de la phase 2. J’espère bien sûr me tromper.

    Répondre à ce message

  • Pascal BEAUDET et Jean Jacques KARMAN se sont battus contre le budget de résignation du Conseil général.

    Ils viendront en débattre avec les habitants d’Aubervilliers

    MARDI 14 JUIN 2011
    DE 19 H A 22 H

    REFECTOIRE DE L’ECOLE JEAN MACE CONDORCET
    Rue Henri Barbusse

    Répondre à ce message

  • Ecole, collège, rétablir la confiance Le 26 mai 2011 à 16:37, par franc

    Attention, l’arc Express n’est pas gagné : je sais que certains élus de l’actuelle municipalité se vantent de l’avoir obtenu... et il s’est même trouvé un troll ici pour en attribuer le mérite à... Evelyne Yonnet ! (il faut li expliquer que la campagne électorale est terminée...)

    Le Monde de ce soir présente lui aussi la carte des futurs réseau et... surprise, l’Arc est "légendé "sous réserve d’études à venir (financement et nombre de stations non validés).
    L’article annonce d’ailleurs que la Société du Grand Paris (Sgp) n’est pas chaude du tout et que la réalisation sera confiée au Stif qui "a besoin d’au moins deux milliards" pour se faire...
    Alors que la liaison directe Défense-Roissy est financée sans problème apparent.

    Je profite que j’ai pris la plume pour dire au 3 abrutis et 2 chèvres du type Ours-à-la-con qu’ils feraient mieux de faire un site correct pour leur propre parti...

    Lisent-ils les énormités qu’ils écrivent ? Comment osent-ils écrire que DSK est "hors jeu par arrêt de l’arbitre ?" S’il est coupable, il ira en taule mais sur décision d’un juge : un viol n’est pas une troisième mi-temps de foot.

    Au maître voilier : ne peux-tu pas bannir ces trolls ?

    Répondre à ce message

  • Ecole, collège, rétablir la confiance Le 27 mai 2011 à 10:38, par Jacques un habitant de la cité robespierre

    @ Un autre Jacques !

    ok pour ta remarque, alors je proposerais qu’il signe conseil municipal président du groupe communiste
    conseiller général pour en pas prêté à confusion
    mais ce n’est juste qu’un détail

    vive la gauche de transformation sociale et écologique

    Répondre à ce message

  • Ecole, collège, rétablir la confiance Le 12 juin 2011 à 12:04, par Ferry boat ou Titanic

    Jules Ferry a pris un pseudo un peu malheureux au moment où son descendant Luc se fait épingler pour ne pas avoir assuré les cours pour lesquels il était payé à l’Université, mais là n’est pas l’essentiel ! J’apprends sur le site du PS qu’il n’y a pas de suppressions mais des redéploiements ! Il suffit de voir les dotations des collèges et lycées pour constater l’inverse ! Et si sur le premier degré ça n’a pas trop bougé globalement, on ne peut pas passer sous silence la saignée sur les Rased l’an passé qui se paiera encore comptant cette rentrée. Je ne savais pas que le PS soutenait la politique de Luc Chatel.

    Mais on peut simplement inviter l’intéressé à relire la tribune de Pascal Beaudet qui demande
     :

    - concertation sur les questions scolaires, et là, il y a du boulot !

    - que chacun s’occupe de ses affaires. La question de la reconstruction du collège Jean Moulin relève du Conseil Général et non de la Ville. L’avis de la ville sur l’agencement des salles des locaux, les besoins pédagogiques est sur ce point hors de propos. Sa tâche est suffisamment ardue sur le primaire. Que chacun reste à sa place dans le respect des compétences qui sont les siennes et ça ira mieux pour tout le monde. Pascal Beaudet le dit de façon plus diplomatique mais c’est cela dont il s’agit.

    - Sur le terrain qui doit accueillir le 6ème collège, on attend une communication commune des décideurs et Pascal Beaudet ne dit pas autre chose.

    Répondre à ce message

  • Ecole, collège, rétablir la confiance Le 12 juin 2011 à 13:12, par Trouvez l’erreur

    Le ministère de l’éducation nationale annonce 17000 recrutements d’enseignants à pleine pages de pub dans les journaux. Tant mieux pour la presse qui souffre de manque de rentrées publicitaires. On aurait aimé que l’Huma bénéficie de cette manne. Au moins les lecteurs du quotidien auraient pu exercer leur esprit critique en mettant cette pub en perspective avec les articles sur la suppression des postes dans l’enseignement et les services publics en général. Mais peut-être faut-il qu’il n’y ait pas trop de lecteurs de l’Huma parmi les futurs profs !

    Car 17000 recrutements moins 34000 départs en retraite, ça fait combien de moins ? Et dire qu’il y a des gogos pour dire qu’il n’y a pas de postes en moins, mais simplement des redéploiements à Aubervilliers ! (voir le site du PS. Bah, pour une fois qu’il y a un article sur la situation locale sur le site du PS, on ne va pas se plaindre !)

    Répondre à ce message

  • Provocation de Luc Chatel ? Le 12 juin 2011 à 19:30, par Vis comica

    Alors là bravo les communistes, avec le commentaire du pseudo "Jules Ferry" vous êtes bien tombés dans le piège. Il s’agit d’une usurpation de signature, cet article n’est pas de l’adjoint au maire d’Aubervilliers chargé de l’enseignement, mais de Luc Chatel ministre de l’Education de Sarkozy.

    Répondre à ce message

  • Ecole, collège, rétablir la confiance Le 13 juin 2011 à 13:57, par Mêmes les verts en Belgique abandonnent les PPP

    Nollet abandonne les PPP pour rénover les écoles

    Mis en ligne le 10/09/2010

    Les établissements scolaires déjà engagés dans le système PPP désormais enterré bénéficieront "en priorité" du nouveau système, a assuré M. Nollet.

    Dossier : éducation et enseignement
    Vers notre plateforme Enseignement et Education

    On le sait, les bâtiments scolaires nécessitent des rénovations. Jusqu’ici, la Communauté française comptait en partie sur le privé, à travers les fameux partenariats publics-privés (PPP), chers notamment à Joëlle Milquet, pour financer ces travaux. On reprochait au ministre en charge des bâtiments scolaires, Jean-Marc Nollet (Ecolo), de faire traîner le dossier. On comprend mieux pourquoi désormais : dans une interview publiée dans la DH de ce vendredi, fort notamment d’une récente étude du Crisp que l’on avait dit ici critique sur les PPP, le ministre vert annonce l’abandon de ceux-ci pour un "nouveau système qui permettra d’entamer des travaux de rénovation dans les écoles dès janvier prochain".

    Mieux, "on pourra aider bien plus d’établissements encore !" promet-il. Nouveau système ? Trois pistes sont sur la table et le choix doit, annonce le ministre, se faire dans huit jours : "Soit on conserve le financement classique, soit on passe par le Crac (qui finance les communes), soit on mixe les deux." Les PPP imposeraient des taux d’intérêt de 10 % là où des emprunts classiques permettraient des taux de 5 %, se justifie-t-il.

    tiré du blog : la libre Be

    D’accord, c’est en Belgique, mais ça n’oblige pas le conseil général ou la ville à être plus cons que les belges.

    Répondre à ce message

  • Ecole, collège, rétablir la confiance Le 13 juin 2011 à 21:42

    A propos des partenariats publics privés :

    "D’accord, c’est en Belgique, mais ça n’oblige pas le conseil général ou la ville à être plus cons que les belges"

    Ce type de propos est plutôt malheureux et n’engage que son auteur. Même si on peut faire de l’humour, même si sur internet les articles comme celui-ci qui dénoncent les PPP existent à foison, surtout dans les pays précurseurs comme le Canada ou le Royaume-Uni, et vont dans le même sens, les lecteurs peuvent se faire eux mêmes leur opinion.

    un militant communiste

    Répondre à ce message

  • Ecole, collège, rétablir la confiance Le 15 juin 2011 à 00:04, par Sincères excuses

    A propos de mon post sur les PPP et sa conclusion : "D’accord, c’est en Belgique, mais ça n’oblige pas le conseil général ou la ville à être plus cons que les belges."

    Toutes mes excuses auprès de nos amis belges, de la Ville ou du Conseil Général pour cette conclusion inutile et blessante. Il faut dire que la seule lecture du propos de Daniel Garnier, adjont au maire chargé de l’enseignement se suffit à elle même, tant sa suffisance et sa cohérence tiennent lieu de vérité. http://socialisteaubervilliers.fr

    Quelques exemples :

    Il n’y a pas eu de suppressions de postes enseignants à Aubervilliers

    La Ville d’Aubervilliers a proposé officiellement un terrain depuis plusieurs mois pour le sixième collège. Qui ment ? La Ville ? Le vice-président du conseil général qui assure être toujours dans l’attente d’une proposition de la ville ? L’Inspection d’Académie qui assurerait qu’elle peut attendre un an ?

    Il n’y a pas eu de familles séparées par mesure de carte scolaire ou d’enfants éloignés de leur domicile, mais il a quand même fallu faire une garderie gratuite.

    Une étude indépendante à Aubervilliers a prouvé que les PPP étaient moins chers à Aubervilliers. C’est sans doute le seul endroit dans le monde où c’est comme ça : 23,5 millions d’euros contre 14 millions à la Courneuve pour une école comparable en maitrise d’oeuvre interne, intérêts d’emprunts compris. On doit mal savoir compris, mais promis juré, la ville ne recommencera pas.

    Vous en avez d’autres comme ça ?

    Répondre à ce message

  • Ecole, collège, rétablir la confiance Le 15 juin 2011 à 10:41, par aussii suffisant qu’il est incohérent

    Une réponse à la tribune de Pascal Beaudet de Daniel Garnier adjoint au maire à l’enseignement : c’est sur le site du PS

    Allez-y, ça vaut le coup. Sur un ton aussi suffisant que son propos est incohérent, l’adjoint au maire à l’enseignement qui se prend à la fois pour un inspecteur d’académie, un inspecteur pédagogique, un audit et je ne sais quoi, s’escrime à démontrer :

    - qu’on n’a pas supprimé de postes d’enseignants à Aubervilliers

    - que la ville a proposé un terrain pour le sixième collège quand le vice président du conseil général affirme l’inverse et que l’inspection d’académie assure que la réalisation de l’établissement sera retardée

    - que le projet du collège Jean Moulin est très bien même si le conseil général s’est assis sur la concertation qui avait été faite avant les élections. Vertu du PPP peut-être ?

    - que les PPP sont très bien. D’ailleurs une étude indépendante a montré qu’à Aubervilliers c’était beaucoup moins cher que partout ailleurs dans le monde ; l’école Dolto coûtera 23,5 millions d’euros quand celle de la Courneuve construite par la ville reviendra à 14 millions, intérêts d’emprunts inclus, mais on doit mal comprendre.

    Au moins, ça nous change de la langue de bois qu’on lit habituellement sur le site du PS. Pour autant, il faudra quand même prévoir des portes plus larges pour permettre aux chevilles de l’auteur de passer.

    Répondre à ce message

  • Ecole, collège, rétablir la confiance Le 16 juillet 2011 à 19:52, par Éric Plee

    Jusqu’où laissera-t-on dériver les PPP ? Le très mauvais exemple des collèges de la Seine-Saint-Denis

    Tribune de l’Ordre des architectes d’Ile-de-France | 12/07/2011 | 16:46 | Profession

    © Michel Chassat
    Bernard Mauplot, président de l’ordre des architectes d’Ile-de-France pour la période 2010-2013

    Dans cette tribune, l’Ordre des architectes d’Île-de-France dénonce le danger que représente le choix "de la meilleure prestation globale d’un groupement" dans le cadre d’un PPP au détriment "du meilleur projet".

    L’Ordre des architectes a déjà à plusieurs reprises exprimé sa très grande réserve sur le dispositif des partenariats public-privé appliqué à la production architecturale.

    En mêlant simultanément dans une même offre l’architecture, les travaux de l’entreprise, les conditions financières de l’emprunt, la maintenance et la résultante financière qu’est le loyer à payer sur une longue période, le partenariat public-privé conduit inévitablement à la marginalisation du critère de la qualité architecturale du projet.

    Aujourd’hui, avec le système mis en place par le Conseil Général de Seine-Saint-Denis pour la construction de 12 collèges par le biais de trois contrats partenariat public-privé, c’est une étape supplémentaire qui est franchie, justifiant les nombreuses craintes déjà formulées et en faisant naitre de nouvelles.

    Chacun des PPP recouvrant la construction de 4 collèges, pourtant situés sur des communes différentes , le jugement des offres de chacun d’eux sera donc renvoyé à une appréciation globale moyenne qui présente le risque inacceptable d’un résultat qualitatif qui ne soit pas optimum pour chacun des équipements.
    Ce n’est en effet pas le meilleur projet pour chaque collège qui sera choisi in fine mais la meilleure prestation globale d’un groupement pour un lot de 4 collèges. L’hypothèse que le groupement sélectionné ne propose pas les meilleurs projets pour chacun des quatre collèges du lot est donc fort probable, ce au détriment de certaines des collectivités qui accueilleront ces futurs équipements et en totale contradiction avec l’esprit de la loi de 1977 affirmant l’intérêt public de l’architecture.

    Outre la question centrale de l’affaiblissement du critère de la qualité du projet architectural, l’Ordre des architectes d’Île-de-France dénonce également l’absence d’indemnités pour les équipes ayant remis une esquisse mais n’étant pas retenues au cours du dialogue compétitif pour la phase finale (la remise de l’offre étant prévue en deux phases) et les conditions de rémunération très nettement insuffisantes pour les architectes participant à la totalité du dialogue.

    On peut également émettre des doutes sur l’efficacité économique supposée de cette procédure, le regroupement en macro lots de 4 collèges écartant de fait de nombreuses entreprises et restreignant la concurrence à un très petit nombre de groupes aptes à faire face à de telles conditions financières.

    Jusqu’à ce jour la construction des collèges a toujours relevé en Ile de France de concours d’architecture. Ceux-ci ont grandement contribué à dynamiser la diversité et la qualité architecturale, à changer l’espace de la vie scolaire, et à enrichir le patrimoine de l’architecture contemporaine francilienne.

    Alors qu’il était parfaitement possible au Conseil Général de Seine Saint-Denis d’organiser pour chaque collège une première phase de concours d’architecture et de mettre au point le projet lauréat par la suite avec les groupements, le recours à la procédure de PPP dès la conception et dans une logique globalisante, marque un recul inacceptable de la primauté du projet architectural dans la conception d’équipements publics majeurs sur le territoire de nos villes.

    Le Conseil de l’Ordre des architectes d’Île-de-France est résolu à poursuivre son action contre les dérives en cours des procédures de passation de commande qui mettent en cause les fondements même de la loi sur l’architecture et ce faisant, ceux de l’intérêt public.

    Tribune de l’Ordre des architectes d’Ile-de-France | Source LE MONITEUR.FR

    Répondre à ce message

Répondre à cet article