Aubervilliers sur de bons rails

Éditorial du journal des élus "Auber.com" n°7

mercredi 2 juillet 2008

Le site internet de la section accueille en bon voisin le journal du groupe des élus "Tout ensemble pour Aubervilliers". Remercions tous ceux qui se sont investis dans cette excellente initiative qui dote nos élus d’un moyen de communication bienvenu, à l’heure où certains socialistes nous traitent de "minorité" (alors que notre liste est arrivée deuxième aux municipales de très peu !) et voudraient bien nous voir muets.

Une version PDF sera prochainement disponible au téléchargement. Les articles seront publiés régulièrement afin de permettre à chacun d’y réagir en ligne.

Depuis que je ne suis plus maire, je reçois de très nombreux messages d’amitié. Pour toutes celles et tous ceux qui ont bien voulu s’associer à notre liste « Tous ensemble pour Aubervilliers », ces témoignages de reconnaissance sont des encouragements à poursuivre, dans la clarté, notre combat pour Aubervilliers.

A vrai dire, même si la potion du 2ème tour a été rude à avaler, j’ai une grande confiance en l’avenir de notre ville. Et si j’ai une fierté, c’est bien d’avoir contribué à mettre Aubervilliers sur de bons rails.

Je persiste et signe à propos de la communauté d’agglomération : c’est encore plus l’avenir d’Aubervilliers à l’heure où les ambitions du « grand Paris », bonnes ou mauvaises, pèseront d’autant plus que les villes concernées seront, ou pas, isolées. Or, nous sommes 310.000 habitants. Nous avons ensemble des projets, une réalité sociale, culturelle, économique incontournable et avec Patrick Braouezec, un bon président de la communauté d’agglomération.

Aubervilliers sur de bons rails, c’est sans jeu de mots, le lancement de la ligne 12 du métro jusqu’à Proudhon-Gardinoux, 1ère station qu’on appellera plus justement Place du Front Populaire.

Et dans toute cette partie de la Plaine-Aubervilliers-Saint-Denis, c’est l’arrivée désormais confirmée de plusieurs établissements prestigieux d’enseignement supérieur qui vont dynamiser un pôle de recherche et d’enseignement tout à fait exceptionnel et utile au changement de l’image de cette partie de l’Ile-de-France.

Enfin, notre nouveau quartier de la porte d’Aubervilliers est en pleine rénovation. Elle était tant attendue qu’on n’osait plus y croire. Cette fois, du nouveau centre commercial à la construction du futur bassin olympique, toute une rénovation urbaine est en cours, indispensable à la requalification de cette partie de notre territoire !

Bref, je suis optimiste et je suis sûr que nous aurons bientôt d’autres rendez-vous pour poursuivre, sous une forme ou une autre, notre très utile collaboration.

Pascal Beaudet

15 Messages

  • Aubervilliers sur de bons rails Le 3 juillet 2008 à 10:04, par La vie duraille

    Il s’agit bien evidemment du prolongement de la ligne 12 du métro qui avait été obtenu de haute lutte suite à de nombreuses actions. Souvenons nous de la station fictive inaugurée par Jack Ralite place de la mairie, de la descente de Pascal Beaudet avec les habitants en pleine réunion du Syndicat de transports d’Ile de France. C’est là qu’avait fini par être arrachée la décision du prolongement de la ligne 12 alors qu’il n’était même pas prévu à l’ordre du jour de la séance.

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    • sécurité Le 4 juillet 2008 à 10:53, par le journaliste du coin

      Réunion de quartier sur les questions de sécurité
      Face à la recrudescence de vols, d’agressions et de dégradations de toutes sortes constatée ces dernières semaines, une réunion exceptionnelle est organisée mardi 1er juillet 2008 à 19 h au réfectoire de l’école Jean Macé-Condorcet.
      En présence du maire, Jacques Salvator, de Malika Ahmed et Marc Guerrien, élus du quartier, de Bernard Vincent, vice-président de Plaine Commune.
      Avec la participation d’élus parisiens et de représentants de la Police nationale des deux villes.
      La municipalité
      Le 19 juin 2008

      Une réunion exceptionnelle :
      Peut-être y’en aura-t-il d’autres…
      Pendant la précédente municipalité d’union (PC+PS+…), les problèmes de sécurité ou d’insécurité étaient les mêmes... Pour autant, les élus d’alors : J.Salvator(PS), M. Ahmed (conseillère déléguée) et B.Vincent (PS) maire adjoint à la sécurité ne s’impliquaient pas plus que cela à cette époque, me semble-t-il. J’aurais aimé des démarches plus conséquentes de la part de ceux-ci.
      Aujourd’hui, ils retrouvent des contacts avec les représentants de la police nationale, les élus,etc… vont-ils trouver des solutions…Faire avancer les choses, quoi ?… Vraiment une réunion exceptionnelle…Affaire à suivre…..
      Le journaliste du coin

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      • sécurité Le 9 juillet 2008 à 15:22, par JJ

        Peut-être y’en aura-t-il d’autres…

        Oui :
        Réunions de quartier sur les questions de sécurité
        Face à la persistance et à l’aggravation des problèmes, de rodéos motos et d’incivilités et de vol, la municipalité organise deux nouvelles réunions le mercredi 16 et le jeudi 17 juillet 2008.

        Quartier Centre ville - Firmin Gémier
        le mercredi 16 juillet 2008 à 19 h 30
        à l’Etap Hôtel
        53 rue de la Commune de Paris

        Quartier Landy - Plaine - Marcreux - Pressensé
        le jeudi 17 juillet 2008 à 19 h
        à l’école Robert Doisneau
        7-11 rue Gaëtan Lamy

        Ces deux réunions auront lieu en présence du Maire, Jacques Salvator, des élus du quartier et des conseillers municipaux.

        La municipalité
        Le 9 juillet 2008

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        • sécurité Le 10 juillet 2008 à 09:08, par rabcor

          Une réunion s’est tenue mais je ne trouve nulle part de compte rendu du débat et des décisions prises.
          Deux autres sont donc à venir. Il faudra en rendre compte.

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  • Sous le coup de la défaite de la liste « Tous ensemble pour Aubervilliers » conduite par le
    Maire sortant Pascal Beaudet, plusieurs responsables communistes et autres
    commentateurs se sont empressés d’interpréter la victoire de la liste de Jacques Salvator
    comme étant due à des reports importants de la droite entre-deux tours.
    En réalité, l’analyse fine des résultats bureau par bureau et l’observation des différentiels de
    taux de participation entre les deux tours viennent contredire cette hypothèse. La
    cartographie du vote et de la participation aux premier et second tours montre en effet que
    l’élection de Jacques Salvator repose avant tout sur la mobilisation de l’électorat socialiste le
    16 mars et que la baisse entre deux tours du vote de droite s’explique plus par une
    démobilisation de l’électorat UMP et MoDem que par d’hypothétiques reports directs
    significatifs vers la liste « Changer à Gauche pour Aubervilliers ».
    Pour témoigner de cette démobilisation à droite et de cette mobilisation à gauche, on peut
    par exemple constater le fait qu’entre les deux tours la participation n’a pratiquement pas
    augmenté dans les bureaux ayant voté le plus à droite le 9 mars tels que le 14 (P. Langevin)
    ou le 22 (F. Gémier), alors qu’elle progressait fortement (+ 5 à 8 %) dans les bureaux votant
    fortement à gauche tels que les 1, 2, 3, 13 ou 24 (Robespierre, Babeuf, J. Curie, J. Macé)
    (Figure 1). Au-delà de cela, la mise en relation du vote de droite au premier tour et du vote
    Salvator au second montre qu’il est très abusif de dire que celui-ci a été élu grâce aux voix
    de la droite (Figure 2).
    En réalité, la victoire de Jacques Salvator repose clairement sur les forces propres des
    socialistes d’Aubervilliers, qui font de bons scores dans toute la ville (de toutes les listes,
    c’est celle qui a connu le moins de variations suivant les bureaux (tableau 1 et 2)), tout en
    comptant quand même quelques places fortes, comme par exemple le quartier des 4
    chemins (Bureau 24 - Jean Macé) (Figure 3). L’analyse des résultats dans ce bureau est à
    ce titre intéressante. Arrivée en tête au premier tour avec un score élevé (39,1 %) et près de
    6 points d’avance sur la liste Beaudet, la liste de Jacques Salvator a creusé l’écart pour
    obtenir la majorité absolue au second tour (50,5 %, soit plus de 15 points d’avance sur la
    liste communiste) grâce à une augmentation importante de la participation d’un dimanche à
    l’autre. Dans ce bureau votant peu à droite, difficile d’attribuer ce sursaut à des reports UMP
    ou Modem. Telle remarque est valable pour bien d’autres bureaux de la ville, même si c’est
    forcément moins visible en raison de scores plus serrés rendant difficiles à analyser les
    éventuels reports d’entre-deux tours puisqu’il y a des effets de compensation entre le regain
    de participation d’un côté (gauche) et la baisse de l’autre (droite).
    Dans un contexte de forte abstention, une participation égale lors des deux tours ne veut en
    effet pas nécessairement dire que ce sont exactement les mêmes électeurs qui se sont
    déplacés d’un dimanche à l’autre. Par exemple, dans le bureau 14 - Paul Langevin, le fait
    que l’abstention ait été stationnaire à 60 % ne veut pas dire que les mêmes sont revenus
    voter et donc que la progression de Jacques Salvator entre deux tours résulte de reports
    UMP ou MoDem. Il est probable au contraire que cette stagnation de la participation
    s’explique par le fait que la mobilisation de l’électorat socialiste entre deux tours a été dans
    ce bureau égale en nombre à la démobilisation à droite (ce n’est d’ailleurs pas un hasard s’il
    s’agit précisément du seul bureau d’Aubervilliers où droite et gauche faisaient jeu égal au
    premier tour).
    Ce sont donc ces mécanismes qui expliquent que les taux participations augmentent
    fortement dans les bureaux de gauche (les électeurs de droite étant peu nombreux, leur
    démobilisation ne se ressent guère dans la participation globale, mais elle a une forte
    incidence sur les maigres scores des candidats de droite). A l’arrivée, on ne peut donc pas
    faire de simples additions et soustractions en comparant les scores à chaque tour des
    différentes listes et en en déduisant des reports directs des unes vers les autres : les
    différentiels de résultats entre deux tours résultent de mécanismes plus complexes et
    indirects rendus possibles par la faible participation et par un phénomène de mouvement des
    électeurs d’un dimanche à l’autre. Pour étudier ces mouvements, il faudrait consulter les
    listes d’émargement et évaluer précisément le taux de renouvellement de l’électorat entre le
    9 et le 16 mars. En attendant, rien n’indique qu’il y ait eu le 16 mars des reports vraiment
    significatifs de voix de droite vers la liste de Jacques Salvator, même s’ils ont pu exister à la
    marge (tout comme ils ont certainement existé en direction du Maire sortant, par réflexe
    « légitimiste » ou par simple rejet de la liste de changement à gauche).
    La déception des communistes d’Aubervilliers est donc bien compréhensible, mais ils
    devront reconnaître qu’ils ont fait une erreur d’analyse et que c’était en réalité plus le premier
    tour qui était une « anomalie électorale » puisque c’est seulement grâce à la très forte
    abstention et à leurs bons scores dans leurs « fiefs » traditionnels (cités de la Maladrerie et
    République, Landy/Marcreux (Figure 4)) qu’ils avaient réussi à finir en tête. Les choses sont
    en quelque sorte « rentrées dans l’ordre » au second tour en plaçant les socialistes et leurs
    partenaires en première position. Tous les scrutins récents le confirment, le parti socialiste
    est aujourd’hui très clairement la première force politique sur Aubervilliers (et Jean-Jacques
    Karman doit d’ailleurs très probablement sa réélection au Conseil Général à l’utilisation du
    sigle PS sur son bulletin de vote de second tour), tant et si bien qu’il est probable que si la
    participation avait été plus forte, la victoire de la liste « Changer à gauche pour
    Aubervilliers » eut été plus nette encore.
    A la lumière de ces éléments, continuer à vouloir entacher la victoire de Jacques Salvator en
    l’accusant d’avoir reposé sur la captation d’un vote de droite et refuser d’admettre que les
    électeurs de gauche d’Aubervilliers ont fait en conscience le choix du changement à gauche
    aurait pour seul effet de laisser l’impression que les mauvais perdants ne sont pas toujours
    ceux que l’on croit.

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    • Analyse des élections municipales de 2008 à Aubervilliers Le 15 août 2008 à 20:15, par calou93

      tout ce que vous dite est un tissu de mensonge...
      utiliser votre 15 aôut à d’autres choses !

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      • Analyse des élections municipales de 2008 à Aubervilliers Le 18 août 2008 à 14:42, par André Narritsens

        Je ne suis pas d’accord avec Calou 93. Le texte publié sous le pseudonyme de Marc (sans doute Marc Guerrien, désormais adjoint de J. Salvator) présente une interprétation argumentée des résultats du scrutin de la municipale. Cette intervention doit être considérée pour ce qu’elle dit et à partir du point de vue politique global d’où elle parle. Je me félicite que le site de la section du PCF accueille ce texte et donc que s’ouvre un débat.

        Le but de l’analyse de Marc est clairement affiché. Il vise à démontrer que le succès de la liste Salvator à l’élection municipale ne résulte pas d’un coup de pouce (important) de l’électorat de droite mais d’un double processus combiné : une mobilisation exceptionnelle de « l’électorat socialiste » entre les deux tours et une démobilisation (autrement dit une non participation au vote) de l’électorat de droite au deuxième tour.
        Si cette hypothèse se vérifie la tache originelle de l’élection de la lite Salvator serait effacée.

        Nous ne polémiqueront pas sur quelques aspects de la tonalité de cette analyse, mais noterons tout de même que l’appréciation du résultat de la cantonale mérite mieux que l’impact qu’aurait produit le logo du PS au second tour.

        Plus fondamentalement on regrettera la méthode de lecture toute entière arrimée à des interprétations de cartographie électorale ignorant complètement les contenus de campagne, les conjonctures particulières du scrutin et, a fortiori, le passé politique dans lequel celui-ci s’inscrivait.

        La notion de gauche aurait elle aussi mérité d’être interprétée en relation avec la dynamique anticommuniste recherchée tout au long de la campagne par J. Salvator.

        Ceci dit venons-en au cœur de la thèse de lecture : les transferts de voix de la droite vers la liste Salvator auraient été de faible importance, l’essentiel de l’avancée de la liste Salvator aurait procédé d’une très forte mobilisation de « l’électorat socialiste » (notion au demeurant assez composite).

        Les résultats du scrutin à l’échelle de la ville ont été les suivants : il y a eu 979 votants supplémentaires, la droite a perdu 898 voix, la liste de J. Salvator a progressé de 1514 voix et celle de P. Beaudet de 794.

        Il y a donc progression globale des listes Salvator et Beaudet de 2 308 voix, ce qui doit être mis en regard avec les 979 votants supplémentaires. Si l’on fait l’hypothèse (les éléments sont pour l’heure inaccessibles mais l’hypothèse me paraît fiable) que 5% des électeurs du premier tour n’ont pas voté au second (soit environ 600 électeurs) et que le nombre des électeurs nouveaux du second tour s’est de ce fait élevé à environ 1 800, on ne peut que conclure à une modification des comportements de vote lors du second tour. Les progrès en voix des listes Salvator et Beaudet s’élèvent à 2 308, soit plus de 500 voix que le total estimé des nouveaux (votants chiffre qui correspond d’ailleurs presque exactement au différentiel de voix séparant les listes Salvator et Beaudet).

        Or c’est à ce niveau que se situe la piste des transferts de la droite vers la liste Salvator.

        S’il est incontestable qu’une partie de la mobilisation de second tour s’est effectuée à gauche (la progression de la liste Beaudet en témoigne) il apparaît aussi incontestable que la progression de la liste Salvator (presque deux fois plus importante que celle de la liste Beaudet) procède également d’autres causes et en particulier de transferts de voix de droite.
        Il est en tout cas impossible d’accepter l’hypothèse d’une mise en retrait (démobilisation) de près de 10% de l’électorat de droite du premier tour, soit près d’un électeur sur quatre.

        Confronté à cette réalité lourde, Marc se tourne donc vers des résultats de bureaux pour plaider sa thèse.

        Examinons simplement son argumentation s’agissant du bureau de vote Langevin (c’est un bureau très à droite dans lequel votent les gardes mobiles). A vrai dire le cas est intéressant : la participation (c’est une constante) est faible (40%) et ne bouge pas entre les deux tours. Les nouveaux électeurs de second tour ont été au nombre de 12. Or le résultat est impressionnant : la droite qui totalisait 47% des voix (113voix) et Valente 7,11% (17voix) chute à 34,4% (-30 voix), P. Beaudet progresse de 2,74 points (+ 7 voix) et J. Salvator de…17,21 points (+ 42 voix soit davantage que le total des voix perdues par la droite et des voix Valente du premier tour).

        Inutile de s’attarder davantage : le phénomène de transfert est manifeste et cette analyse se confirme au niveau de chacun des bureaux même si des particularités existent et doivent être appréciées.

        Comme le disait une de mes vieilles connaissances « les faits sont têtus »…et les chiffres aussi.

        André Narritsens

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        • Analyse des élections municipales de 2008 à Aubervilliers Le 19 août 2008 à 13:05, par calou93

          Que vous soyez pas d’accord avec moi est votre droit.
          Mais je suis pas d’accord avec vous.

          Comment une personne peut savoir qui a mis quoi dans l’urne ?

          Jacques Salvator est devenu maire d’Aubervilliers d’une manière que je n’approuve pas dixit les résultat du 1er tour.

          Alors, plutôt que de faire des calculs (qui à voté pour qui) retroussons nos manches allons sur le terrain, sur les marchés et autres pour reconquerir les electeurs et electrices.
          Ne nous apitoyons sur notre sort,il faut bouger.

          Le temps a commenter les chiffres ne sert a rien.

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          • Analyse des élections municipales de 2008 à Aubervilliers Le 19 août 2008 à 16:16, par André Narritsens

            Cher Calou93

            Je suis tout à fait d’accord sur la nécessité de "se bouger" et je m’y emploie.

            Pour autant je crois indispensable de procéder à une analyse politique de ce qui s’est passé lors des élections municipale et cantonale.

            On le voit bien avec le débat qui s’ouvre : l’enjeu n’est pas mince et on a besoin de comprendre.

            A très bientôt sur le terrain.

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            • Analyse des élections municipales de 2008 à Aubervilliers Le 19 août 2008 à 17:11, par Rodrigo

              Bonjour à tous,

              Je suis toujours très surpris de voir que certains lisent dans les urnes mieux que les voyantes dans leur boule de christal. Je préfère m’en tenir aux réactions des voisins du quartier 4 Chemins. S’il y a une chose que plusieurs n’ont pas digéré, c’est le tract débile avec les noms de toutes les stars du TOP 50 du Ps appelant à voter Beaudet=Karman. MmmeMitterrand, Arditti et tutti quanti. Jusqu’à Roger Hanin qui un an plus tôt faisait toutes les télés pour appeler à voter Sarkozy. Où est la crédibilité quand on s’escrimait à dire au porte à porte que les socilistes d’Aubervilliers étaient des faux=jetons. Beaucoup de gens n’ont pas comptris. En plus tous ces b$gens ne metent jamais les pieds en banlieue et viennent donnert des leçons. Ca ne va pas. Pareil pour l’argument que le PSD faisait alliance avec le Modem de Augy=Beyroux. On arrêtait pas de le dire, sur tous les tons. Après, dans la dernière ligne droite, quand il était clair qu’il n’y avait pas d’alliance Salvator=Augy, on avait l’air malin. Quand on raconte des bobards, ça finit toujours par nous retombver sur le coin du museau.
              J’ai pu constater qu’ion a gagné des voix quand on a été clair. Par exemple sur l’Europe et les articles sans bavure de JJ Karman contre Maastricht et contre l’entrée de la Turquie en Europe. Pas mal d’électeurs qui étaient avant PC et qui étaient partis vers le Front national sont revenus sur cette base là et je crois qu’il aurait fallu en faire encore plus dans ce sens. Pareil pour la position courageuse sur les squatts de la Maladrerie. J’ai vu que des gens qui nous avaient quitté depuis des années pour le FN ont été soulagé de voir que l’on revenait à la défense de la tradition d’Aubervilliers : accueillir les gens qui le mérite. Avec l’élection de JJ Karman, on a fait la preuve qu’on pouvait conserver nos posiotions si on n’avait pas peur de défendre nos idées.
              Bon courage pour remettre cette ville sur de bons rails.

              P.R

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            • Analyse des élections municipales de 2008 à Aubervilliers Le 19 août 2008 à 18:40, par calou93

              Moi aussi je m’emploie a me bouger.

              Je comprend que le débat soit important, qu’il soit necessaire, mais je pense que le terrain sera le lieu de la reconquête.

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    • André m’a devancé pour répondre ! C’est parfait car je partage son argumentation. Marc argumente pour aboutir à la conclusion qu’il a définie par avance : Le PS serait la première force politique sur la ville. La ficelle est un peu grosse...Que les bureaux votent à droite ou à gauche,on constate partout le même phénomène de fort recul des candidats de droite et une avancée symétrique de la liste Salvator. Bien entendu une démarche rigoureuse serait d’analyser les listes d’émargement.

      Lors du 2ème tour dans le bureau de vote où je me trouvais, il a fallu rappeler à l’ordre un électeur que je connais bien pour son vote traditionnellement à droite, car il n’avait pris -ostensiblement- qu’un seul bulletin, celui de la liste "Salvator". Ce n’est pas un argument et je n’en tire aucune conclusion générale, c’est juste une anecdote...

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    • Analyse des élections municipales de 2008 à Aubervilliers Le 18 août 2008 à 23:35, par silvère

      Je félicite Marc de tenter de se livrer le 15 aout à une analyse electorale. Mais puisqu’il s’agit d’une analyse essentiellement par bureau, je tiens à souligner un exemple qui est celui du bureau 1 ou vote la cité de la Frette. Le PS a toujours été en tete dans ce bureau nettement au 1er tour des cantonales de 2004 comme des législatives de 2007 (de mémoire 37% à D.Goldberg et 13% à G.Poux au 1er tour en 2007). Le 9 mars la liste Beaudet arrive en tete avec 4 points d’avance ( ce qui est déja un beau résultat compte tenu des habitudes électorales de ce bureau depuis quelques années), le 16 mars elle arrive en tete avec 15 points d’avance et plus de 50% des exprimés. Les electeurs de cette cité populaire avaient donc clairement identifiés le vote Beaudet comme le vote légitime à gauche. De meme, on peut comparer le résultat du 2e tour de la municipale avec le 2e tour de la législative de 2007.
      C’est une élection avec un taux de participation comparable et meme si l’enjeu est national le mode de scrutin la rend en partie locale. D.Goldberg a obtenu à Aubervilliers 63% face au candidat UMP. Cela represente à mon avis avis la réalité du rapport des forces. Personne ne peut croire serieusement que la gauche fasse 80% des voix à Aubervilliers. Il est donc clair qu’une nette majorité des électeurs de gauche a voté Beaudet le 16 mars (38.5% sur 63%). Cette nouvelle municipalité n’est peut etre pas de droite mais ce n’est plus une municipalité d’union de la gauche mais bien une municipalité de division de la gauche élue avec des voix de droite.

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    • Analyse des élections municipales de 2008 à Aubervilliers Le 19 août 2008 à 16:06, par Poisson Rouge

      Mauvais perdants ? Nous ? Nous qui nous désistons systématiquement lorsque nous n’arrivons pas premier au premier tour ? Difficile à croire ! Par contre, demandez vous si le PS n’a pas été un "mauvais gagnant" dans cette élection...

      Une chose est vraie dans l’analyse de Marc : le parti socialiste est désormais solidement implanté à Aubervilliers. Je pense pour ma part que l’élection présidentielle y est pour quelque chose. À force d’entendre dans les médias qu’il n’y a que deux partis en France, nos jeunes finissent par ne plus connaitre les autres ! Débouter le PCF dans la petite couronne n’est pas vraiment un exploit. C’est juste une lâcheté, un opportunisme de plus de la part d’un parti hégémonique.

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