Samedi 13 février 2010, au centre ville et à la Maladrerie

Echos de campagne

Avec Pascal Beaudet, le Front de Gauche aux côtés des habitants d’Aubervilliers

samedi 13 février 2010

Accueil sympathique et souvent chaleureux des habitants ce matin devant la poste où quelques militants se sont rassemblés avec Pascal Beaudet sous le barnum du Front de Gauche. Encore difficile d’entrer dans le vif de la campagne, comme l’ont confirmé les militants présents aussi sur le marché ou devant le franprix de la Maladrerie, mais les discussions révèlent des attentes fortes. C’est bien sûr le quotidien qui préoccupe le plus les habitants, logement, travail, qualité de l’environnement, des questions sur lesquelles ils ne perçoivent rien de positif, au contraire... Mais si la résignation est parfois perceptible, les discussions ont souvent montré le refus de la fatalité : "quand est-ce que vous revenez" ont demandé à plusieurs reprises les passants à Pascal Beaudet, constatant avec satisfaction son engagement pour les élections régionales. Autre motif d’espoir, le rassemblement au sein du Front de Gauche de forces qui vont bien au delà du parti communiste. Ainsi, les habitants ont-il pu échanger avec la candidate albertivillarienne de la Gauche Unitaire du NPA, Delphine Bouenel, ainsi qu’avec militant du Parti de Gauche d’Aubervilliers, Sebastien Dethorey. De même, Mouloud Aounit, candidat aussi, a eu l’occasion de saluer les habitants sur le marché.

Clairement, le Front de Gauche encore embryonnaire dans l’esprit des habitants lors des élections européennes devient une référence mieux perceptible aujourd’hui, surtout à Aubervilliers où la logique de rassemblement à gauche est vécue à la fois comme une volonté forte mais aussi une nécessité compte tenu du contexte actuel. C’est ce que nous avions remarqué lors de notre visite au dépôt de la RATP mercredi avec des salariés souvent impliqués dans le mouvement social, c’est ce que les militants ont aussi perçu aujourd’hui.

L’école s’invite dans la campagne !

Comme un fait exprès, alors que l’Huma titrait ce matin "la révolte des profs se propage", une dizaine d’enseignants et parents de la FCPE ont engagé la discussion avec les passants sur le mouvement actuel et tenu une table pour faire signer des pétitions pour que l’éducation nationale soit réellement une priorité dans des villes comme la nôtre. Nous nous sommes engagés à continuer à nous faire l’écho de ce mouvement et à le soutenir.

Beaucoup de questions aussi sur les transports, le ras le bol de la ligne B, du 170 ou du 65 surchargé, ont permis aux uns et aux autres d’évoquer les compétences de la région dont on attend une réelle mise à niveau pour Aubervilliers. Questionnement aussi sur les financements que peut apporter la région la plus riche d’Europe à une ville comme Aubervilliers, par exemple sur la nécessaire réhabilitation du lycée Henri Wallon. On a parfois eu le sentiment que certains habitants voulaient déjà engager le débat du 22 février avec les candidats du Front de Gauche à l’école Robespierre.

E.P.

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