Décès d’Urbain Nédélec
mardi 10 juin 2008
Le Parti Communiste et la fédération des mines et de l’énergie de la CGT viennent de perdre un camarade de combat. Urbain NEDELEC est décédé dans sa 78ème année.
Au centre de formation des électriciens de Surey le Chatel, il apprend la nationalisation des entreprises électriques et gazières, c’est alors qu’il va mettre sa vie au service de l’entreprise publique aujourd’hui menacée dans ses fondements sous les coups de boutoir du libéralisme. Il va y côtoyer les compagnons de Marcel Paul, des résistants, d’anciens déportés ; c’est la période des bâtisseurs ou tout est à construire ou reconstruire. C’est au contact de cette génération qu’il s’engagera à la CGT et au Parti Communiste. Ce double engagement était pour lui naturel, il ne pouvait en effet se limiter à agir pour les seules revendications sans poser la question de la transformation de la société.
Son engagement, ses qualités d’organisateur, son savoir d’être avec les gens, de partager leurs préoccupations et aspirations, de formuler des propositions concrètes conduit le Parti à le désigner comme candidat aux élections législatives en 1967 et 1968 dans le 18ème arrondissement de Paris.
C’était un homme de convictions, conviction notamment de la nécessité et de l’utilité d’un Parti Communiste en phase avec son temps. Cette fidélité jusqu’au bout l’avait convaincu du besoin d’unité des communistes, il a toujours contribué à ce que les convergences l’emportent sur les différences, il a toujours placé l’intérêt général au dessus de toute considération particulière et partisane. Son engagement a été total sans jamais défaillir de l’idéal qu’il s’était fixé.
A l’image d’autres hommes et femmes de sa génération, c’est une vie de courage, de droiture et de fidélité. Il aura marqué de son empreinte le syndicalisme parisien des électriciens et gaziers et le Parti Communiste.
La meilleure façon d’honorer sa mémoire sera de faire marcher nos pas dans le sillon qu’Urbain et ses camarades ont tracé.
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