Notre camarade Monique Ralite nous a quittés

samedi 25 juin 2022

C’est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de Monique Ralite, survenu vendredi 24 juin.

Monique était une grande figure d’Aubervilliers, toujours fidèle à notre section d’Aubervilliers du PCF.

A ses enfants, Denis, Sophie et Pascal, à ses petits-enfants, Gabriel, Maxime, Lou-Anna, Camille, Roman et Anton, les communistes d’ Aubervilliers présentent leurs plus sincères condoléances.

Ses obsèques se dérouleront mardi 5 juillet à 14h30 au cimetière du Père-Lachaise.

Monique Ralite, Monique Pailler de son nom de naissance, est née le 5 octobre 1931.

Enfant, elle habite au 53 boulevard Anatole France à Aubervilliers.

Toute sa scolarité se déroule de Aubervilliers, en commençant par le groupe scolaire Edgar Quinet.

Jeune fille, elle milite déjà au sein de l’Union des jeunes filles de France, organisation affiliée au Parti communiste ; elle y rencontre des amies fidèles.

C’est bien une authentique militante albertivillarienne qui nous quitte...

Mariée avec Jack Ralite, elle habite un petit logement du quartier Crèvecoeur avant d’obtenir un appartement aux « Perroquets », immeuble HLM avenue du Président Roosevelt.

Elle est très active dans la cellule du PCF du quartier, c’est l’époque d’actions pour la Paix en Algérie.

Trois enfants naissent de cette union : Denis, Sophie et Pascal. La famille emménage alors dans la toute nouvelle cité Firmin Gémier, cité que Monique ne quittera plus. Elle y connaît bien sûr tout le monde !

Monique travaille dans plusieurs mairies, comme Stains, Dugny et Pantin, à des postes de responsabilité.

Trésorière de sa cellule Ho-Chi-Minh, elle accomplit sa tâche avec minutie ; elle attache une grande importance au contact avec les adhérents. Elle diffuse l’Humanité-Dimanche pratiquement toutes les semaines, là aussi en retournant voir les lecteurs pour leur remettre leur journal en mains propres, plutôt que le glisser sous la porte : échanger quelques mots avec chacun compte beaucoup pour elle. On ne peut dénombre le nombre de portes auxquelles elle a frappé pour des initiatives politiques, le nombre de brins de muguet confectionnés pour la vente organisée par le PCF chaque année.

Monique aimait beaucoup la lecture (elle aimait beaucoup les romans de Colette), la musique classique et l’Opéra où elle s’est rendue plusieurs fois ; Nathalie Dessay était l’une de ses chanteuses préférées. Même affaiblie, Monique tenait parfois à descendre de chez elle, aidée par ses amies de son immeuble, pour assister, au Conservatoire tout proche, à des concerts.

Elle n’était d’ailleurs pas seulement spectatrice, puisqu’elle a chanté pendant plusieurs années au sein de la chorale de Gennevilliers où elle se rendait chaque semaine avec sa petite voiture rouge.

Les émissions d’histoire, les bons films faisaient partie de ses programmes préférés à la télévision.

Le triste hasard fait que Monique disparaît quelques semaines après Gabriel Garran, fondateur du Théâtre de la Commune, avec qui elle était restée liée.

Et puis les étés se passaient dans la maison de famille de Bellac, en Haute-Vienne. Elle aimait y retrouver enfants et petits-enfants, et accueillir ses amies. Comme sur son balcon de la rue Firmin-Gémier, elle aimait beaucoup s’occuper des fleurs.

Monique a été toute sa vie, pour reprendre l’expression d’un de nos camarades d’Aubervilliers, une femme de tous les combats pour la justice.

Une grande militante communiste, une grande figure de l’histoire d’Aubervilliers.

P.-S.

Photo JP Bois

1 Message

  • Une amie, une camarade Le 28 juin 2022 à 14:03, par FATH

    Monique, née à Aubervilliers, nous laisse un passé riche tant au point de vue de ses années passées au service des municipalités dont celle de Pantin dont elle fut responsable du secrétariat de Jean LOLIVE député-maire que par son attachement à note ville. L’un de ses grands parents était Louis LEFEBRE conseiller municipal de 1919 à 1923 ave GEORGEN. Curieuse et respectueuse de nos concitoyens, elle nous a aidé pendant des années à donner des noms aux photos des archives municipales.

    Merci à elle.
    Nous sommes de tout coeur avec sa famille.
    Jeannine et Claude Fath

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