Décès d’Antoine Ingargiola
mardi 9 avril 2019
Les obsèques auront lieu mercredi 17 avril à 11h au crématorium des Joncherolles de Villetaneuse puis à 14h30 au cimetière d’Aubervilliers
Le Parti communiste et la fédération des mines et de l’énergie de la CGT viennent de perdre un camarade de combat. Antoine Ingargiola est décédé dans sa 70ème année. Une émotion forte touche les militants, les camarades, compagnons de routes, voisins et ancien collègues d’Antoine depuis que nous avons appris la nouvelle. La maladie aura eu raison de cet homme empreint de justice et de solidarité que sa vie militante suffit seule à illustrer.
Né à Tunis en 1949, le petit Antoine débarque avec ses parents à 9 ans en France. Il grandira à Villiers-le-Bel avant d’atterrir définitivement en 1977 à Aubervilliers avec sa femme Pierrette, môme de la ville, qu’il a rencontrée à la « sécu » dans le milieu professionnel. Tous les deux très attachés au service public, aux valeurs de solidarité et de justice sociale, c’est tout naturellement qu’ils militent ensemble au Parti communiste, au sein de la cellule Lénine de la cité HLM "République" voisine.
Dans les années 70 il change d’orientation professionnelle, mais toujours dans une entreprise publique : il entre chez EDF. Tout naturellement il prend sa carte à la CGT. Le double engagement était pour lui naturel, il ne pouvait en effet se limiter à agir pour les seules revendications, sans poser la question de la transformation de la société.
Militant de la CGT dans l’entreprise et du PCF dans sa ville, aux côtés de sa femme, il aura marqué Aubervilliers et son quartier de sa présence, de sa sincérité, de ses convictions ; convictions qu’il a d’ailleurs transmises avec Pierrette, à leur fils Fabien.
Le décès de Pierrette a été un coup dur mais bien qu’affaibli il ne baisse pas les bras. Il lutte pour son fils, sa belle fille, ses petits-enfants, ses camarades et amis. Il continue de passer à la section du Parti, avec ses lunettes, sa démarche et son sourire reconnaissable entre mille qui transpirent la sincérité du bonhomme. Il est également très présent au niveau du syndicat CGT retraités d’EDF qui a son siège à Pantin, ville voisine.
Bien qu’ayant déménagé depuis quelques années plus loin, il sera resté marqué par notre ville qui a vu grandir son fils et dans laquelle repose Pierrette, sa femme.
Nous pleurons aujourd’hui un camarade sincère et fidèle.
A son fils Fabien,
A sa belle-fille Dayneris,
A ses quatre petits-enfants,
Nous présentons nos plus sincères et plus fraternelles condoléances.
Les communistes d’Aubervilliers
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