Lutte des travailleurs sans papiers Pinault/Gapaix Bobigny Rassemblement de lutte le jeudi 21 mars

Pour la dignité, les papiers : solidarité !!

mercredi 20 mars 2019

« Espèce d’enculé. Je vais te défoncer ta gueule. Tu vas mourir. Espèce de pute de Noir. »

Ce sont ces mots orduriers, racistes, qu’envoient à la figure le patron de Pinault/Gapaix à ses salariés qui revendiquent le respect du Code du Travail, et l’engagement de l’employeur dans le processus de régularisation.

Ils sont 15 salariés à avoir relevé la tête, traités comme des forçats, qui ont notamment effectué des travaux de désamiantage, au péril de leur santé car sans les précautions et les protections adéquates. Ils ont rejoint la CGT et ont engagé un rapport de force :

Soyons nombreux à leurs coté !

Le travail indigne c’est non !

Le néo-esclavagisme c’est non !

La mise en péril de la santé des travailleurs c’est non !

L’exploitation des travailleurs sans papiers c’est non !

Fin du système d’exploitation des travailleurs du bâtiments, respect des règles élémentaires de protection de la santé des travailleurs, égalité des droits, régularisation !!!!

Le jeudi 21 mars, journée internationale de lutte contre le racisme :

Rassemblement de lutte
en face de l’entreprise Pinault/Gapaix 48 rue de la Déviation à Bobigny à 17 heures
Puis départ en manifestation jusqu’au Parvis de la Préfecture

4 Messages

  • Où en est-on ? Le 26 mars 2019 à 10:06, par Rabcor

    Où en est-on de cette lutte ?
    A Gentilly les salariés du nettoyage de l’entreprise SENi ont gagné (L’Humanité du 26 mars 2019).

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    • Où en est-on ? Le 26 mars 2019 à 19:03

      Rabcor peut-il nous dire où en est la lutte des salariés CGT du theatre de la commune ?

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      • Salarié.e.s du Théâtre de La Commune en lutte
        20 février : communiqué publié sur page Facebook

        🎈Nous souhaitions documenter notre retour au travail après plus de 3 mois de grève, et vous faire partager depuis notre reprise le 3 janvier ce mois et demi écoulé...

        93 jours d’absence, et rapidement dès notre arrivée ce constat : une partie du personnel a été renouvelée. Production, comptabilité, relations publiques, billetterie, placement... : dans chaque service, des salarié.e.s que nous ne connaissons pas nous regardent circonspects...
        Notre reprise a quelque chose de fantomatique : personne pour nous accueillir, personne pour nous présenter, pas de réunion d’équipe sur le travail en cours...

        Ce retour, qu’aucune mesure d’accompagnement n’est là pour faciliter, a des allures de page tournée. Nous sommes désormais comme déraciné.e.s de ce lieu que, pour certain.e.s d’entre nous, nous servons depuis 20 ans...

        Et puis, petit à petit nous reprenons notre ouvrage là où nous l’avions laissé. Nous sommes des professionnel.le.s. L’exigence du travail nous tient : nous savons ce que nous avons à faire.
        C’est d’ailleurs notamment là que le bas blesse. Que valent nos métiers quand seuls compte le "désir", l’"amitié politique", et "l’implication dans le Projet"...
        Nous sommes là, malgré eux, et très vite la direction va nous le rappeler.

        Mi janvier deux ex grévistes du secteur RP sont convoquées à des entretiens de "recadrage" pour avoir quitté une réunion 1/2h avant sa fin. Puis une dizaine de jours plus tard, la déléguée syndicale CGT va se voir imposer de nouvelles procédures de travail par courrier recommandé et menacer de sanction.
        - Depuis, l’une des deux salariées convoquées a démissionné...

        Salut l’amie : celle qui avait sans relâche pendant des années arpenté la Ville d’écoles en foyers sociaux, de maisons de quartier en locaux associatifs..., monté d’innombrables projets : résidences territoriales ; ateliers théâtre, d’ecriture, critique... a porté son travail ailleurs. Dans un lieu où, espérons le, il sera cette fois estimé à sa juste valeur.

        Pour celleux qui restent à leur poste, la veille est désormais active. Les tutelles (comme l’inspection du travail) ont été informées, et nous notons une avancée certaine : nous passons de l’indifférence d’avant la grève, à des marques d’intérêt... mais à quand l’échange réel ?

        Quant à nous, inlassablement, nous continuerons de poser les mêmes questions...
        - Quand les salarié.e.s seront ils traités en sujet ?
        - Quand serons-nous considérés autrement que comme une matière première que l’on troque, ou des apôtres que l’on distingue ?
        - Quand sera-t-on capable d’un peu de rigueur intellectuelle sur ces questions, et quand l’Etat cessera-t-il de se conduire en mécène des arts pour penser réellement en termes de politique culturelle et artistique ?

        Des personnels dans le milieu culturel sont en souffrance, et malheureusement pour les décideurs-prescripteurs, ils ne souffrent pas en silence...
        Faites-tourner... 😉

        Les Salarié.e.s et Syndicalistes de pacotille du Théâtre de La Commune en lutte. 💖

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    • Où en est-on ? Le 27 mars 2019 à 14:55

      Hier Pierre Moscovici (commissaire européen aux affaires économiques) déclarait qu’il n’y avait aucun paradis fiscal dans l’Union européenne.

      Aujourd’hui, le parlement européen en reconnaît 5 :
      ➡️ Luxembourg
      ➡️ Irlande
      ➡️ Pays-Bas
      ➡️ Malte
      ➡️ Chypre

      Combien de temps encore la commission européenne poursuivra-t-elle dans cette hypocrisie ?

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