Loi « Travail ». Rendez-vous dans la rue le 28 avril à 14h de Denfert-Rochereau à Nation

lundi 25 avril 2016

Rendez-vous à 13h30 sur le quai du métro quatre-chemins
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L’intersyndicale appelle à une nouvelle journée de grèves et de manifestations pour le retrait du projet de loi, le 28 avril, avant un 1er Mai de lutte. Objectif : mettre la pression sur les députés qui examinent le texte à partir du 3 mai.

"On veut obtenir le retrait du projet El Khomri, c’est maintenant qu’il faut mettre le paquet ! "CGT, FO, Solidaires, UNEF, UNL et FIDL appellent les salariés, les étudiants et les lycéens à « se mobiliser à nouveau par la grève et à participer massivement aux manifestations » le 28 avril et, dans la foulée, le 1er Mai.

Les manoeuvres du gouvernement pour tenter de diviser l’intersyndicale en donnant en partie satisfaction à l’UNEF sur ses revendications sur l’insertion professionnelle ont échoué. Le syndicat étudiant, comme les autres organisations, continue de revendiquer le retrait du texte. À défaut d’être entendus par le gouvernement dont ils dénoncent « l’entêtement », les syndicats veulent mettre la pression sur les députés alors que l’examen du texte débutera à l’Assemblée nationale le 3 mai.

Les aménagements apportés successivement par le gouvernement puis par la commission des Affaires sociales du Palais-Bourbon n’ont pas levé toutes les oppositions parmi les parlementaires. « Le travail d’amendement devra se poursuivre », a ainsi reconnu le député socialiste et rapporteur du texte, Christophe Sirugue, tandis que François Hollande, lors de l’émission « Dialogues citoyens » du 14 avril, a ouvert la porte à « des corrections » supplémentaires pour vaincre les réticences. Le président de la République et son gouvernement ne sont pas assurés de rassembler une majorité de députés.

À un an de la présidentielle, ceux de droite ne veulent pas mêler leurs voix à celles de la majorité. Ceux du Front de gauche sont irrémédiablement opposés au texte. Au sein des groupes des radicaux de gauche, d’EELV, et surtout du groupe socialiste, le doute grandit. Alors que la réélection de François Hollande paraît chaque jour plus improbable, et que la mobilisation contre la loi el Khomri à l’appel des syndicats et des syndicats étudiants grandit, beaucoup s’interrogent sur l’intérêt de soutenir un texte fortement impopulaire alors qu’eux-mêmes remettront en jeu leur mandat.

Pour « les interpeller », les initiateurs de la pétition en ligne viennent de mettre en place un dispositif (loitravail.lol) qui permet, via les réseaux sociaux ou par courriel, de demander à son député de rejeter le texte. Gageons que les 1,3 million de pétitionnaires écriront à leur parlementaire.

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