Après les élections régionales, construisons une gauche combative pour que la peur de l’avenir change de camp.

lundi 14 décembre 2015

Le résultat du 2ème tour de l’élection régionale en Ile-de-France a confirmé l’incontestable poussée à droite du 1er tour ainsi que la forte progression du Front National. Claude Bartolone est battu et la gauche perd cette région capitale qu’elle détenait depuis 17 ans. Valérie Pécresse l’emporte pour la droite.

Sur 13 régions, 7 passent à la droite. 5 demeurent à gauche. Aucune pour le Front National.

A Aubervilliers l’abstention se rétracte de 10 % par rapport au 1er tour, mais atteint encore plus de 62 % de l’électorat.

Claude Bartolone pour la gauche progresse de 1350 voix sur le total de gauche du 1er tour et totalise 59,9 % des suffrages soit plus 2,88 %.

Valérie Pécresse pour la droite gagne 1010 voix sur le total des voix de droite du premier tour soit un gain de 10,76 %. Elle passe de 13,74 % au premier tour à 24,50% au second.

Le Front National stagne à 28 voix près mais perd 4,91 % et passe de 20,51 % au premier tour à 15,60 % au second.

La section du PCF d’Aubervilliers note, malgré un rassemblement à gauche au 2ème tour non négligeable avec 60 % des exprimés, une sensible progression de la droite qui gagne plus de 10 % au 2ème tour.

Le vote blanc qui passe de 7 voix au premier tour à 354 au second indique aussi un mécontentement devant le choix des listes restant au 2ème tour.

Devant un tel panorama national qui ressemble à un vrai désastre, avec une France marquée durablement par une extrême droite affichant le plus fort score d’Europe après l’Autriche et une gauche qui perd 7 grandes régions dont la plus riche, celle d’Ile-de-France, sur un total de 13, on se demande comment, à l’Elysée et au gouvernement, peut-on prétendre poursuivre dans la même voie de l’échec, celle de l’austérité voulue par le social-libéral premier ministre ; voie qui peut se résumer par tout pour les mêmes, patrons industriels et financiers et rien pour les autres , les millions de salariés de retraités chômeurs, disqualifiant jusque dans les profondeurs de notre peuple le beau mot de gauche.

Comment oser, après un tel bilan, annoncer, ce matin une augmentation du SMIC de 9 euros bruts !

Il est temps de remercier tous les serviteurs du capital, sous quelque masque qu’ils se dissimulent ! Il est temps de refonder une gauche rassemblée sur un anticapitalisme moderne lucide et efficace. Bref, il est temps que la peur de l’avenir change de camp.

27 Messages

  • Merci Claude Bartolone
    Il ne sera pas président de région et il en tire la conséquence pour la présidence de l’assemblée nationale.
    Merci pour tout ce que vous avez fait en Seine Saint Denis et pour la France. Vous savez vous retirer, pour laisser à d’autres le soin de redresser la gauche. Votre geste vous honore et vous ne pouvez pas savoir comme nous apprécions la beauté et la noblesse de votre attitude.
    Au revoir Claude et bonne retraite.

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    • Eh ben sa retraite n’aura pas durée trop longtemps, et que penser des élus "socialistes" qui lui ont fait une ovation à l’assemblée ?

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      • Bartolone : faux départ, mais vrai retour Le 15 décembre 2015 à 18:09, par Pinocchio

        Ce qui prouve bien que comme d’habitude rien ne va changer et que tout sera comme avant. Tous les discours sur : "nous avons bien compris le message que les français nous ont envoyé", "nous devons modifier notre façon de gouverner", "nous devons changer de cap"...etc.... et blablabla et blablabla...ce n’est que du baratin de politicien. Ne soyons pas étonnés que les français continuent à voter encore plus massivement pour le FN. Ils ne veulent rien comprendre, rien entendre, la seule et unique chose qui intéresse les hommes politiques est leur bien être personnel et leurs privilèges.

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        • Bartolone : méprise ses électeurs Le 18 décembre 2015 à 21:48, par Titi de gauche (la vraie)

          Claude Bartolone (PS) démissionne de son mandat de conseiller régional d’Ile-de-France. Pourtant quelques jours avant les élections il avait déclaré : " Je suis prêt à donner tout mon temps, toute mon énergie, toute ma force pour l’Île-de-France". Comme il ne gagne pas et ne peut pas être président de la région, il capitule et abandonne les électeurs qui ont voté pour lui. Ce comportement est tout simplement méprisant pour ses électeurs.

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          • Bartolone : méprise ses électeurs Le 18 décembre 2015 à 22:26

            j’ai voté pour Bartolone aux élections régionales ! Je ne comprends pas cette démission après l’échec au élections régionales de dimanche dernier . J’ai l’impression de m’être fait avoir par un candidat que je croyais sincère et engagé pour sa région. Je ne pense pas que cela va pas arranger la mauvaise réputation des hommes politiques. Pour moi ça devient un vrai casse-tête pour les prochaines élections je n’ai plus aucune confiance dans ces hommes politiques qui se disent représentants du peuple. Je ne voterai pas pour les extrêmes mais j’attends avec impatience une nouvelle génération de personnes publiques , fiables et engagés:vraiment au service des électeurs et non à des hommes politiques qui ne pensent qu’à conserver leurs postes, leurs avantages , leurs rémunérations et leurs conditions matérielles et qui se servent des électeurs pour arriver à ce but

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            • Bartolone : méprise ses électeurs Le 20 décembre 2015 à 11:36, par simple citoyen

              On ne tire pas sur une ambulance ... avec Bartoleone à l’intérieur .
              2ème surprise de cette dernière élection : le choix du futur siège du Conseil Régional en Seine Saint Denis , dixit Valérie Pécresse .
              Eh bien pourquoi pas à la Tour Villette , la nature ayant horreur du vide ?
              Mais comme a dit Martin Luther King ( en d’autres cirsconstances) : "" I have a dream ’’’ .

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  • Six millions huit cent mille voix pour le Front national. Record historique. Pourtant, depuis dimanche la droite et la "gauche" hésitent. Elles promettent de tenir compte du message des électeurs, et de prendre des mesures. Mais elles se lancent aussitôt dans leur bataille rituelle, l’élection présidentielle, et ne mesurent que leurs rivalités. Une erreur fatale qui donne un avenir au FN.

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  • Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, tire un bilan des élections régionales. Le tableau n’est pas joyeux. Pour lui, "le Front de gauche est un échec" et a "participé au désenchantement ambiant". Pas question donc de se contenter de "colmater le Front de gauche", il faut "refonder la gauche".

    "Le Front de gauche a participé à la désespérance ambiante. Celles et ceux qui mettaient de l’espoir en nous ont été déçus. Nous sommes sortis des rails que nous nous étions fixés en n’atteignant pas nos objectifs comme faire de la politique autrement. Nos divisions, notre éparpillement au quatre vents y ont largement participé. Et le dernier épisode des régionales, avec des listes de l’autre gauche aussi diverses que de régions, nous a fait perdre clairement en visibilité et en crédibilité. Donc oui, nous sommes face à un échec du Front de gauche sur le papier.

    Il faut aujourd’hui faire du neuf avec nos partenaires du Front de gauche. Nous avons un devoir d’innovation. Nous devons faire l’événement sur deux sujets majeurs. D’abord, il faut en finir avec la défaite idéologique face au FN, ce doit être notre axe de bataille. Il y a ensuite la question du rassemblement, faire émerger une dynamique unitaire, travailler avec tous les pans de la société, les associations, les syndicats, les personnalités issues de la société civile, les intellectuels, il faut un acte fondateur pour acter cette refondation de la gauche et imposer une alternative politique. Il ne s’agit pas de colmater le Front de gauche mais de refonder la gauche dans un cadre unitaire. Notre structure actuelle doit se réinventer impérativement. Et ce travail va devoir se faire dans une période très rapide. Les prochaines semaines seront décisives."

    A suivre....

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    • Aujourd’hui le Front de gauche c’est une réserve de voix pour le PS au second tour. Les dirigeants ne peuvent pas à longueur d’année faire semblant de critiquer le PS et se "rassembler" avec le PS à 20h01 le dimanche du premier tour.

      Les gens ne sont pas si bêtes que ce que les dirigeants du PCF croient. Tant qu’ils se battront pour la survie du parti ou de leur postes au détriment des idées, ils continueront de baisser.

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    • Les citoyens qui attendaient des responsables politiques de tous bords qu’ils montrent qu’ils avaient compris le message envoyé par les électeurs auront été déçus. Tout reste comme avant après le deuxième tour des élections régionales : la même langue de bois, les mêmes promesses, les mêmes renoncements.

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      • Je pense que quelquefois le Front de Gauche dans son argumentation peut choquer les couches très modestes de la population.
        Je vais prendre trois exemples.

        1°) Est-on sûr lorsque l’on est vent debout contre le travail du dimanche que l’on ne choque pas des étudiants ayant des parents très modestes qui ne peuvent pas financer leurs études travaillent les dimanches ?

        2°) Est-on sûr lorsque l’on est vent debout contre le développement des lignes d’autocar à travers toute la France (même si c’est vrai qu’il manque beaucoup de Gare Routières) que l’on ne choque pas des gens très modestes qui ont ainsi la possibilité à bas prix de connaître des régions en France qu’ils n’auraient pas pu connaitre autrement ?

        3°) Est-on sûr lorsque l’on veut multiplier par dix la taxe d’habitation sur les logements vacants de ne pas choquer des gens très modestes qui héritant d’un logement vétuste préfèrent le remettre d’aplomb à petite vitesse par manque de moyens pour pouvoir le vendre à un prix convenable et qu’à cause de cette multiplication par 10 de la taxe d’habitation, ils seraient dans l’obligation de le brader auprès d’agents immobiliers ?

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    • Le Front de gauche, qui est essentiellement constitué de formations politiques, doit évoluer. Il faut aller vers quelque chose de beaucoup plus large, notamment dans la dimension citoyenne et écologiste. Il faut que les partis politiques acceptent de ne plus jouer exclusivement les guides. C’est une difficulté majeure car on est dans des politiques de ralliement avec l’objectif unique de se rassembler derrière une formation politique. Alors qu’il faudrait travailler à construire avec tout le monde, inventer des formes nouvelles, comme on en voit émerger en Europe. En France, on est en échec car les schémas sont calés exclusivement sur le fonctionnement des partis. Il faut que ça parte d’en bas, de mouvements de terrain, des localités, des entreprises. Sans changement d’orientation des partis politiques, les mobilisations continueront d’être éparpillées, d’échouer et donc de s’épuiser.

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      • Après les élections régionales, construisons une gauche combative pour que la peur de l’avenir change de camp. Le 20 décembre 2015 à 11:51, par Gauche magouillarde et pas seulement au PS

        Sauf que c’est très ennuyeux de voir quelqu’un* se rallier à une formation politique, faire voter pour lui (elle) pour les départementales puis pour les métropolitaines et à peine élu(e) conseiller(e) métropolitaine, appeler à voter contre une liste présentée par son propre groupe, et ce en plein conseil municipal. Et apprendre à cette occasion qu’il y aurait peut-être (encore) un groupe de plus dans la majorité municipale.

        Objectif atteint puisqu’il fallait absolument éliminer la troisième conseillère communautaire potentielle, en l’occurence Leila Tlili qui ne faisait pas l’unanimité...

        Mais à quel prix...
        - un enième groupe dans la majorité même si le PG a semble-t-il disparu, ce qui pour le pluralisme n’est pas forcément très bon.
        - un règlement de compte sans nom en plein conseil municipal qui fait désordre et provoque une grave crise de confiance.
        - et surtout un maire qui sort affaibli de la manoeuvre, puisque sa liste obtient 21 voix seulement...

        Etait-ce là l’objectif ? Je n’en suis pas convaincu mais à jouer avec des parrentis-sorciers, voilà ce qui arrive.

        *Il s’agit de Sophie Vally, adjointe au maire, conseillère métropolitaine, conseillère départementale remplaçante, et conseillère de l’établissement public qui remplace Plaine Commune.

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        • Le commentaire précédent démontre bien que tout le système politique repose sur la dépossession des citoyens, Qui croyez vous qui s’intéresse à ce qui c’est passé au conseil municipal concernant les élections à la métropole et au conseil de territoire... Réponse : personne. Les habitants d’Aubervilliers se moquent éperdument de vos querelles politiciennes. Ils ont d’autres préoccupations, logement, emploi, salaire, fiscalité, propreté de la ville, sécurité....

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          • Raison de plus pour que leurs repésentants soient sinon exemplaires, en tout cas cohérent et ne perdent pas leur énergie à des manoeuvres qui les deshonorent...

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            • Les urnes ont parlé, Bartolone a perdu et... il retrouvera donc l’Hôtel de Lassay. Mais le parachute est douillet.
              La vie à la résidence du président de l’Assemblée Nationale est plutôt bonace : restaurant, huissiers et surtout 19 personnes à son cabinet. La certification des comptes de l’Assemblée nationale par la Cour des comptes en apporte une nouvelle preuve. L’employeur Bartolone prend soin de son cabinet et des personnels contractuels qui lui sont attachés : presque 240.000 euros de plus en 2014. Soit une progression de 6 % d’une année sur l’autre. En tout, le personnel contractuel de la présidence, essentiellement les 19 membres de son cabinet, affiche selon le document de la Cour des comptes une rémunération globale de 2,86 millions d’euros au titre de 2014, contre 2,7 en 2013. A ces montants, doivent être ajoutées les cotisations sociales, qui représentent pour l’Assemblée 50% de la rémunération totale. Bref, on passe de 4,05 millions d’euros en 2013 à 4,3 millions en 2014… A son arrivée au perchoir en 2012, Claude Bartolone prônait pourtant « un devoir d’exemplarité ».

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          • Quel intérêt y a t-il à aller voter pour des partis qui ne portent plus aucun idéal, à aucun échelon ? Au nom de quoi faudrait-il se rendre aux urnes, dès lors que la gauche ne défend plus aucun projet de transformation sociale d’envergure et digne de ce nom, dès lors que la gauche ne défend plus l’égalité qu’à la marge, dès lors que la gauche renonce à porter un idéal social, un idéal démocratique, un idéal national et européen, dès lors qu’elle renonce peu à peu à l’idée de progrès, qu’elle ne combat plus les intégristes et autres fanatismes religieux, dès lors qu’elle s’aplatit face au grand patronat et au grand capital, dès lors qu’elle dissout la souveraineté nationale, dès lors qu’elle tient, à peu de chose près, le même langage que la droite ?

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            • Pourquoi les politiques doivent changer leurs comportements pour être davantage à l’écoute de leurs concitoyens ?
              Dans un sondage d’OpinionWay pour 20 Minutes, 74% des personnes répondent que les idées doivent venir des citoyens, et que les élus sont là pour les mettre en œuvre.
              C’est un sondage qui induit une rupture de la relation de confiance avec les élus, et l’émergence d’une nouvelle société menée par les citoyens. On voit bien que notre système de représentativité est en train de s’inverser extrêmement rapidement.

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              • Le système électoral majoritaire est à bout de souffle. Il conduit à multiplier les « oubliés de la représentation » qui deviennent des abstentionnistes en puissance. On peut y remédier en réformant les modes de scrutin et en introduisant des contraintes, par exemple la reconnaissance du vote blanc et l’application de la proportionnelle. cela ne suffira pas. D’où la nécessité d’inventer des formes non électorales de représentation comme le tirage au sort de citoyens qui viendraient s’ajouter aux élus à égalité de droit dans les décisions.

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      • Oui la gauche est en échec, même la gauche de gauche qui ne porte plus de propositions. La raison fondamentale en est la démission du Parti socialiste, qui a adopté la même politique néo-libérale, soumise aux marchés financiers, que ses supposés adversaires conservateurs. Renonçant à libérer l’Europe et la France du pouvoir des banques, refusant de lutter contre la montée des inégalités, renâclant à parler au peuple des ouvriers, des paysans et des petits salariés victimes d’une mondialisation sans limites, trahissant ses engagements et mentant, le PS a perdu l’adhésion des forces sociales qui pouvaient le soutenir. Beaucoup se sont réfugiées dans l’abstention, un bon nombre sont parties vers le FN. Tant que la gauche dite "radicale" refusera de rompre clairement et électoralement dans ses alliances avec le ps il n’y aura pas d’issue.

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        • Encore une illusion , comme si la rupture avec le PS pouvait être suffisante ! Comme si remplacer les catéchismes libéraux par les mantra gauchistes pouvaient être la solution . Cela est encore plus désespérant quand on voit l’état de la gauche de la gauche ou des groupes dits révolutionnaires , avec les batailles d’ego des cadors de toutes tendances . La seule solution : c’est de faire de la politique autrement en créant des espaces citoyens comme il a été possible en Espagne avec Podemos .Mais en France c’est impossible avec la 5eme , c’est le règne des grandes bouches dans tous les courants politiques , je ne vais pas les nommer pour ne pas blesser les susceptibilités militantes , il suffit de voir s’exprimer sur ce site ceux qui savent . Les partis ne servent à rien ...sauf à alimenter la politique spectacle ! Alors supprimons les ! Leur suppression est un voeu pieux , les militants se retrouveraient "tout nu" et ils ont besoin d’idoles ...

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          • "Besoin d’idoles"... Pas du tout, c’est justement de ça dont la politique est en train de crever ! Ce sont précisément ces "idoles" qui font grossir les rangs des abstentionnistes. Ce qu’il faut, c’est faire de la politique autrement avec les citoyens et non plus avec les seuls politiciens professionnels de gauche comme de droite qui ne pensent qu’à leurs intérêts personnels et à la sauvegarde de leurs appareils politiques.

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            • Les français veulent le changement des "idoles". Trois Français sur quatre (74%) ne souhaitent pas que François Hollande et Nicolas Sarkozy soient candidats à la présidentielle de 2017, selon un sondage Odoxa publié aujourd’hui dans Le Parisien. Sont également rejetées les candidatures du responsable du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon (76%), et de l’ancienne ministre EELV, Cécile Duflot (85%). De manière générale, les Français souhaitent qu’il y ait un renouvellement du personnel politique (56%), actuellement insuffisant à leurs yeux (88%). Parmi les mesures à même de favoriser le renouvellement en politique, les Français plébiscitent le non-cumul des mandats (86%), l’obligation pour tout élu concerné de démissionner de la fonction publique (84%) et l’interdiction d’exercer plus de 10/15 ans un mandat électif, quel qu’il soit (81%).

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    • Le Front de Gauche n’est pas mort, s’il cesse d’être un cartel que l’un ou l’autre cherche à dominer et s’il se constitue réellement comme un mouvement citoyen qui fait place au peuple, et non aux appareils qui disent aux citoyens ce qu’ils ont le droit de faire !

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      • Faire de la politique ce n’est pas s’embourber dans des manœuvres politiciennes pour se faire élire. Hollande veut diviser la droite en reprenant ses positions sur le retrait de la nationalité pour les terroristes. Quant au FdeG, c’est devenu une coquille vide où chaque groupe veut tirer la couverture à lui . Je crois qu’il n’y a plus d’espoir de changement à gauche :un PS social libéral et la "gauche de la gauche" qui est divisée. Il suffit de lire les propos de Mélenchon au sujet des régionales : "Si vous voulez savoir si je me sens humilié par ce vote, oui je me sens humilié par le premier tour mais je ne suis pas le seul, des milliers de conscience de gauche sont humiliées"... Mélenchon voudrait être le seul chantre la pureté idéologique à la gauche de la gauche , il voudrait devenir le seul sauveur de la gauche. Au regard de son passé et de ses déclarations à l’emporte-pièce, il est mal placé pour être une alternative en 2017 . La gauche combative n’est pas prête à éclore !

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